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 [28 Dollune 1100] Vous reprendriez bien un peu de tarte aux pommes ?

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Je suis : Théa Morte-Branche,
cueilleuse, herboriste, résidente du village de Sombre-bois

Théa Morte-Branche

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Informations sur le personnage :
➔ Théa est une croquemite. Elle a des yeux jaunes, des dents effilées et des membres filiformes.
À noter : les croquemites ne sont pas appréciés par la population
➔ Âgée de 27 ans, mais fait plus jeune que son âge.
➔ Accompagnée par sa chienne, un grand berger.
➔ Réside à Sombre-Bois, entre Albatra et les marais sinistres.
➔ 3e don : Prémonition
➔ Elle est la princesse Sélène Hautiare, mais personne ne le sait sauf la Reine. Elle ressemble à son frère, le Prince Valérian.

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MessageSujet: [28 Dollune 1100] Vous reprendriez bien un peu de tarte aux pommes ?   [28 Dollune 1100] Vous reprendriez bien un peu de tarte aux pommes ? EmptyVen 13 Sep - 15:49

Vous reprendriez bien un peu de tarte aux pommes ? - 28 Dollune 1100



Albatra, la somptueuse. Albatra, la majestueuse. Albatra, la lumineuse.

Ce que les gens racontaient sur la Haute Capitale ne rendait pas grâce à sa grandeur, ni à sa richesse. Les longs bâtiments et les larges rues pavées étaient démesurément grands, les façades décorées des commerces et des habitations démesurément riches. Une fois les imposants remparts dépassés, Albatra donnait l’impression de vouloir vous engloutir tout entier. La ville et son architecture étaient à couper le souffle. Littéralement. La panique empêchait Théa de respirer normalement.

La petite herboriste marloise avait beau s’être psychologiquement préparée depuis des années, elle se sentit comme une minuscule, une ridicule, une insignifiante petite chose égarée loin de chez elle lorsqu'elle franchît la porte principale de la capitale. Tandis qu'elle mettait de la distance entre elle et les imposants remparts qui cerclaient la ville, Théa sentit une peur panique s'insinuer sournoisement dans sa poitrine. À l'instar d'une centaine d'autre passants, elle suivit l'artère principale d'Albatra, remontant la large avenue le nez en l'air et les yeux ronds. Elle avançait à un rythme lent qui lui permettait d'observer et détailler pour la première fois de sa vie la célèbre architecture de la capitale des Trois-Lieux, chaque centimètre carré de la grande citadelle valant la peine d’être longuement contemplé.

Théa n'avait jamais rien vu de comparable. Vivant depuis sa tendre enfance dans la profonde campagne marloise et s'aventurant rarement dans les grandes villes du royaume, la petite croquemite n'avait jamais vu d'architecture aussi démesurée. La peur et la panique l’emportaient toutefois sur l’émerveillement ou la fascination. Le regard ambré de la jeune femme se posait sur les pierres, les moulures ou les décorations sans réellement les voir, perdu face à cette immensité bruyante. Car plus encore que l’architecture, c’était la foule parcourant les rues de la capitale qui l’impressionnait.

Depuis toujours, le monde la terrorisait. Elle avait appris à juguler ses peurs d’enfants, mais n’avait jamais réussi à se débarrasser complètement du malaise qui la saisissait lorsqu’elle était entourée d’une masse d’inconnus, dont les regards finissaient toujours par se braquer inévitablement sur elle. Parfois, ce n’était que pour mieux se détourner d'elle. Mais d’autres fois, c’était pour mieux l’observer avec une curiosité malsaine. Elle ne savait pas franchement dire laquelle des réactions lui était la plus désagréable... Aujourd’hui, dans les rues de la Cité du Savoir, perdue parmi cette immensité de gens, elle se sentait misérable et pathétique. Elle aurait aimé se cacher dans le trou d’une petite souris pour ne plus avoir à subir les regards des passants.

La tâche n’était pas simple. Elle aurait pu ignorer les regards et se contenter de tracer sa route pour rejoindre le plus rapidement possible l’académie du savoir. Aïdan, son très cher Aïdan, l’y attendait avec impatience et leurs retrouvailles auraient suffi à lui faire tout oublier. L’érudit avait espéré cette visite depuis tant d’années, Théa avait fini par céder à ses suppliques. Elle avait toujours eu peur de se retrouver au cœur de cette immense ville, mais une petite partie d'elle-même était quand même curieuse de découvrir la Capitale. À de rares occasions, elle s’était même prise à imaginer que son séjour serait agréable. Durant plusieurs années, elle avait économisé pour pouvoir financer son voyage et une petite partie d'elle-même, bien enfouie derrière ses peurs et ses traumatismes, espérait pouvoir profiter librement des plaisirs de la ville grâce au fruit de son labeur. Elle, pauvre petite bouseuse campagnarde que les habitants d’Albatra ne cessaient de dévisager depuis son arrivée, s'était parfois amusée à rêver d'une vie de princesse citadine...

Mais pour rejoindre son ami, tracer sa route et ignorer les regards pesants, encore aurait-il fallu qu’elle connaisse la route menant à l’Académie et qu’elle ait eu un bon sens de l’orientation... Car la petite herboriste, fidèle à son habitude, avait joué de malchance et s’était perdue au premier carrefour venu. Quand elle se rendit compte qu'elle était perdue, son cœur se mit à danser dans sa poitrine et les larmes lui montèrent aux yeux. De nervosité, de frustration ou de rage – un peu tout ça à la fois. La démesure de la ville l'oppressait terriblement et elle se sentait à fleur de peau comme jamais, prête à craquer d'une seconde à l'autre. Un énième regard de travers pouvait précipiter la crise de panique et de tétanie au bord de laquelle elle se trouvait. Son souffle était coupé et elle se sentait en danger, sans raison apparente ou rationnelle. Elle se mit alors à pleurer sans un bruit.  

Théa sentit alors le contact chaud et humide de la langue d’Aïka sur sa main. Habituée aux crises de panique de sa maîtresse, la chienne avait appris à y faire face. Peut-être parce qu'elle comprenait que quelque chose d'anormal était en train de se produire chez sa maîtresse, ou peut-être parce qu'elle était elle-même stressée par le changement de comportement de la jeune femme... Doucement, elle tira sur les vêtements de Théa et émit des petits grognements plaintifs pour l’obliger à avancer. Il n’en fallut pas davantage à la petite croquemite pour se ressaisir. Elle repéra une place un peu excentrée, plus calme que les avenues passantes, donnant sur les arrières-boutiques ou les arrières-cuisines d'auberges ou de commerces. Une petite fontaine qui ne semblait pas fonctionner trônait au milieu de la place. Théa s'y dirigea et s’y assit le temps de reprendre ses esprits. Elle ouvrit sa besace d’herboristerie et commença à inventorier mentalement ses flacons et ses outils, vérifiant que tout était impeccablement ordonné et rangé. C’était un rituel qui lui permettait de calmer ses nerfs et sa respiration, de refroidir les idées de son esprit échauffé. Elle en profita pour sortir une fiole contenant un mélange d’essences de plantes qu’elle avait elle-même extraites. Elle déboucha le flacon et respira profondément son contenu – une odeur apaisante d’agrumes – avant de déposer quelques gouttes dans le creux de ses poignets. Elle les massa doucement et longuement, puis rangea le flacon. Le stress était toujours là, mais la crise avait été maîtrisée. Théa ne put s'empêcher de sourire, tout en caressant la tête de sa chienne, assise à ses pieds. Lorsqu'elle parvenait à faire refluer d'elle-même une crise, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir un sentiment de fierté.

Ce n'est pas encore aujourd'hui que je deviendrais un monstre, pensa-t-elle, en référence aux propos que sa mère adoptive lui jetait à la figure lorsqu'elle était enfant.  

Les minutes passèrent et Théa envisagea de reprendre la route. Elle prit une profonde inspiration pour se donner le courage de demander le chemin à quelqu'un, puis se leva avec une certaine forme de détermination dans le fond des yeux. Lorsqu'elle vit une jeune femme passer tout près d'elle, elle l'apostropha :

« Excusez-moi... »

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Le titre du sujet n'a absolument rien à voir, c'est un fait !  gneuu
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- Erudite/tutrice en zoologie ; connaissance en botanique
- née le 26 Cellune 1072 - 28 ans
- 1m72 - 68 kg
- célibataire
- don : élasticité
- défauts : exigeante; directive; entêté; hautaine
- qualité : méticuleuse; ingénieuse; pédagogue; observatrice

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MessageSujet: Re: [28 Dollune 1100] Vous reprendriez bien un peu de tarte aux pommes ?   [28 Dollune 1100] Vous reprendriez bien un peu de tarte aux pommes ? EmptyVen 20 Sep - 21:55

Vous reprendriez bien un peu de tarte aux pommes ? - 28 Dollune 1100



Ha Albatra. Il y avait longtemps qu’elle n’était pas sortie achetée quelques fournitures et profiter de cette excuse pour flâner dans les rues élégamments construites. A vrai dire, elle n’avait jamais réalisé la richesse qu’était la capitale du Marvier que quand elle s’était rendue à Creux-Lac. Et encore n’avait-elle pas visité le Gravorn … Mais à présent de retour, elle se trouva un intérêt nouveau pour l'architecture. Une fierté nouvelle emplissait son cœur et elle se sentait encore plus ragaillardie de savoir que son travail permettait de contribuer à quelque chose de plus grand encore. Albatra, la ville des survivants, du savoir, de la richesse, de l’équilibre, de l’évolution.  

Mais un soupçon inquiet agitait également son esprit. C’est en se rendant compte de la chance que l’on a, qu’on finit par avoir peur de tout perdre. D’avoir rencontré l’héritier, Ophélia ne pouvait s’empêcher des pensées négatives quant à l’avenir du duché. Elle pensait sincèrement ce qu’elle lui avait dit ce jour-là mais doutait de la faisabilité de changer un esprit aussi pétrît par les convictions de son entourage sur son incapacité à faire un bon dirigeant. Il fallait pourtant qu’un changement opéra rapidement car diriger trois duchés aussi différents nécessitaient autant de douceur que de poignes, autant de connaissances que d’ouverture d’esprit, d’honnêteté que de malice et surtout des talents d’orateur. Celui qui n’arrive à se faire entendre ne pourra jamais diriger qui que ce soit. Malheureusement, le Prince était entouré d’inutiles professeurs car si un seul d’entre eux avait ne serait ce que prit le temps de l’observer, il aurait compris que ce dont le jeune homme avait besoin, c’était d’être écouté et rassuré. Il avait besoin d'un tuteur, comme un jeune plant pour l'aider à grandir dans la bonne direction. Et les conseillers qui lui piquaient ses idées éhontément au lieu de soutenir leur futur suzerain … Rien qu’à cette idée, l’érudite se massa la tempe. La reine Hautiare s’était-elle entourée des plus incompétents pour qu’ils se rabaissent à cela ? Et malgré tout le respect pour la dirigeante, elle ne pouvait que regretter amèrement qu’elle ne composa pas avec ce qui lui restait. Elle avait perdu un fils, elle risquait d’en perdre un autre et de conduire le royaume à sa perte en abnéguant les capacités du cadet.  

Ophélia soupira lascivement. Voilà qu’elle s’était mise dans une sacrée mauvaise humeur. Elle paya les fournitures d’écriture au marchand qui s’impatientait à la voir ainsi se perdre dans des considérations politico-sociales. Une fois ses achats rangés dans sa besace, elle entreprit de reprendre sa route vers l’Académie en prenant les ruelles qu’elle savait les moins fréquentés pour ne pas avoir à esquiver tous les touristes venus admirés la capitale. C’est d’un pas déterminé qu’elle arriva sur une petite place qu’elle s’apprêtait à traverser sans un regard pour autrui quand elle fut apostrophée par une voie timide. Son naturel n’avait jamais été de tendre la main aux gens dans le besoin, sélection naturelle oblige, aussi fusilla-t-elle du regard la pauvre femme. Elle s’apprêtait d'ailleurs à lui répondre qu'elle n'avait pas de temps à perdre quand elle fut frappée par les pupilles couleurs d’or liquide et les canines légèrement apparentes derrière le sourire mal assuré de la jeune femme. Elle n’eut aucun mouvement de recul malgré toutes les histoires d’horreur dont elle avait eu vent. Les animaux sauvages – les morggs mis à part – ne lui avaient jamais fait peur. Elle s’était retrouvée à quelques mètres d’une meute de loup et c’était autrement plus impressionnant que de se retrouver face à une frêle croquemite. Par contre, la flamme de la scientifique brilla dans son regard. Jamais encore il ne lui avait été donné de rencontrer un spécimen atteint de cette maladie. Son intérêt était soudainement piqué à vif et c’est d’un œil attentif et neuf qu’elle détailla son interlocutrice. Les membres étaient longs et filiformes, des yeux jaunes cerclés de rouge, des canines dignes de celle d’un carnivore … En fait, cela lui rappelait étrangement les makicorres. Ophélia ne pouvait se retenir plus longtemps et s’avança dans un geste vif et précis pour découvrir les lèvres de la jeune femme afin d’admirer la dentition, lâchant un simple “Permettez ?” plus pour la forme car elle n’attendit pas de réponse.

“- C’est fascinant.”  
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J'espère que Théa ne va pas s'enfuir en courant. Si ma réponse te bloque en quoi que ce soit, n'hésite pas à me faire signe par mp !
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MessageSujet: Re: [28 Dollune 1100] Vous reprendriez bien un peu de tarte aux pommes ?   [28 Dollune 1100] Vous reprendriez bien un peu de tarte aux pommes ? EmptyDim 13 Oct - 18:34

Vous reprendriez bien un peu de tarte aux pommes ? - 28 Dollune 1100



La détermination de la petite croquemite fondit comme neige au soleil lorsque la jeune femme qu’elle avait apostrophée se retourna en braquant vers elle des prunelles assassines. Théa sentit ses résolutions et son courage disparaître, alors qu’elle se ratatinait sur elle-même pour se faire oublier. Le malaise et la honte empourprèrent ses joues, puis lui firent baisser les yeux et la tête. Elle n’était que soumission et docilité, de peur d’attiser le courroux de cette femme. Quelle malchance elle avait ! Tomber sur une mégère prête à sortir les griffes à la moindre sollicitation alors qu’elle ne désirait qu’un tout petit renseignement de rien du tout...

Elle tenta de bredouiller quelques excuses, mais ne parvint pas à articuler grand-chose d’intelligible. Pendant que ses prunelles mordorées demeuraient inflexiblement rivées vers le sol, pour ne surtout pas recroiser le regard sombre de la citadine, Théa ne remarqua pas que la noirceur de ses grands yeux noisettes s’était transformé en éclat vif, lumineux et intéressé. Elle se sentit observée, scrutée, étudiée, jugée dans le moindre petit détail par la passante, mais ne montra pas assez de courage pour redresser la tête.

Elle s’évertuait encore à essayer de formuler d’une voix audible et compréhensible son regret de l’avoir importunée quand la jeune femme supprima la distance qui les séparait. Théa retint son souffle et releva enfin les yeux pour affronter « le danger » qui venait à sa rencontre, effectuant instinctivement un pas vers l’arrière. Simple réflexe inné de survie ou de préservation. Pourtant, le grotesque de la scène qui suivit la cloua sur place, tétanisée et incapable de réagir. Plusieurs secondes lui furent nécessaires pour qu’elle comprenne, pour qu’elle réalise réellement, ce que cette femme était en train de lui faire.

Elle était en train de lui examiner les dents.

Comme une bête de somme qu’on s’apprête à acheter.

La colère balaya tout sentiment de honte, toute tentative de soumission, toute forme de docilité. Théa repoussa violemment la main qui s’était aventurée jusqu’à elle, puis bouscula plus violemment encore la jeune femme au niveau de l’épaule pour la faire reculer. Les traits déformés autant par l’incrédulité que par la rage, la croquemite ahanait comme un animal enragé.

« Non, mais c’est quoi votre problème ?! hurla-t-elle à la face de la citadine. »

L’agressivité et la colère n’étaient pas les sentiments qui posaient le plus problème à la cueilleuse d’ordinaire, son hyperémotivité croquemite se traduisant la plupart du temps par des crises d’angoisse, des attaques paniques ou des torrents de larmes. Mais comme pour tous ses congénères, ses émotions étaient exacerbées dans les moments de stress. L’animosité et la fureur ne faisaient pas exception et ses accès d’humeur pouvaient être désastreux.

Depuis qu'elle était adulte, jamais Théa ne s'était sentie aussi insultée et offensée par l'attitude de quelqu'un à l'égard de sa maladie – même si, lorsqu'elle n'était qu'une enfant, ce genre de mésaventure ne lui était pas inconnue. L'attitude de cette femme ravivait d'anciennes blessures mal cicatrisées.   

« Si vous vous avisez de me toucher encore une fois, j’ordonne à ma chienne de vous bouffer la main, c’est compris ? gronda-t-elle, le doigt pointé vers la passante en signe de menace. »

Électrisés par l’ambiance survoltée et les éclats de voix, les poils du molosse se hérissèrent sur son dos, comme pour venir appuyer l’avertissement de sa maîtresse.

« Bordel, ces citadins sont des tarés ! maugréa-t-elle en faisant volte-face, plantant là la jeune femme. »

La rage avait tendance à la rendre grossière. Elle fit trois pas pour s’éloigner, furibonde, puis siffla sa chienne pour qu’elle vienne à ses pieds.

« Allez, Aïka ! On trouvera bien quelqu’un de plus civilisé pour nous dire comment se rendre à l’Académie. »  


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Encore désolée pour l'attente!
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MessageSujet: Re: [28 Dollune 1100] Vous reprendriez bien un peu de tarte aux pommes ?   [28 Dollune 1100] Vous reprendriez bien un peu de tarte aux pommes ? EmptyDim 27 Oct - 16:37

Vous reprendriez bien un peu de tarte aux pommes ? - 28 Dollune 1100



Avait-elle senti le malaise de la croquemite lors de son examen ? Évidemment mais cela ne l’a pas empêcher de continuer. Après tout, si son regard la dérangeait tant que cela, elle n’avait qu’à le lui dire. Qui ne dit mot, consent. Enfin, qui ne parle pas de façon intelligible est consentant. Bien sûr, qu’elle avait conscience que ce n’était certainement pas la meilleure façon d’apprivoiser la jeune femme - pour pouvoir ensuite l’étudier avec son accord - mais en même temps, elle se sentait tellement exaltée par cette rencontre fortuite ! Jamais encore elle n’en avait vu d’aussi prêt ! C’était comme découvrir une espèce rare ou alors un individu rendu exceptionnel par son anomalie. Après tout, une partie de son travail se basait sur les exceptions pour prouver des théories. Elle s’était évertuée à trouver des similitudes dans des cas qui pouvaient sembler bien différents les uns des autres.

Il y eut un instant de blanc entre le moment où elle put observée à sa guise la dentition de la croquemite avant d’être repoussée violemment. Elle chancela de quelques pas en arrière et marqua un temps d’arrêt, aussi stupéfaite que incrédule, ne saisissant pas la raison de ce geste et de cette violence. L’hyperémotivité de ce genre de personne était-elle donc une réalité ?

En même temps, ce n’était pas la première fois qu’elle éveillait l’animosité de ces compères alors ce n’était peut être pas la maladie qui s’exprimait. Dur de savoir. En tout cas, l’érudite n’esquiva aucun geste pour ne pas aggraver son cas. Surtout que les menaces proférées semblaient réellement sincère. Elle ne tenait pas spécialement à sentir la morsure puissante dans la chienne dans sa cuisse ou son bras. Le jeu n’en valait pas la chandelle. En plus, l’animal semblait déjà prêt à lui sauter à la gorge.

Puis la jeune femme fit demi-tour, rappelant le molosse pour partir en quête de gens plus … civilisés ? Ha ! C’était donc là le problème ?! C’est vrai qu’à bien y réfléchir, elle n’aurait guère apprécié d’être la cible de ses investigations à la place de la croquemite. Effectivement, elle avait été quelques peu grossières. Une fois n’était pas coutume, Ophélia rattrapa son interlocutrice pour lui présenter ses excuses. Enfin, elle resta à une certaine distance pour ne pas risquer un coup de croc mal avisé, de l’une ou de l’autre d’ailleurs. La prudence était mère de sûreté disait-on.

“- Je vous prie d’accepter mes excuses, votre réaction est légitime. Je n’aurai pas dû vous examiner sans votre consentement mais comprenez moi, vous êtes un être exceptionnel comme il ne m’avait pas été donné de rencontrer jusqu’alors. Je n’ai pu contenir mon intérêt à votre égard. Après tout, en tant qu’érudite, c’est quasiment un devoir d’étudier tout cas pouvant faire avancer mes théories.”

Elle marqua un temps d’arrêt pour réfléchir à une façon de se faire pardonner (pour mieux pouvoir par la suite étudier la jeune femme) :

“- Vous souhaitiez quelque chose tout à l'heure, je ferai ce que vous voudrez pour me faire pardonner de ma grossièreté si vous acceptez encore ma compagnie. Mais j’aimerai sincèrement apprendre plus sur vous. Imaginez, si nous comprenons pourquoi vous êtes une croquemite alors peut être pourrions-nous trouver un remède ou un moyen de prévenir ce genre de risque !”


A nouveau, la savante s’exaltait sans se rendre compte de la portée de ses paroles. Après tout, qui ne pouvait pas être aussi enthousiaste qu’elle à l’idée de découvrir ce que nul autre n’avait trouvé jusqu’ici ? D’autant que la croquemite elle-même pourrait en retirer un bénéfice ultérieur.


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Désolée pour l'attente ><
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MessageSujet: Re: [28 Dollune 1100] Vous reprendriez bien un peu de tarte aux pommes ?   [28 Dollune 1100] Vous reprendriez bien un peu de tarte aux pommes ? EmptySam 23 Nov - 16:58

Vous reprendriez bien un peu de tarte aux pommes ? - 28 Dollune 1100



Enflammée par l'intensité de sa rage, Théa s'arrêta aussi brusquement qu'elle s'était remise en route lorsqu'elle réalisa que la jeune femme avait l'outrecuidance (ou la stupidité) de la rattraper. Le visage cramoisi par la colère, la respiration bruyante, la croquemite braqua un regard mauvais sur elle, prête à hurler de plus belle pour bien faire passer le message : ses menaces précédentes n'étaient pas un avertissement en l'air et elle ferait mieux de prendre ses jambes à son cou si elle ne voulait pas que les crocs d'Aïka lui laissent une belle cicatrice sur un endroit dodu de son anatomie - mollet ou fessier, à la convenance de sa chienne.

Si la jeune femme aux cheveux roux se montrait suffisamment arrogante pour ne pas en rester là et pour oser riposter aux menaces de Théa, elle n'était quand même pas assez crétine pour s'approcher trop près. Et à la grande surprise de la cueilleuse, elle lui présenta ses excuses. L'expression de son remords doucha les velléités belliqueuses de la croquemite, qui sentit sa colère redescendre en flèche pour se transformer peu à peu en confusion. Elle cligna des cils plusieurs fois, comme si elle n'en croyait pas ses yeux ni ses oreilles. Profondément décontenancée face au discours de la jeune femme, qui se présenta comme une érudite, Théa ouvrit plusieurs fois la bouche pour exprimer quelque chose, mais son esprit ne suivait pas le cheminement de ses émotions. D'ailleurs, elle doutait que son interlocutrice lui aurait laissé l'occasion d'en placer une, car elle débitait ses paroles avec un enthousiasme et une jubilation passablement malsaine.

– Je...

...ne suis pas un être exceptionnel, termina-t-elle mentalement, incapable de suivre le rythme effréné de l'érudite. Pour exprimer sa perplexité, elle se contenta de faire les yeux ronds et d'entrouvrir la bouche chaque fois que l'érudite évoquait quelque chose de bizarre ou d'improbable.

Et puis soudain, les idées de Théa parvinrent à s'imbriquer les unes aux autres, comme les pièces d'un puzzle. Les émotions laissèrent place à la logique et elle comprit subitement quelque chose. Quelque chose d'important pour elle. Au point que toute trace de colère disparut dans son attitude, dans son regard ou même dans le timbre de sa voix. Au contraire, les paroles de l'érudite avaient attisé sa curiosité, en même temps qu'elles suscitèrent un sentiment bien plus puissant : l'espoir.

– Vous... vous faites des recherches sur la croquemitie ?

La rondeur de ses yeux exprimait à présent une attente sincère, impatiente, contenue, comme si elle n'osait pas trop y croire. Depuis plusieurs années, elle économisait pour venir séjourner à la Capitale. Pas seulement dans le but de rendre visite à Aïdan ou de faire du tourisme, non, elle espérait surtout en apprendre plus sur sa maladie. Elle avait le projet de rencontrer des érudits de l’Académie pour savoir si des recherches étaient menées sur la croquemitie. Dans l'espoir de trouver un remède. Elle n'arrivait pas à croire que la femme qu'elle avait eu envie de trucider quelques minutes plus tôt s'intéresse à la même chose qu'elle ! Un sourire un peu niais dessiné sur le visage, Théa restait bouche bée, suspendue aux lèvres de l'érudite et oubliant tout le reste au passage.


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Encore désolée pour l'attente! (j'espère que je n'aurais pas à dire ça à chaque fois [28 Dollune 1100] Vous reprendriez bien un peu de tarte aux pommes ? 434837 N'hésite pas à me MP si tu veux que je rajoute un peu de matière (Théa est peu bavarde quand elle est stupéfaite o/)
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MessageSujet: Re: [28 Dollune 1100] Vous reprendriez bien un peu de tarte aux pommes ?   [28 Dollune 1100] Vous reprendriez bien un peu de tarte aux pommes ? EmptyVen 14 Fév - 13:59

Vous reprendriez bien un peu de tarte aux pommes ? - 28 Dollune 1100



Il n’y avait qu’à observer l’intensité du regard de la croquemite pour comprendre que sa colère n’était pas encore entièrement redescendue. Heureusement pour la marloise, ses paroles eurent l’effet escompté. Tout d’abord, son interlocutrice se détendit significativement. Son expression haineuse s’était transformé en une sincère confusion - et qui ne l’aurait pas été face à Ophélia en ce moment-même- et elle ressemblait de plus en plus à un poisson que l’on aurait jeté hors de l’eau. L’érudite n’était pas peu fière de son effet. Voilà qu’elle avait l’entière attention de la jeune femme. Peut-être qu’avec encore quelques arguments bien amenés, celle-ci donnerait son accord pour se laisser examiner d’autant qu’elle avait l’air assez simplette ? Rien que cette idée la faisait frémir de plaisir et d’exaltation. En plus, la voilà qui lui brandissait une sacré perche. Malgré la forte tentation de se servir de cette question pour gagner la confiance de la jeune femme, Ophélia s’abstient de mentir. Elle avait en horreur ce genre de personne et ne tenait pas à les imiter, même pour servir ses propres intérêts. Aussi, répondit-elle de la façon la plus honnête qui soit :

“- Non, pas exactement. Je suis zoologue. Mes travaux sont surtout orientés sur l’évolution des espèces et comprendre pourquoi nous sommes telles que nous sommes aujourd’hui. C’est assez complexe à expliquer mais plus nous en savons sur le passé, plus nous comprenons le présent. Voilà l’idée générale. Dans votre cas, c’est assez similaire. Votre aspect physique n’est pas sans rappeler certains traits bestiaux. En partant de ce constat de base, nous pourrions émettre plusieurs hypothèses que nous pourrons soit creuser, soit invalider en fonction de ce que vous pourrez nous apprendre. Vous comprenez ? Et comme je suis intimement convaincue que nous avons tous autant que nous sommes des traits animals en nous, il me serait encore plus intéressant de pouvoir en apprendre sur vous …”

Elle fit une pause, histoire que la croquemite puisse intégrer toutes ces informations avant d’enchaîner avec son argument fatal :

“ Bien sûr, certains de mes confrères étudient les maladies touchant les trois-lieutins et je pourrais vous les présenter si tel est votre souhait mais leur réaction risque d’encore plus vous déplaire que la mienne. Ce sont avant tout des hommes de lettre, alors vous comprenez, ils risquent d’être quelques peu … effrayé. Vous savez, la plupart d’entre nous ne vivent que plonger dans leur livre … Ça nous détache un peu de la réalité … Ce n’est certes pas une excuse mais cela explique également mon comportement.”

Elle lui adressa un franc sourire et lui offrit sa main pour la saluer :

“ Si vous me le permettez, je vais reprendre depuis le début. Je suis Ophélia Valoriel et je suis à votre disposition. Enchantée de faire votre connaissance …”

Elle lui laissa la possibilité de lui décliner son identité.



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Voilà enfin une réponse ! Je vais essayer de reprendre un rythme plus régulier /o\
Je suis : Théa Morte-Branche,
cueilleuse, herboriste, résidente du village de Sombre-bois

Théa Morte-Branche

État d'Advictâme :
État éveillé

Informations sur le personnage :
➔ Théa est une croquemite. Elle a des yeux jaunes, des dents effilées et des membres filiformes.
À noter : les croquemites ne sont pas appréciés par la population
➔ Âgée de 27 ans, mais fait plus jeune que son âge.
➔ Accompagnée par sa chienne, un grand berger.
➔ Réside à Sombre-Bois, entre Albatra et les marais sinistres.
➔ 3e don : Prémonition
➔ Elle est la princesse Sélène Hautiare, mais personne ne le sait sauf la Reine. Elle ressemble à son frère, le Prince Valérian.

Inventaire de dés :
➔Dés d'éveillé : 10 [10 max]
➔Passage à la Transcendance : 1 [6 max]
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MessageSujet: Re: [28 Dollune 1100] Vous reprendriez bien un peu de tarte aux pommes ?   [28 Dollune 1100] Vous reprendriez bien un peu de tarte aux pommes ? EmptyMar 10 Mar - 12:07

Vous reprendriez bien un peu de tarte aux pommes ? - 28 Dollune 1100



– Non, pas exactement. Je suis zoologue…

– Ah… soupira la croquemite, la déception faisant disparaître le sourire niais qui s’était peint sur son visage quelques secondes plus tôt. Inconsciente de la manipulation subtile à laquelle s’adonnait son interlocutrice, Théa écouta la savante se perdre dans un autre fastidieux monologue, sans toutefois comprendre tous les tenants et aboutissants de cette conversation à sens unique. La petite cueilleuse n’était pas aussi simplette qu’une vornoise sans éducation, mais elle n’avait pas pour autant l’habilité, l’éloquence et l’intelligence de l’érudite qui se tenait en face d’elle. Le sens de certaines explications lui échappait, mais Théa comprenait suffisamment pour se sentir insultée une nouvelle fois quand son interlocutrice évoqua les « certains traits bestiaux » présents dans son physique. Ses joues s’empourprèrent de plus belle et ses sourcils se froncèrent – à la fois de désapprobation et de vexation, mais l’érudite poursuivit son discours sans arrêter, peut-être même sans le remarquer.

– Vous comprenez ?      

Théa ouvrit la bouche pour répondre qu’elle n’était pas certaine de tout saisir, mais la question semblait purement rhétorique, la savante ne lui laissant pas le temps de répliquer quoi que ce soit. La croquemite commença à se dandiner, se balançant d’un pied sur l’autre, légèrement mal à l’aise face à ce flot de paroles et d’informations. La citadine marqua une pause, ce qui permit à Théa de reprendre son souffle – comme si c’était elle qui avait besoin de reprendre sa respiration après une longue tirade. Le silence ne demeura toutefois pas longtemps, l’érudite reprenant le fil de sa pensée. L’espoir de rencontrer des spécialistes des maladies trois-lieutaines eut à peine le temps de ressusciter chez Théa qu’il était déjà étouffé par les révélations de la zoologue. L’herboriste pencha légèrement la tête de côté pour se gratter le cou, un geste qui témoignait de sa perplexité et de son embarras. Elle était surprise, pour ne pas dire extrêmement déçue, d’apprendre que les médecins marlois n’étaient pas des gens de terrain. Comment pouvaient-ils se prétendre spécialistes s’ils ne rencontraient jamais les malades ? C’était un mystère qu’il lui faudrait éclaircir en temps et en heure, quitte à se servir des relations d’Aïdan pour ne pas subir les réactions contre lesquelles son interlocutrice la mettait en garde.

Théa adressa un petit sourire en coin à la jeune femme lorsqu’elle tenta d’expliquer et d’excuser son comportement des minutes précédentes par le fait qu’elle était avant tout une femme de lettres, peu habituée au contact humain. Théa haussa doucement les épaules, comme pour lui dire que ce n’était pas si grave et qu’elle ne lui en tenait déjà plus vraiment rigueur, puis attrapa la main qu’elle lui tendait pour la saluer.

– Enchantée, Mademoiselle Valoriel. Je m’appelle Théa Morte-Branche et je viens du petit village de Sombre-Bois. Je suis cueilleuse et herboriste, ajouta-t-elle. Je n’ai sans doute pas tout compris dans votre discours, mais je suis venue à la Capitale pour en apprendre plus sur ma maladie. Si vous pouvez m’aider, alors je vous en serai reconnaissante. Je n’ai pas vos connaissances, ni votre expérience, alors je m’en remets à votre jugement.

Après tout, les érudits étaient des personnes respectables et respectées, il était normal de leur faire confiance, non ? Dans sa grande naïveté, Théa ne pouvait pas soupçonner qu’Ophélia cherchait à la manipuler. Toutefois, elle se garda bien de révéler qu’elle avait mené ses propres recherches et consigné ses observations durant plusieurs années dans un carnet dédié. Elle n’en parlerait pas avant d’être certaine des intentions de la personne en face d’elle.

– Mais les recherches sur la croquemitie ne sont pas la seule raison de ma présence à Albatra, précisa-t-elle. Je suis venue rendre visite à un ami, un érudit comme vous. Je désirais rejoindre l’Académie pour le retrouver, mais je me suis perdue… Peut-être pourriez-vous me montrer le chemin ? Nous pourrions en profiter pour discuter sur la croquemitie. Enfin... si votre emploi du temps le permet.   


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