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 [10 Bellune 1099] Le désespoir d'un parent

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Je suis : Ophélia Valoriel,
Zoologiste, tutrice pour l'Ordre du Savoir, résidente d'Albatra

Ophélia Valoriel

Crédits avatar :
carolinejiart

État d'Advictâme :
État éveillé

Informations sur le personnage :
- Erudite/tutrice en zoologie ; connaissance en botanique
- née le 26 Cellune 1072 - 28 ans
- 1m72 - 68 kg
- célibataire
- don : élasticité
- défauts : exigeante; directive; entêté; hautaine
- qualité : méticuleuse; ingénieuse; pédagogue; observatrice

Mon histoire

Inventaire de dés :
➔Dés d'éveillé : 8 [10 max]
➔Passage à la Transcendance : 1 [6 max]
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884


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MessageSujet: [10 Bellune 1099] Le désespoir d'un parent   [10 Bellune 1099] Le désespoir d'un parent EmptyMer 13 Mar - 18:46

Le désespoir d'un parent - 10 Bellune 1099 Information hors-RP :
Rien à signaler
Information lancers de dés : Rien à signaler  


Voici une semaine que tout le quartier ne fermait plus l’œil de la nuit sauf certains au sommeil heureux et facile. Le manque de sommeil se ressentait surtout chez la famille Valoriel - notamment Ophélia dont l'humeur était massacrante - dont l'appartement était mitoyen à celui des nuisances sonores. Pas de troupe de fanfares, pas de maladie bizarre, juste une nouvelle famille qui venait d'emménager avec un nouveau-né. Si on demandait l'avis de la savante, ses nouveaux voisins avaient été viré de leur précédent logement à cause du tapage que faisait le bambin et elle serait pas contre de le reproduire ici. D'ailleurs, elle comptait bien leur dire sa façon de penser après une énième nuit à ne point dormir.

La jeune femme se tenait devant la porte voisine de son appartement, s'apprêtant à frapper mais la porte s'ouvrit avant qu'aucun coup ne soit donner. Le visage qui apparut dans l’entrebâillement était celui d'une jeune femme qui aurait pu être jolie si elle n'avait pas une mine aussi affreuse, la toilette négligée, les cheveux en bataille, tenant un enfant endormi dans ses bras. O' qui ne s'attendait pas à ce genre de scène vit sa colère diminuer un peu, surtout face au soulagement qui teintait le visage de sa voisine.

« - Vous êtes la nourrice ?! Ho par Naâme, on ne vous attendait plus ! Tenez, prenez le, j'ai enfin réussi à l'endormir, je vous apporte son sac.
- Hein ? No-non … » Mais elle venait déjà de lui refourguer le paquet sans écouter ce qu'elle disait, trop pressé de regagner sa liberté.
« - Merci, merci mille fois, là voilà ses affaires. Je vais enfin pouvoir sortir ! Chéri, elle est là, on y va ! »annonça-t-elle à quelqu'un dans la pièce derrière elle avant de se tourner vers la jeune femme « On le récupère ce soir. » Elle embrassa son fils sur le crâne et s'échappa aussi rapidement, suivi par son mari, laissant Ophélia sur le pas de la porte, incrédule. La première pensée qu'elle eut quand l'état de sidération passé, c'était que ces jeunes parents étaient inconscient de laisser leur bien le plus précieux à une inconnue, puis, en y réfléchissant, il devait vraiment en avoir besoin.

Elle posa son regard sur le visage innocent et endormi. Comment un si petit être pouvait se transformer en un monstre aussi bruyant ? L'érudite poussa un profond soupire en échappant un "putain" de désespoir en réalisant qu'elle ne pourrait pas se débarrasser de ce paquet encombrant. Vu qu'elle n'avait d'autres choix, elle ramena le monstre dans sa demeure et l'installa dans son landau avant de se laisser tomber dans le fauteuil en face, le surveillant avec une tête maussade. Sans s'en rendre compte, elle s'assoupit et fut réveillée en sursaut par une porte claquant bruyamment. Elle ne fut pas la seule à avoir eu peur car le nouveau-né se mit à hurler à pleins poumons.

«- Ouah ! Qu'est ce qui se passe ici, un nouveau système d'alerte ?
- Aaron, c'est malin, tu l'as réveillé ! »

Son frère entra dans la pièce, stupéfait de la voir tenir un enfant dans ses bras en essayant de le consoler maladroitement, en lui expliquant que ce n'était que lui :

« - Je suis partie si longtemps que ça … ?
- Mais non, ce sont les voisins, ils m'ont refilé ce morpion en pensant que j'étais la nourrice qu'ils avaient fait appeler …
- J'attends de voir ça, toi avec un bébé, tu sais tu pourras lui parler autant que tu veux, il captera rien de ce que tu dis … Hmm … Tu sens pas quelque chose ... »

En effet, une mauvaise odeur se répandait comme les brumes du Marais Sinistre dans la pièce.

« - Tu ne crois quand même pas que ... »

Le sourire d'Aaron valait toutes les affirmations du monde. La jeune femme posa le bébé sur le sofa et entreprit de défaire les langes. L'odeur qui s'en dégageait lui laissa échapper un « mortecouille » peu élégant qui fit éclater de rire son frangin qui ouvrit les fenêtres en dernier recours avant de s'échapper de la pièce. Avec une grimace de dégoût, O' entreprit de nettoyer et de changer le morveux qui avait trouvé un nouveau jeu : tirer ses boucles. Cette tâche accomplie et l'objet du crime jeté, elle le prit à bout de bras pour le porter à sa hauteur :

« - Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire de toi ? Sérieusement, tu ne sais t'exprimer que par des babillements ou des pleurs ... »

Ne voyant pas ce qu'elle pouvait faire avec le bambin, O' décida de sortir pour une promenade au grand air en espérant que ça le fatigue assez pour qu'il tomba de sommeil après - et ainsi avoir la paix – et mis son plan à exécution.

Si le petit monstre avait l'air heureux de cet initiative, gazouillant gaiement dans son landau et faisant le joli cœur à toutes les demoiselles qui se penchaient au dessus de lui, la Marloise n'était pas du tout de cet avis. Depuis qu'ils étaient sortis, elle était arrêtée tous les cinq mètres par toutes les commères du quartier que même des regards assassins ne parvenaient pas à faire fuir. C'était des discussions lacrimables à coup de « il s'appelle comment ? », « il a quel âge ? », « fait-il ses nuits ? », « il vous ressemble », « il commence à faire ses premières dents le pauvre chéri », « regardez moi ce joli sourire », et autres stupidités quand on ne s'adressait pas directement au morveux comme si on parlait à un sot. Pauvre enfant. Il était pas aidé par son entourage. Les mains serrés sur l’anse du landau, O' essayait de garder son calme en faisant fuir cette bande de pie.

Il y eut les pleurs de faim, les pleurs de peur, les pleurs parce que la tétine était tombée ou le doudou, les pleurs non-identifiés. Il allait la rendre folle. Tout était prétexte à pleurer et à geindre. Un vrai comédien. Elle en avait les oreilles bourdonnantes alors qu'elle essayait désespérément de le faire s'endormir à force de cajoleries, de balancement ou d'histoire sur le cycle de reproduction de la libellule mais rien y faisait. Ce garnement était increuvable, contrairement à elle.

C'est au crépuscule et lessivée qu'elle rentra enfin. Tant d'énergie déployée pour si peu. Cela n'avait nullement éveillé sa fibre maternelle, elle préférait avoir une vraie tête pensante et capable de répondre en face d'elle. Au moins comprenait-elle mieux la souffrance des deux jeunes parents qui d'ailleurs, venaient de rentrer chez eux. La savante s'empressa d'aller frapper chez eux, leur refilant le paquet ronflant :

« - Je suis votre voisine. Pas la nourrice » annonça-t-elle sombrement, laissant le couple bouche bée mais ils se reprirent vite, ravie.
« - Et bien ça c'est bien passé on dirait. On pourra vous le confier à l'occasion ? On ne connaît personne dans le coin et ...
- Hors de question. » les interrompit-elle « J'ai beaucoup de travail. Quand il sera plus grand peut être, s'il est intelligent, évidemment sinon c'est inutile. Bonne soirée. »

Et sans même attendre une réponse ou un dédommagement, elle planta là les jeunes gens avant de retourner dans son propre logement. Non vraiment, elle n'était pas prête à être mère et s'occuper d'une boule puante et hurlante. 
 
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