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 [Le 3 Bellune 1100] Onguents, bavardages et vieux grimoires

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Je suis : Daud Emerat,
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Daud Emerat

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Historien itinérant, mène des recherches sur les Temps Oubliés. Appel aux sources fiables et aux témoignages, non sérieux s'abstenir !

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MessageSujet: [Le 3 Bellune 1100] Onguents, bavardages et vieux grimoires   [Le 3 Bellune 1100] Onguents, bavardages et vieux grimoires EmptyJeu 18 Oct - 20:17

Le 3 Bellune 1100 à Albatra


Laissant la forêt des embrumes derrière lui, Daud rentra à Albatra l'esprit léger. Par chance, le cheval qu'il avait loué ne le fit pas courir à travers tout le Duché du Creux-Lac pour se laisser attraper. Leur voyage fut tranquille, ponctué de repas chauds, de nuits à la belle étoile et de rares rencontres. Aucun morgg à l'horizon, Naâme en soit remercié !

S'étant habitués à ce qu'il disparaisse parfois pendant des semaines entières, ses confrères érudits ne manifestèrent pas la moindre surprise en le voyant revenir tout couvert de poussière. Ses plus proches camarades l'accueillirent à grand renfort de rires et d'étreintes bourrues, lesquelles lui arrachèrent quelques grimaces. Les soins prodigués par la vagabonde rousse croisée dans les bois s'étaient révélés salvateurs sur l'instant, mais Daud ressentait encore un élancement douloureux dans son flanc. Comme deux jours s'écoulèrent à l'Académie – que l'historien occupa à régler la paperasse en retard – sans qu'il ne songe à s'occuper de ses vieilles blessures, son amie Java finit par prendre les choses en main.

Les poings sur les hanches, l'air réprobateur, la jeune femme le gronda plusieurs bonnes minutes en agitant un doigt mécontent sous son nez, menaçant de le conduire chez le docteur de la citadelle. La scène aurait pu être risible si Daud n'avait pas su son acolyte capable de mettre son plan à exécution. L'historien n'éprouvait guère de sympathie pour le médecin de l'Académie depuis que celui-ci lui avait brûlé une verrue sans le prévenir. « Il faut la cautériser pour l'empêcher de croître, monsieur Emerat ». Daud avait mis plusieurs jours avant de pouvoir remarcher normalement. Il avait encore la cicatrice sous sa plante du pied.

– Ca ira, merci, fit l'historien pour apaiser Java. J'irai acheter quelque chose.
– Et consulter quelqu'un !
insista son amie sans lâcher l'affaire.

Daud l'avait rassurée au mieux. Lui-même aurait pu continuer sans aller voir personne, mais l'hématome qui s'élargissait sur ses côtes avait l'air assez inquiétant pour que Java fasse preuve d'autant d'insistance. Ce devait valoir la peine de remettre ses recherches à plus tard pour mander les conseils d'un professionnel de la santé.

Le lendemain matin de cet échange musclé, Daud se retrouva dans la rue, emmitouflé dans sa cape de ville. Il déambula dans les rues d'Albatra au hasard, ne sachant trop vers qui se tourner. Finalement l'enseigne d'une boutique retint son attention. Un coup d'oeil à la vitrine le convainquit d'entrer : des fioles, des sachets et d'autres poudres soigneusement étiquetées témoignaient des compétences en pharmacopée du propriétaire des lieux. Il pourrait sans doute lui fournir quelque chose pour apaiser ses muscles et os endoloris, sans pour autant qu'il ait à toucher ou remettre en place quoi que ce soit.

Il flottait dans l'échoppe une odeur de plante séchée et de poussière. Cela lui rappela un peu le parfum des plus vieilles bibliothèques de l'Académie, et Daud se sentit aussitôt à l'aise. Avisant une silhouette derrière le comptoir, l'historien s'avança : il s'agissait d'un homme mûr, doté d'une crinière poivre et sel et d'un bouc élégant. Rassuré par la figure nette et sage du vendeur, le jeune homme le salua simplement :

– Bien le bonjour, sieur l'apothicaire. J'espère ne pas vous déranger au milieu d'une tâche, je cherche quelque chose pour apaiser un bleu… un hématome. Assez gros. Auriez-vous cela en magasin ?

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Je suis : Aubrien Ceadan,
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— Apothicaire ayant quelques connaissances en Herboristerie
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MessageSujet: Re: [Le 3 Bellune 1100] Onguents, bavardages et vieux grimoires   [Le 3 Bellune 1100] Onguents, bavardages et vieux grimoires EmptyLun 5 Nov - 11:40

Le 3 Bellune 1100 à Albatra


Quelques jours sont passés depuis que l’héritier au trône passa dans sa modeste boutique. Au souvenir de son visage ravi de pouvoir enfin pénétrer son sanctuaire, un sourire contenté releva les coins de sa bouche. Depuis qu’il le côtoie, jamais il n’avait pu le voir si heureux.

Mais cette liesse a dû disparaître. Le lendemain, le Prince fêtera son anniversaire. S’il ne participera pas au bal prévu par la reine, à cause de sa boitante, Ceadan se réserve une pensée pour Valérian. Il espère que sa décoction l’aidera à affronter son anxiété, sûrement à son paroxysme.

Alors qu’il s’est perdu dans ses pensées, le tintement du carillon le ramena à la réalité. Immédiatement, un sourire avenant, à l’attention du nouveau venu, étira sa bouche.

— Bien le bonjour, mon cher.

Il marqua un silence avant de continuer.

— Pas pour le moment.

Avant que son client ne daigne partir, il reprend aussitôt sur un ton qui se voulait rassurant.

— Cependant, je peux y remédier. Cela ne prendra que quelques minutes. Si vous voulez bien patienter.  

En silence, il va jusqu’à la table. Il attrapa un pot en verre et se dirigea dans la pièce attenante. Pendant qu’il pesait, il l’informa de ce qu’il élaborait.

— Je vous prépare une infusion à l’arnica. Il s’agit d’un anti-inflammatoire très puissant, soulageant les hématomes.

Pendant qu’il infusait les fleurs séchées dans l’onde bouillante, il poursuivit.

— Le hasard fait bien les choses. Je suis aussi un ancien enfant du savoir. Dans quelle branche êtes-vous ?

Ceadan se rendit compte que sa curiosité pouvait être mal prise.

— Si vous me trouvez trop indiscret, faites-le moi savoir.

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MessageSujet: Re: [Le 3 Bellune 1100] Onguents, bavardages et vieux grimoires   [Le 3 Bellune 1100] Onguents, bavardages et vieux grimoires EmptySam 10 Nov - 18:13

Le 3 Bellune 1100 à Albatra


L'apothicaire et propriétaire de la boutique était un homme à l'allure soignée et au bouc élégant. Daud apprécia aussitôt ses manières aimables et la simplicité avec laquelle il s'exprimait. L'artisan disparut dans une pièce attenante afin de préparer la décoction qu'il ne possédait pas en rayons après que l'historien lui ait confirmé qu'attendre ne serait pas un problème. Il n'était guère pressé et avait toute la journée devant lui. Tandis que l'apothicaire vaquait à ses occupations, Daud commença à flâner dans la boutique, lisant les étiquettes, admirant les esquisses qui décoraient certains flacons. L'odeur des plantes séchées était reposante après le brouhaha de la rue : le jeune homme appréciait ces moments de répit. De plus, la boutique était soigneusement organisée et bien entretenue. Un bel endroit.

Une infusion à l'arnica ! Daud leva les yeux au ciel et s'en voulut de ne pas y avoir pensé lui-même. Sa maladresse n'était un secret pour personne et il s'était fait de nombreux hématomes au cours de son adolescence avant qu'il n'apprenne à faire avec son corps dégingandé (Naâme soit loué, ses jambes avaient retrouvé des proportions acceptables avec l'âge adulte). Belaldur lui avait souvent laissé sur sa table de nuit un petit pot de cet onguent à l'odeur si agréable. Peut-être même était-ce ici que son mentor était venu chercher ces préparations ? La coïncidence serait amusante.

L'historien se retourna lorsque l'apothicaire mentionna l'Ordre du savoir, bien qu'il soit toujours seul dans la pièce. Daud baissa les yeux sur son torse : la broche signifiant son appartenance à l'Ordre ceignait toujours sa poitrine. Il oubliait très souvent qu'elle était là. Ainsi, cet apothicaire avait été sélectionné dans sa prime jeunesse lui aussi ? La plupart des Enfants du Savoir finissaient érudits ou professeurs et menaient des recherches à l'Académie. Mais la connaissance et l'art des plantes médicinales représentait un domaine très complexe à lui tout seul : ce n'était pas si étonnant que ça au final que l'un des enfants ait pu devenir apothicaire au terme de ses études. La sympathie que Daud éprouvait envers l'homme aux cheveux striés d'argent se renforça, et il répondit avec un sourire en coin :

– C'est toujours un plaisir de rencontrer un confrère. Je suis historien. Ne craignez pas d'être indiscret, au contraire : c'est agréable de pouvoir bavarder de ces sujets là avec quelqu'un qui a quitté l'Académie.

Il fit quelques pas dans la boutique jusqu'à se rapprocher d'un étalage où une dizaine de petits sachets en tissus diffusaient une odeur sucrée. Daud en saisit un et le renifla sans trop y prêter attention :

– Sauf si je me trompe, nous ne sommes pas vraiment de la même génération, nous n'avons pas dû occuper la citadelle en même temps. Je ne me rappelle pas avoir déjà croisé votre visage... mais avait-il réellement un con pour retenir le faciès de ses connaissances ? Pas du tout. Je vous disais que je suis historien : je mène des recherches sur les Temps Oubliés et je suis membre d'une équipe universitaire qui travaille sur le Mythe de l'Advictâme. J'alterne entre des périodes de travail à l'Académie, et des moments de recherche sur le terrain. J'en reviens, d'ailleurs, c'est un voyage compliqué par une échauffourée imprévue qui m'amène chez vous.

Il reposa le petit sachet et ajouta :

– Et vous ? Vous avez préféré ouvrir cette boutique et devenir apothicaire au terme de votre formation ?

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MessageSujet: Re: [Le 3 Bellune 1100] Onguents, bavardages et vieux grimoires   [Le 3 Bellune 1100] Onguents, bavardages et vieux grimoires EmptyDim 9 Déc - 22:32

Le 3 Bellune 1100 à Albatra


Sa question n’avait pas dérangé d’une quelconque manière son client. Aubrien en fut rassuré. Dans le cas où l’inverse aurait été possible, il se serait senti contrit. C’était fort rare qu’il se permît d’interroger ses chalands, de crainte de paraître trop intrusif. Tout le monde n’appréciait guère qu’on vienne s’immiscer dans sa vie privée.

— Je suis fort aise de savoir que je ne vous ai pas paru trop inopportun. Cela m’aurait rendu légèrement confus. A la base, je ne suis pas quelqu’un qui interroge trop mes clients.

A nouveau, il fit silence. Tout en surveillant l’infusion et le sablier, dont les grains de sable s’écoulaient, l’apothicaire porta une oreille attentive à Daud.

— Donc vous êtes historien ? C’est un métier qui doit être intéressant.

Les cinq minutes finirent par s’écouler. Ceadan, armé de chiffons, pris la cocotte, placée au-dessus de l’âtre et le posa sur la table, sur le dessous de plat. Il ne restait plus qu’a attendre que ça refroidisse.

— Je doute qu’on se soit croisé dans la citadelle. Comme vous avez dit, nous ne sommes pas de la même génération.

Un sourire vint relever les coins de sa bouche.

Je vois. Votre travail doit se révéler très enrichissant pour vous et non sans danger, au vue de votre hématome.

Afin que la chaleur de l’onde bouillante ne s’évanouisse plus facilement, Aubrien pris une tasse et versa, pas à pas, le contenu dans une autre marmite, plus petite, cette fois.

— L’apothicairerie appartenait à maître Cyman. Il m’inculqua son savoir, en complément de celui que j’ai acquis avec mon tuteur. J’ai hérité d’elle lorsqu’il décéda.

Il se souvenait encore de cet homme, qui le prit sous son aile, alors qu’il le connaissait à peine. En même temps que ces réminiscences, ressurgirent dans sa mémoire, l’image de sa défunte épouse et à fortiori, celle de ses enfants.

L’eau ne tardera pas à refroidir. D’ici quelques minutes, je pourrais filtrer l’eau et votre infusion sera prête.

Il poursuivit.

— Pardonnez-moi de vous faire attendre si longtemps.

Cinq nouvelles minutes passèrent. Dans un silence, presque religieux, Ceadan, à l’aide d’une écumoire, clarifia l’eau. Il mit le contenu dans une fiole en verre, qu’il boucha. Il la posa ensuite sur le comptoir.

— Ceci nous fera trois lieutons. Vous faut-il autre chose ?

Il rajouta sur le bois sombre, un petit sachet rempli de lavande sachet.

— Je vous offre ceci comme compensation de l’attente. Vous pourrez le mettre dans votre armoire. L’odeur repoussent les mites.

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Pardon pardon pour ce retard ;o;

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