[EG] SUJET de AMAYA & AYAMEE (Jusqu'à 25.05 minuit)

Citation :: Votre conscience vous l'avait pourtant bien soufflé !! Ce breuvage odorant, ça sentait clairement le truc louche... Mais vous avez pas pu vous en empêcher ! Rha, saleté de curiosité quand elle nous tient ! A moins que ce soit le goût du danger ? Ou la preuve d'une candeur remarquable... Quoi qu'il en soit, vous l'avez bu ce foutu breuvage... Et c'est là que les souvenirs deviennent flous... Tout est devenu blanc, puis vous vous êtes assoupi. Maintenant vous vous réveillez avec un syndrome céphalorectal du tonnerre ! Vous regardez autour de vous : la vache c'est quoi ces murs immaculés et cette pièce sans fenêtres, ni porte ?! Votre regard parcourt la pièce, elle n'est pas vide, y'a des objets ici... Des objets et... OH BORDEL ! Vous n'êtes pas seul ! Y'a quelqu'un d'autre avec vous !!! Vos regards se croisent et transpirent des mêmes interrogations d: "T'es qui toi ?", "Tu sors d'où toi ?", "qu'est ce qu'on fiche ici ?!", "comment on sort de là ?"...
Aaaah petits imprudents, ça, il faudra le découvrir par vous même...

Les règles, en bref.

-Votre personnage se réveil dans une pièce aux murs blancs (environ 25m²), la porte est verrouillée.
-Il est prisonnier avec une autre personne qu'il ne connait pas.
-Aucun des deux ne sait ce qu'ils font là.
-Le but est que vos persos trouvent un moyen de sortir.
-Vous êtes les seuls MJ de ce "jeu", cela veut dire que vous décidez à deux de comment faire pour sortir, et quels objets seront, selon vous, utiles à leur sortie.
-vous avez deux semaine pour finir le rp.
-Rien ne se créé, mais tout se transforme. On vous donnera la liste précise des choses (objets, voir même des animaux) qui se trouvent dans la pièce, vous n'avez pas le droit d'en ajouter d'autres, par contre vous serez totalement libres de modifier les caractéristiques des dit-objets. Ex : si on vous dit qu'il y a un petit jouet camion, vous pouvez dire qu'en fait c'est un mini robot Transformers. Si on vous dit qu'il y a un chat, vous pouvez dire que ce chat parle. Bref, soyez imaginatif, créatif et surtout amusez-vous.
-Vos personnages gardent leurs caractéristiques du monde dont ils viennent.

Liste des objets-animaux se trouvant dans la pièce

Légende
( Bleu

) Objet/animaux provenant spécifiquement de l'univers d'infernum
( rouge

) Objet/animaux provenant spécifiquement de l'univers d'Avictâme

La liste
-Un coffre en bois (l'intérieur est libre)
-Une peluche de chat
-Une étagère avec des livres
-Une table ronde
-Une grande sculpture de dragon blanc
-Un livre de torture
-Une fiole avec l'inscription "drink me" ( Bleu

)
-Un morgg allongé avec un collier (Mort, vivant, endormie ?) attaché avec une chaîne.( rouge

)
-Une étagère avec plusieurs crânes animaux et humains (ceux que vous voulez)
-Une poupée gonflable
-Un jacuzzi
-Une paire de couilles séchées de cerf albinos dans un bocal de formol
-Un Verificateur ( Bleu

)
-Une épée plantée dans un rocher
-Un seau d'eau
-Trois pot de fleurs avec des plantes dedans.
-Un squelette humain pendu au milieu de la pièce
-Une selle de cheval
-Des yeux de croquemite dans un bocal de formol ( rouge

)
-Une boite avec des bouts d'ongles de Chuck Norris
-Un nokia 3310
-Une hache
-Un vieux grimoire
-Une boite à musique
-Un anneau d'or avec une étiquette "Anneau unique"
-Une pokéball
-Un diadème
-Un arc et une flèche
-La baguette cassée de Ronald Weasley
-Un saladier de pommes rouges avec une pomme à demi croquée
-Une poupée terrifiante

Note aux membre d'infernum

-Vous pouvez poster comme invité
-Pensez à mettre une image de votre avatar dans votre message

Note aux membres d'advictâme

-Exceptionnellement, vous pouvez utiliser d'Advictâme sans avoir à faire un lancer de dés.

Pour pouvoir échanger

Deux moyens existent : Le discord d'infernum ou La chat box d'Advictâme

Pour Les questions ?

C'est par làààààà gneuu

A VOUS DE JOUER

Cela faisait plusieurs mois que Tess la cachait. Les premiers temps elle ne l’avait pas lâché, s’étant fait un devoir de lui faire prendre quelques kilos. Au même moment, elle s’appliqua à la sevrer pour éviter qu’elle n’utilise trop son pouvoir. Un cauchemar. De la colère, beaucoup de colère, puis des pleures, la supplication et enfin l’abandon. Aujourd’hui, Amaya n’avait plus besoin de faire appelle à sa magie pour dessiner, pourtant cela ne l’empêchait pas de joncher le sol de sa chambre d’innombrable croquis. Du moins quand ses tremblements voulaient bien cesser. Son esprit était plus clair que jamais, tellement qu’elle en détestait ça. Alors elle plongeait régulièrement dans son imaginaire à la recherche de réconfort en attendant d’avoir des nouvelles du garçon de la boîte à musique. Tess avait laissé la jeune femme seule pour quelques heures, en sécurité, en lui interdisant formellement d’ouvrir à qui que soit.

Lasse de porter ce corps qui ne suivait plus tout à fait son rythme et changeait à vu d’oeil, la théologienne s’immergea complètement dans un bain à la vertu salvatrice. Somnolant à moitié, elle en profita pour faire les exercices de mémorisation que lui avait donné sa nouvelle colocataire. Peu à peu, sa mémoire semblait s’améliorer. Ou du moins, elle ne s’altérait pas plus. Le bruit de la porte d’entrée la fit sursauter, tant bien que mal, et plus mal que bien, la future maman sortit de son cocon et enfila les vêtements neufs que sa bienfaitrice avait acheté pour elle. Pas trop grand pour une fois, on arrivait parfaitement à deviner son ventre bien rond et parfois même un pied ou une main longeant la paroie maternelle. Ses cheveux mi-longs encore humide, elle avança pieds nues dans l’appartement sans arriver à trouver qui que soit.

Sur le plan de travail, une fiole remplie d’un liquide qui n’inspirait pas particulièrement confiance, avec laquelle se trouvait avec un petit message.

“Bois-le.”

Etant donné le nombre de vitamine et de fortifiant qu’on lui avait demandé de prendre depuis le début de sa grossesse, Amaya gentille enfant, ouvrit la fiole et en avala le contenu.

Big Ben raisonnait tellement fort, que même le plafond de la chapelle Sixtine, si elle avait pu se trouver dessous, n’aurait su l’émerveiller. Se tenant désespérément le crâne, elle pria tous les artistes dont elle connaissait les oeuvres pour que cela cesse. Et après quelques minutes insupportables, la douleur devint tolérable. Suffisamment en tout cas pour observer que l’endroit où elle venait de se réveiller n’était pas l’appartement de Tess et qu’elle n’était pas seule.

Escape game d'Adnum

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avec Amaya Blair

Une soirée normale au bordel, des clients qui s'enchaînent, le soleil qui décroit et la lune qui monte dans le ciel. Le calme de la nuit, une dernière étreinte et puis quelqu'un qui frappe à la porte de sa vaste chambre.

Mademoiselle Ayamée, voici le vin que vous avez demandé.

D'un signe de tête, la jeune femme remercia son employée avant de lui sommer de partir. Ayamée avait de nombreux vices, c'était indéniable... Et boire un dernier verre (ou deux, ou trois) de vin rouge après une journée de travail était devenu un petit rituel bien à elle. Ce soir ne faisait pas exception, elle se plongea dans son baquet d'eau chaude tout en se délectant de ce divin nectar. Exquis. Après quelques minutes, ses paupières se firent lourdes. Rien de bien étrange après s'être tant affairée, il lui arrivait souvent de s'assoupir ainsi dans sa baignoire. Elle ferma les yeux, prise d'un sommeil inévitable. Sa main se détendit, sa coupe tomba sur le sol et le liquide bordeaux se répandit sur le tapis.

Le trou noir. Aucun rêve, aucune sensation.

Lorsque la fille de joie rouvrit les yeux, elle se sentait groguie. Elle eut du mal à émerger mais compris bien rapidement qu'elle ne se trouvait plus dans ses appartements. Les beaux murs en pierre, les lourds rideaux et les meubles qu'elle avait choisi avec soin avaient disparus. Autour d'elle, une pièce aux murs entièrement blanc, et un bric à brac sorti tout droit de l'imagination d'un fou. Elle baissa les yeux et eut la surprise de s'apercevoir que son corps avait été vêtu de son déshabillé habituel, celui qu'elle avait pris soin de déposer sur une chaise à côté de sa baignoire.

Qu'est ce que c'était que ce cirque ?

Brusquement, elle reprit ses esprits, un sentiment malaisant et qu'elle avait bien connu dans son enfance la prenait aux tripes. Elle qui avait travaillé si longtemps pour faire disparaître ces angoisses. Instinctivement, sa main se posa au niveau de son cou. Bien, sa pierre de vie était toujours en place, mais que signifiait tout ceci ? Jetant un coup d'oeil circulaire, ses yeux écarquillés se posèrent sur le squelette humain pendu au milieu de la pièce. Bordel, mais où avait elle atterrit ?

Il ne fallu pas bien longtemps pour que la vornoise ne s'aperçoive qu'elle n'était pas seule en ces lieux. A l'autre bout de la pièce, une jeune femme semblait, comme elle, reprendre ses esprits.

Qui êtes vous ? Avez vous quelque chose à voir avec ma présence ici ? Répondez !

Elle n'avait pas l'intention de céder à la panique qui grandissait déjà en elle, au lieu de cela, elle préférait évacuer ses mauvais sentiments de la manière qui lui était la plus familière : en s'en prenant aux autres. Terrible habitude, mais qui ne connaissait pas les humeurs de la Sirène ?

A peine eut-elle repris complètement conscience, que quelqu’un venait déjà lui hurler dessus. Ne comprenant que bien mal le “pourquoi” et n’ayant pas de réponse à apporter, la jeune femme ignora simplement les parties qui ne l'intéressaient pas. Prenant un peu de courage, et avec la grâce d’un faon qui serait né obèse, elle réussit enfin à se mettre debout et avança de quelque pas vers l’inconnue hystérique sans faire cas de son état.

- Amaya. On se connait ?

Et sans attendre vraiment de réponse, ses pas la menèrent à parcourir l’endroit et ses yeux s’écarquillèrent. Une toile géante ! Une pièce entière complètement blanche. Que des couleurs à pouvoir rajouter. Sa main fut prise d’un léger tremblement d'excitation. Il y avait forcément de la peinture là-dedans. Mais pendant qu’elle arpentait le lieu avec une mine de plus en plus déconfite et sans prêter la moindre attention à la femme un peu plus loin, elle se retrouva nez à nez avec un cadavre pratiquement momifié. Loin d’avoir peur, la jeune femme tournait autour en hochant régulièrement la tête. Il y avait également une boîte en forme de cercueil. N'osant pas l'ouvrir pour voir ce qu'elle contenait, elle continua l'inventaire. Mais il n'y avait rien. Pas une boite de pastel, pas un crayon gris, un feutre ou même un morceau de charbon. Sa main cessa de trembler, faute matériel, il n'y aurait pas d'oeuvre géante ici. Les lèvres charnues de la métisse se pincèrent visiblement contrariée. Puis finalement, la créature endormie attira son attention. Il devait y avoir de grandes dents sous les babines pendantes. C'était un gros molosse, très gros. Suffisamment pour lui arracher la tête. Et Amaya n'aimait pas les animaux. Méfiante, elle resta en retrait et se contenta de se tourner vers celle qu’elle avait jusque là oublié.

- C’est quoi ?

Les deux paupières closes jusqu’à présent, venait de s’ouvrirent.

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avec Amaya Blair

L'inconnue ignora superbement sa question, ce qui agaça un peu plus Ayamée. Cependant, elle avait son nom c'était déjà ça.

Je ne crois pas vous avoir déjà rencontrée, non. Une femme avec un si gros ventre, je m'en souviendrais.

C'était petit, mais il fallait qu'elle se défoule. A bien l'observer, cette jeune femme n'aurait jamais pu transporter la fille de joie jusqu'ici. Enceinte jusqu'aux yeux, c'était peu probable. Merde. Elle détestait ne pas savoir ce qu'il se passait. Elle soupira.

Je m'appelle Ayamée, je suis la propriétaire de la maison de plaisir Les Roses d'Aragon, à Borderoc.

Amaya semblait n'avoir cure de la présence de la sirène, aussi cette dernière décida de l'ignorer à son tour. Elle se redressa et ses yeux se posèrent alors que le morgg enchaîné dans son coin. Ok, là ça commençait à devenir inquiétant. Sa consoeur ne semblait pas connaître cette créature, ce qui surpris Ayamée. Tout le monde connaissait les Morgg au moins par réputation.

C'est un Morgg, quelle question... D'où sortez vous ? d'une grotte des Alles ?

Les grands yeux de la créatures se posèrent bien rapidement sur les deux jeunes femmes et il poussa un hurlement à en glacer le sang tout en tirant sur sa chaîne pour se défaire de ses liens et se repaître de viande bien fraîche. Instinctivement, Ayamée eu un mouvement de recul.

Vous devriez reculer si vous ne souhaitez pas lui servir de casse croûte...

Quoi que, à bien y réfléchir, si le morgg était occupé à grignoter cette Amaya, peut être la laisserait il tranquille ? Elle s'approcha d'Amaya et alors qu'elle commençait à envisager très sérieusement de la donner en pâture à la bête, le regard de la fille de joie s'attarda autour du cou de sa colocataire. Sa pierre de vie avait disparue.

Mais peut être que ce n'est pas le plus grave. Mademoiselle Amaya, aviez vous remarqué que votre pierre de vie avait disparue ?

Bien qu’elle n’aimait pas les chiens, alors que les païens c’était une autre histoire, cette créature là semblait sortie tout droit d’un de ses cauchemars. Pourtant elle restait admirative, de la manière dont les muscles se mouvaient sous la peau, de la taille des dents et de leur physionomie. Il faudrait qu’elle se souvienne de ça à son réveil. Cette pièce était une mine d’inspiration, prise d’une envie irrépressible d'immortaliser tout ça malgré son impuissance, elle porta son pouce à sa bouche et commença s’en mordiller la pulpe. Réalisant de nouveau qu’elle n’était plus seule, sa tête pivota légèrement. La question n’avait guère de sens. Tellement qu’elle mit quelques secondes à y répondre.

- Une pierre de vie ? C’est quoi ?

De manière très lointaine, le prénom de la jeune femme lui était parvenu. Mais il fut relégué au rang d’information secondaire. Aussi, elle continua d’explorer la pièce et s’approcha du cercueil et sans faire la moindre prière pour un potentiel défunt, poussa le gros socle en bois pour le faire tomber de l’autre côté. A l’intérieur, un homme momifié, et avec lui toutes ses affaires d’art. Amaya poussa un petit cri de joie. C’était bon, elle pouvait y rester autant que possible, plus besoin d’en sortir puisqu’elle avait tout ce qui lui fallait. Les tubes de peintures à l’huile vinrent remplir ses mains. Heureuse, elle se tourna vers sa partenaire d’infortune.

- Ayamée ! Vous avez vu ! Il y a du matériel !

Un sourire illumina son joli petit minois et avant que celle-ci ait pu dire quoi que ce soit, elle avait déjà laissé tomber la peinture pour une boite de craie. Le sol commençait déjà à se couvrir de couleurs.

Un à un, les yeux de croquemite se mirent à suivre les déplacements de la future jeune maman.

La structure d’un visage géant commençait à prendre forme quand elle leva la tête tel un suricate.

- On nous observe.

Puis aussi soudainement qu’elle s’était arrêtée, elle replongea dans sa fresque.

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