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 [14e jour de Bellune 1100] Le silence est d'or | Merle

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Je suis : Solveig Ruthvoda,
patrouilleuse en chef

Solveig Ruthvoda

Crédits avatar :
exellero

État d'Advictâme :
État éveillé

Informations sur le personnage :
Patrouilleuse en chef rattachée à la caserne de Gravorn.
Elle a été championne en 1095 de l'épreuve de l'épée lors des jeux des affrontements

35 ans - 1m80 - 75kg - tatouée au visage (voir avatar)

3e don: Méduse: Un regard et la paralysie gagne son adversaire. La cible se rigidifie alors suffisamment pour empêcher tout mouvement de sa part. Les organes vitaux ne sont pas concernés. Si le don se manifeste dans sa forme la plus puissante il peut arriver que l'adversaire perde aussi le contrôle de sa respiration assez longtemps pour provoquer étourdissement voir de perte de conscience.

Inventaire de dés :
➔Bonus d'éveillé : 3 [6 max]
➔Passage à la Transcendance : 0 [6 max] ➔Acheter des lancers avec ses points

Reserve de point(s) :
25


[14e jour de Bellune 1100] Le silence est d'or | Merle Empty
MessageSujet: [14e jour de Bellune 1100] Le silence est d'or | Merle   [14e jour de Bellune 1100] Le silence est d'or | Merle EmptyLun 15 Oct - 19:21

Le silence est d'or
Solveig était la raideur incarnée, droite sur sa selle, tenant ses rennes d'une main gantée d'acier, l'autre tenant sa cape bleue, elle regardait le peuple marlois avec une certaine froideur. Arrivée il y a deux jours sur les terres du duché de l'ouest, elle s'était présentée avec d'autres hommes et femmes de Gravorn à la caserne d'Albatra.
Malgré les apparences la guerrière n'avait absolument rien contre ces gens d'esprit. Seulement son visage n'avait jamais vraiment transpiré la joie et malgré ce que pensaient ceux qui l'avaient accompagné, cinq jours de voyages en prenant seulement quelques heures de repos obligatoire, ses muscles s'étaient rigidifiés sous le port prolongé d'une armure aussi lourde. Toute sa morgue était donc redirigée vers les muscles de son dos qui n'avaient pas encore eu le temps de s'en remettre totalement. Mais par pur orgueil, la lame ne laissait rien transparaître de ses douleurs et se contentait d'exprimer toute sa douleur par un masque de rudesse et de roideur.

La fête de la grenouille avait commencé timidement dans la matinée pour très rapidement prendre de l'ampleur aux alentour de 10h. Quelques lames dont elle faisait partie, s'était dirigé vers un marché extrêmement populaire, qui annonçait l'ouverture des nombreux banquets qui se profilaient. Un petit coup de coude amusé vint piquer les côtes de la patrouilleuse en chef qui s'était laissée glisser à terre. Un patrouilleur de la caserne d'Albatra n'ayant pas été refroidi par l'aura entière que dégageait Solveig approcha sa bouche de son oreille pour se faire entendre.

« ON EST CONTENT DE VOUS AVOIR ICI, C'EST PAS TOUS LES JOURS QU'ON A DES CONFRERES VORNOIS QUI VIENNENT NOUS EPAULER »

A ça. Il aurait été stupide de demander aux lames marloises de venir se concentrer essentiellement à la capitale. Des soldats de Gravorn et et du Creux-Lac avaient donc fait le déplacement pour soulager leurs confrères. La réciproque était commune dans chacun des duchers lorsqu'une date de fête importante venait à réunir un grand nombre de visiteurs de tous territoires.

« DITES VOUS CONNAISSEZ LA TRADITION ? »

L'oeil noir de la jeune femme se fit un instant interrogatoire sous l’œil malin du patrouilleur. Qu'est ce qu'il allait lui sortir celui là.

« SI VOUS AVEZ PAS DE REPRÉSENTATION DE LA GRENOUILLE SUR VOUS ALORS... »


Agitant une main sous son nez en claquant des doigts, Solveig le coupa net. Allant chercher dans sa ceinture un ridicule papier ou était dessiné un cercle bizarrement mutilé, elle l'agita avec sécheresse.

« VOUS ETES CONSCIENT QUE NOUS SOMMES AU TRAVAIL N'EST CE PAS ? NON PARCE QUE J'AVAIS PRÉPARÉ CETTE CHOSE POUR TOUT CIVIL UN PEU TROP ÉMÉCHÉ NE FAISANT PLUS LA DIFFÉRENCE ENTRE COTON ET ACIER... VOUS EN ETES CONSCIENT, DITES MOI QUE VOUS L'ETES OU JE VOUS LE FAIS AVALER. »

Obligée d'hurler à son tour pour se faire entendre malgré les réclames des marchands, Solveig tenait fermement son bout de papier, les yeux écarquillés, en attendant une réponse satisfaisante. L'homme déchiffra à grande peine le dessin qui devait représenter une grenouille avec une moue dubitative.

« C'EST POUR L'AMBIANCE, VEUILLEZ M'EXCUSER PATROUILLEUSE EN CHEF RUTHVODA. »

Lachant un soupire exécrée d'en être arrivée là, la guerrière se décida pour nier l'existence du crétin notoire. Reprenant leur petite ronde, ils s'éloignèrent des voix tonitruantes. Elle avait vu les regards horrifiés de ses collègues et les comprenait assez bien. Malheureusement, connaissant la subtilité effrayante de certains hommes, Solveig s'était résolue a dessiner cette chose plutôt que de prendre le risque de tomber en face de ce genre de spécimen et engendrer une esquisse de rapport conflictuel. Elle avait d'autres chats à fouetter. Elle préférait encore se plier à une tradition enfantine que de devoir montrer aux imprudentes que de vouloir faire imiter une grenouille à des gens armés et barder d'acier était une mauvaise idée.

« Gardes ! Gardes ! »

Se retournant, encore en prise avec son mécontentement et de fatigue mentale, la vornoise s'obligea à ne pas accompagner son demi tour par un « quoi » tonitruent. Ce n'était pas digne d'elle ni de sa fonction, tout irait mieux après avoir déjeuner.

« On.. on m'a volé. Toute la caisse de … de monnaie préparée pour les... trrr transactions de la journée ! »

A bout de souffle, un homme, un marchand, venait de s'arrêter en face d'elle, crachant ce qui lui restait de poumons. A en juger par son air affolé et mal en point, il avait du courir jusqu'à apercevoir les premières capes bleues.

« Je vois. Donnez moi votre nom et le lieu exact du larcin que je puisse envoyer un de mes hommes sur place. Une description du voleur si vous l'avez vu aussi. Et la valeur exact de cette caisse. »

L'homme était si rouge qu'elle cru un instant qu'il allait exploser. Mais finalement un filet de voix lui donna les indications.

« Vous allez accompagner ce patrouilleur jusqu'au premier poste. Nous vous rejoindrons dans un bref délais. »

Pointant du doigt l'imbécile qui avait voulu se montrer festif, elle se tourna vers les quatre autres hommes qui l'accompagnaient. Trois furent envoyer immédiatement vers l'étale pour quadriller l'endroit et procéder à quelques arrestations correspondant au profil du voleur.
Un dernier patrouilleur vornois resta à ses cotés alors que les autres s'en allaient appliquer ses injonctions.

« Tu vas aller chercher des renforts … donne une description du voleur et dis leur d'encercler le marché. Qu'ils fouillent les personnes répondant à la description et qu'ils jettent un œil aux sacs. Si tu es assez rapide on peut encore le pincer. Quand tu auras terminé va fouiller les étales encore vide.La caisse pourrait être cachée au sein même du marché. Dis leur de m'envoyer les suspects au poste, je les interrogerai. »

Laissée seule, elle profita de cet instant pour plaquer ses mains sur ses lombaires quelques minutes. Après un énième soupire, la crinière blanche bien connue de Borderoc s'en alla à son tour.

Codage par Libella sur Graphiorum
Je suis : Merle Morsang,
Coursier itinérant

Merle Morsang

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Kerko Arinam by Dahlieka (modifié par Zhilla)

État d'Advictâme :
État éveillé

Inventaire de dés :
➔Dés d'éveillé : 6 [10 max]
➔Passage à la Transcendance : 2 [6 max]
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Reserve de point(s) :
451


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MessageSujet: Re: [14e jour de Bellune 1100] Le silence est d'or | Merle   [14e jour de Bellune 1100] Le silence est d'or | Merle EmptyMar 16 Oct - 22:39

Albatra, Duché de Marvier — 14 Bellune 1100


  Après des jours de préparatifs, la Fête de la Grenouille débute enfin pour de bon, et Merle a la ferme intention d’en profiter ! Ses plus beaux atours — c’est-à-dire sa tenue habituelle constituée d’une chemise large et d’un pantalon ample, mais pour l’occasion ornés de rubans verts, dont certains égayent également ses cheveux — sont de sortie, ainsi qu’une chevalière ornée d’une grenouille, achetée spécialement pour l’occasion et qu’un esprit taquin a affublée d’un sourire niais au stylet.
 
  Il y a quelque chose de particulier à cette fête, une atmosphère, une bonne humeur généralisée et contagieuse qui ne peut qu’amener le sourire aux lèvres de Merle. Bien sûr, ce n’est pas la seule fête des Trois-Lieux à avoir cet effet, et la Fête du Lac de Lackness n’a certainement rien à lui envier en terme d’ambiance, mais toute la différence se situe dans le contraste : les Lacquois sont, pour la plupart, des bons vivants tout au long de l’année, alors qu’au Marvier il y a un certain caractère exceptionnel qui plaît beaucoup à Merle.
 
  Le réveil a été matinal pour profiter autant que possible que cette journée, d’autant que les festivités seront écourtées par la chasse à la grenouille prévue plus tard, et cela fait donc déjà quelques heures que Merle et son drakalon flânent joyeusement dans les rues animées, et son estomac commence à tenter de lui faire savoir qu’il faudrait se calmer sur les échantillons gentiment proposés de droite et de gauche — jusque-là sans succès.
 
  Sans trop s’en rendre compte, leurs pas les ont menés dans un quartier un peu plus tranquille de la ville — ce qui, en cette période, ne veut pas dire grand-chose si ce n’est qu’ils peuvent maintenant marcher aisément sans avoir à jouer des coudes. Des interjections un peu plus loin attirent l’attention et un regard en indique la source : un gamin — c’est-à-dire à peine plus jeune que Merle, mais la différence suffit à sa fierté pour le qualifier de gamin — en train de courir dans sa direction, manifestement sans se soucier de qui il bouscule. Il a un peu la même allure que Merle d’ailleurs, des vêtements quelconques, un peu dégingandés, des cheveux sombres en bataille…
 
  Lorsqu’il arrive à son niveau, leurs regards se croisent, et il ralentit imperceptiblement, semblant jauger rapidement son vis-à-vis. Ces quelques secondes, à peine, suffisent apparemment car, après un éclair de reconnaissance dans son regard, le gamin l’interpelle d’un seul mot, bref et impérieux.
 
« COURS ! »
 
  Sans réfléchir, Merle hausse les épaules— pas le temps pour la pièce sur ce coup-là — et s’élance à sa suite, sans se soucier du drakalon resté sur place. S’il ne suit pas, ils sauront bien se retrouver, comme toujours. Un bref regard, curieux, en arrière lui indique la cause de cette course : la Garde. Ah. C’est embêtant. L’expérience lui souffle qu’il est généralement déconseillé de courir devant les Lames : ça a tendance à attirer leur attention plus qu’autre chose. Et à les énerver. Étonnamment, ils ne semblent apprécier que modérément l’exercice… Enfin, c’est un peu trop tard pour s’en inquiéter maintenant, et définitivement trop tard pour s’arrêter et tenter de leur expliquer la situation.
 
  Une pointe de vitesse permet à Merle de rattraper le gamin et de lui lancer un sourire complice, qui reste tristement sans réponse. Peut-être aurait-il mieux valu se concentrer sur sa course : un autre garde surgit du coin d’une rue juste devant les deux jeunes, qui dérapent de leur mieux pour ne pas se jeter directement dans ses bras. Les deux s’arrêtent à temps, mais se rendent compte bien vite que ça ne fait pas grande différence : les deux autres gardes qui leur couraient après les ont rattrapés, et il n’y aucune échappatoire. Le gamin semble prêt à se défendre becs et ongles, mais Merle l’interpelle d’une main sur l’épaule et secoue la tête de gauche à droite. Même sans connaître la situation, il y a une chose qui ne fait aucun doute : on n’a rien à gagner à se battre contre la Garde quand on fait comme un rat, à part des bleus et peut-être — si les gardes en questions ne sont pas trop regardants… — quelques fractures. Mieux vaut coopérer, et, dans le cas de Merle, essayer de comprendre de quoi il retourne.
 
  Malgré ses mains levées et son attitude aussi manifestement docile que possible, le garde qui leur a coupé la route attrape Merle fermement, au point de lui faire mal au bras.
 
« Ça suffit comme ça, assez courus les rats des rues. Maintenant vous allez venir bien gentiment avec nous. Comment tu t’appelles toi ? »
 
  Merle secoue la tête pour signifier son impossibilité à répondre, ce qui ne fait qu’énerver encore plus le garde qui le secoue brutalement avant que l’un des autres, tenant le gamin, ne lui fasse signe d’y aller moins fort.
 
« T’en fais pas, on saura vous faire parler. Allez en route. »
 
  Sans manière, et avec une efficacité manifeste, il lui attache les mains dans le dos, privant ainsi Merle de toute possibilité de communiquer. Enfin, pour le trajet ça n’aura pas grande importance, il n’y a qu’à espérer tomber sur quelqu’un de plus compréhensif une fois sur place…

Information lancers de dés : Information hors-RP :
Aucun lancer effectuéÇa me semblait un bon moment pour arrêter, mais n’hésite pas à me si tu préfères que j’avance plus. Smile
 
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