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 1- Genèse, mythologie et religion

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MessageSujet: 1- Genèse, mythologie et religion    1- Genèse, mythologie et religion  EmptyLun 19 Juin - 14:00

Genèse, Mythologie et Religion

Dans cet univers, l'humanité a été maudite par le dieu Kamaâl et sauvée par le dieu Naâme. Ainsi chaque enfant se voit, dès son plus jeune âge, conter l'histoire de ce fragment de passé. Avec les années et le bouche à oreille, plusieurs versions ont émergé. Il est important de noter que personne ne sait vraiment quelle version est la bonne. Cependant, la version Naâmiste est la plus communément reconnue, admise et racontée.

La malédiction de Kamaâl
Version Naâmiste, écrivain inconnu


Il est une histoire que les Hommes ne doivent jamais oublier : celle de leur passé, de leur erreur, de leur malédiction… Et puisque tu as l'âge où l’on peut comprendre la vie, la mort, le juste et le cruel, je vais te la conter…

Notre monde naquit de la volonté d’Êtres qui nous sont infiniment supérieurs : les dieux Kamaâl et Naâme qui le façonnèrent à leur image : complexe et fascinant. À leurs créations, qui étaient de toutes les tailles, de toutes les formes, de toutes les couleurs, ils firent deux présents : la Vie et la Liberté. Ainsi chacun pouvait jouir du temps qu’il possédait pour en user comme bon lui semblait. Après quoi la mort viendrait pour emporter les âmes en Terres Célestes.

Parmi ces créations, il y en eut une qui se démarqua rapidement des autres : l'Humanité. Oui, L'Humanité, que l’évolution avait portée si loin si vite qu’elle fut la première et l’unique à s’interroger sur son origine. les Hommes avaient développé la certitude qu’il existait quelque chose de plus grand qu’eux, quelque chose qui expliquait leur présence... Ainsi commencèrent-ils à regarder vers le ciel et à prier. À cet appel, Naâme resta silencieux, mais pas son frère Kamaâl qui apparut drapé de tout son pouvoir divin. Éblouis et terrifiés par cette apparition, les Hommes se prosternèrent et, sans hésitation, offrirent leur amour et leur soumission à leur nouveau dieu: le Maâlisme venait de naître.

Des années durant, cette relation fut source de paix et d’évolution : inondant leur dieu d’offrandes et de cérémonies en son honneur, les Hommes flattaient l’orgueil de Kamaâl qui, en retour, se montrait généreux. Lorsque la sécheresse menaçait, il faisait tomber la pluie. Lorsque la maladie frappait, il soignait. Lorsqu’il y avait une menace, il protégeait… Ainsi, le culte s'amplifiait de jour en jour jusqu'à la création de l'Ordre des Prêcheurs Maâlistes dont la tâche consistait à organiser le culte et à encadrer les croyants. Rapidement, la religion prit le contrôle de la politique, condamnant les fidèles à un fanatisme qui régissait leur quotidien.

Les années passèrent et si les Prêcheurs avaient tous les pouvoirs, les miracles, eux, se firent plus rares et les colères de Kamaâl plus destructrices. "Il faut plus d'offrandes !" Clamèrent les Prêcheurs, "Notre dieu demande la preuve de votre amour ! Un véritable sacrifice à sa grandeur ! Vous devez lui offrir ce qui compte le plus à vos yeux !" Voilà comment commencèrent les sacrifices humains et essentiellement les sacrifices d’enfants.

La soumission du peuple aux Prêcheurs était si grande qu’il fallut de nombreuses âmes sacrifiées pour commencer à voir naître une résistance. Bientôt une guerre impitoyable fit rage. Les rebelles revendiquaient la fin de la tyrannie de Kamaâl et le retour de la Liberté. Après de nombreuses pertes humaines, Kamaâl finit par y consentir. Mais, si les dieux ont plus de pouvoir que les Hommes, ils ont autant de rancœurs… Ainsi en se retirant, Kamaâl abattit sur eux sa malédiction : "Que l’Homme profite de l’enfance qu’il s’est refusé à me sacrifier, car à son quatorzième anniversaire, je reprendrai sa vie et consumerai son âme dans les flammes éternelles des Terres Ardentes". Cette sentence aurait dû signer la fin de l’Humanité… Mais c’est alors que le dieu silencieux, Naâme, se manifesta. "Humanité, toi qui es si jeune, mais si prometteuse, je t’ai observée et admirée par ton audace. Toi qui as refusé la soumission pour retrouver la Liberté, toi qui t'es donnée les moyens de briser tes chaînes, toi qui as encore tant à offrir, je viens te faire un présent : la pierre de vie, porteuse de l'Advictâme. De la malédiction, elle te préservera et les Terres Ardentes, elle t'épargnera. Ainsi, ton destin ne sera plus celui d'un condamné, mais celui d'un protégé."

Voilà donc notre histoire et notre fardeau : ne l'oublie jamais.


Les effets de la malédiction et la protection de la Pierre de Vie :
Chaque enfant naît en portant en lui la malédiction de Kamaâl , mais jusqu’à ses 14 ans il n’en ressent pas les effets. Pour tout individu de 14 ans et plus, non protégé par sa pierre, les effets sont immédiats : la combustion de son enveloppe charnelle et la condamnation de son âme aux tortures et flammes des Terres Ardentes. La combustion n’est pas aussi impressionnante que ce que l’on pourrait croire. La chose se déroule de façon suivante : en premier, on ressent une forte chaleur au creux du ventre, puis, la sensation se répand le long du système sanguin, de sorte qu’on a l’impression d’avoir le sang en ébullition. La chaleur devient de plus en plus forte, le corps dégage une légère fumée, mais aucune flamme n’apparaît. De fait, ce feu intérieur est si maléfique que les tissus passent très rapidement à l'état de cendres. Ainsi le corps du maudit se désintègre en poussières et ne laisse aucune trace. Le processus peut prendre jusqu’à 5 minutes et est extrêmement douloureux.

Kamaâl, Naâme, Maâlisme et Naâmisme :
Il est important de noter qu'en raison de leur passif avec les dieux et de ce qui s'est passé avec les Prêcheurs Maâlistes, les Hommes refusent à présent la création de "tout groupe ayant pour utilité l'organisation du culte". Ainsi la religion doit rester une pratique individuelle et ne peut en aucun cas jouir d'un quelconque pouvoir politique. On aimera un dieu, les valeurs et croyances qu'il véhicule, mais la manière de le manifester se devra d’être personnelle et discrète.

LE NAÂMISME ou "Adhérence aux valeurs du dieu Naâme" : Dans la mesure où le dieu Naâme a sauvé l'Humanité de la
Représentation du dieu Naâme
{By Zhilla}
malédiction, ses fidèles sont très nombreux et le Naâmisme est même la "religion par défaut". En recevant à leurs 14 ans leur pierre de vie les trois-lieutins vivent sous la protection de Naâme, c'est pourquoi beaucoup lui adressent des remerciements, des prières, et adhèrent à ses valeurs. Naâme est, dans l'imaginaire collectif, un dieu aimant et peu intrusif. Il est un peu comme le père qui garde un oeil tendre sur sa progéniture sans, pour autant, interférer. On a tendance à voir un peu de Naâme dans toutes les choses positives ou associées à la bonne fortune.

Les valeurs du Naâmisme sont profondément humanistes et encouragent les notions telles que la liberté, le libre arbitre, le progrès, l’ouverture d’esprit et la curiosité. Le Naâmisme ne voit pas l’Homme comme une “créature supérieure” aux autres mais comme une créature avec un fort potentiel d’évolution. Elle reconnaît et encourage sa capacité à modifier et à s’adapter à son environnement, à accéder à un degré de connaissances atteint par aucune autre espèce, à inventer des nouvelles choses toujours plus ingénieuses. Pour les Naâmistes, les Hommes méritent leur place sur terre mais se doivent de ne pas gâcher le potentiel qui est le leur.

Pour un grand nombre de Naâmistes, Kamaâl est un dieu d'orgueil qui a négligé ses engagements envers ses fidèles en abusant de son pouvoir pour les priver de leur Liberté. Ils le jugent souvent cruel et injuste.


LE MAÂLISME ou "Adhérence aux valeurs du dieu Kamaâl" : Dans la mesure où le dieu Kamaâl a maudit l'Humanité,
Représentation du dieu Kamaâl
{By Zhilla}
ses fidèles sont peu nombreux et le Maâlisme est une religion peu acceptée (voir carrément rejetée). En effet, aux yeux de la majorité des gens, Kamaâl est plutôt “le Dieu dont on ne doit pas prononcer le nom” et est généralement craint. On va jusqu'à prétendre qu’il déteste les humains et que lui adresser une prière serait source de violentes représailles de sa part... D’ailleurs, on lui impute souvent l’origine des drames qui ont coûté de nombreuses vies comme le Grand Fléau.

Cependant, pour les rares Maâlistes qui existent, la colère passée du Dieu est légitime. Ils prétendent que la version Naâmiste du texte de "La malédiction de Kamaâl" occulte une partie importante de l'histoire : celle qui explique pourquoi Kamaâl est devenu plus distant et exigeant avec les croyants. Selon les Maâlistes, ce n’est pas en raison des pauvres offrandes comme le prétend la version Naâmiste, mais à cause de la nature profonde de l’Homme que le dieu a changé d'attitude. En effet, il aurait fini par réaliser que cette espèce était plus prétentieuse qu'il ne l'avait entre-aperçu jusque-là, et aussi plus vicieuse et cruelle. Déçu et inquiété par ce constat, il aurait réprimandé ces attitudes pour rappeler à l'Humanité sa véritable place, en diminuant ses miracles et en exigeant des sacrifices au cours desquels les prières exprimaient le désir de rédemption. Les Maâlistes insistent aussi sur le fait que les personnes choisies pour les sacrifices étaient, généralement, des enfants ou des proches de criminels et que cela faisait donc aussi office de condamnation. De tels sacrifices servaient, d’après eux, à racheter ses crimes ou ses blasphèmes aux yeux du dieu.

Ainsi, les Maâlistes considèrent l'Homme comme une créature ambitieuse, orgueilleuse et coupable des pires dérives. Le Maâlisme affirme que l'Humanité se doit d’être canalisée par une force supérieure pour pouvoir parvenir à s'éloigner de ses mauvais travers. Comme vous l'aurez compris, les Maâlistes se défient de la nature noire et profonde de l’Homme. Ils accusent Naâme de laxiste qui laisse l'Humanité se livrer à ses pires instincts sans réagir. Lorsqu'une catastrophe s’abat, tuant de nombreuses personnes, certains Maâlistes vont jusqu'à y voir une manifestation de la colère de Kamaâl venue rappeler à l'Humanité son véritable statut de créature faible et mauvaise.
A noter : Il existe un courant extrémiste et activiste du Maâlisme : les Masques Maâlistes : en savoir plus.


Terres Célestes et Terres Ardentes :

Concernant ce qu'il se passe après la mort pour l'âme, il existe deux lieux particuliers :
Les Terres Célestes : Il s'agit d'un lieu de paix et de verdure où se retrouvent toutes les âmes animales après la mort. Pour les humains, elles ne sont accessibles qu'à ceux qui sont morts hors des conditions d'application de la malédiction de Kamaâl -C’est à dire : quand on meurt avec sa pierre de vie sur soi, ou avant l'âge de 14 ans. On parlera de "Protégées" pour désigner les âmes qui y sont parvenues.

Les Terres Ardentes : Il s'agit d'un lieu de flammes et de tortures où sont envoyées les âmes humaines (les animaux ne sont pas concernés) après la mort, lorsqu'elles n'ont pas été protégées par leur pierre de vie au moment de la mort. On parlera des "Condâmnées" pour désigner les âmes qui y sont envoyées pour brûler (le "â" étant volontaire).
 
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