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 [8 Dollune 1100] Une pluie mortelle sur un champs de roses

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Je suis : Ayamée Oméga,
Prostituée dans un bordel de Borderoc

Ayamée Oméga

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Reckless Close-up by mylsbunagan (deviantArt)

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MessageSujet: [8 Dollune 1100] Une pluie mortelle sur un champs de roses   [8 Dollune 1100] Une pluie mortelle sur un champs de roses EmptyJeu 26 Sep - 12:51

Une pluie mortelle sur un champs de roses


8 Dollune 1100
avec  Abel Vertigo
Le jour commençait à décroître et l'air frais annonçant la fin d'une douce journée d'été s'insinuait dans les quartiers d'Ayamée. Encore une rude journée, mais elle était satisfaite. Depuis qu'elle avait elle même choisi de vendre ses charmes, elle avait trouvé une vocation. Bien sûr, elle savait que ce n'était pas tout à fait une voie conventionnelle, mais elle s'en fichait. Après tout, les voies conventionnelles n'avaient jamais été sa tasse de thé. Elle avait fait monter un baquet d'eau chaude afin de pouvoir prélasser son corps mis à rude épreuve toute la journée, et s'en délectait les yeux fermés. La douce caresse de ce corps liquide à température parfaite était presque aussi agréable que celles des mains d'Alastaur qui venait de la quitter - elle était d'ailleurs plutôt déçue qu'il n'ait pas réservé ses charmes toute la nuit, cette fois ci. Cela ne l'empêchait pourtant pas de laisser aller son esprit, se remémorant chacune de ses caresses, chacun de ses baisers et l'odeur enivrante de sa peau. Il fallait qu'elle se contienne, réveille toi ma fille, il ne serait jamais à toi. Elle balaya cette idée. Quel mal y avait-il à rêver et imaginer ? Aucun après tout. Se laissant aller à ses désirs bien plus profonds qu'une simple attirance charnelle, elle caressait lentement son corps en imaginant les gestes experts de son beau patrouilleur. Oh, elle avait hâte qu'il vienne la retrouver.

On frappa à la porte, et la jeune femme grogna : qui osait venir la déranger à cet instant ? Qu'il aille au diable ! Elle ne répondit pas, espérant que l'intrus n'insiste pas, mais deux coups retenti à nouveaux. Agacée, Ayamée rouvrit les yeux et fronça les sourcils avant de lancer d'une voix froide

Quoi ? Qu'y a t-il, entrez !

La porte s'ouvrit sur Lena, l'une des servantes du bordel qui semblait gênée de devoir déranger sa patronne.

Mademoiselle Ayamée, veuillez m'excuser, mais un homme demande à voir un responsable, à l'entrée. Il n'a pas l'air de vouloir s'en aller.

Ayamée soupira. Pourquoi fallait-il qu'elle vienne la déranger elle ? Lors de ses journées de travail, c'était Ménélas qui gérait ce genre de chose. Ce qu'elle pouvait être idiote cette Lena, aucune jugeotte.

Votre bon sens a t-il disparu ? Pourquoi ne pas le diriger vers le bureau de Ménélas au lieu de venir m'importuner de la sorte ?

La servante semblait plus gênée encore. Elle savait que la patience et la courtoisie n'étaient pas les qualités premières d'Ayamée, l'offusquer ou la déranger était souvent synonyme de plus de travail à faire. Mais que pouvait-elle faire de plus ? Partir ? Servir les Roses d'Aragon était bien plus lucratif que n'importe quel autre établissement de la ville. Alors elle ne disait rien, se contentant de ne pas attirer les foudres de sa supérieure plus que de raison. Mais à cet instant, elle n'avait pas vraiment le choix.

Je suis navrée mademoiselle, monsieur Aragon a demandé à ne pas être dérangé, un rendez vous important m'a t-il dit. Il a donné l'ordre que l'on vienne vous voir en cas d'urgence ou de demande.

La sirène poussa un long soupir. Mais si les ordres venaient de Ménélas...

Très bien. Je descends, faites le patienter.

Lena acquiesça avant de fermer la porte derrière elle. Agacée de devoir couper court à ses rêveries, Ayamée quitta son bain et se sécha rapidement avant d'enfiler un simple déshabillé en soie opaque qui tombait impeccablement sur ses formes. Elle arrangea en quelques gestes ses cheveux et descendit à l'accueil de l'établissement, désireuse de savoir qui avait osé la demander ainsi.

A l'entrée, un homme plutôt beau aux longs cheveux noirs et au visage fin mais au regard vairon plutôt froid. Elle ne le connaissait pas, ne l'avait jamais vu dans l'établissement. Essayant de laisser de côté ses états d'âme - pas le choix, sinon le bordel n'aurait jamais décollé - elle accueilli le nouveau venu avec un formidable sourire hypocrite qui semblait pourtant bien sincère.

Bienvenue aux Roses d'Aragon, messire, vous m'avez fait demander ? Que puis-je faire pour vous être agréable ?



 
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