Qu'est-ce que tu lis ? (jeu)

Rappel du premier message :

Un petit jeu qui permet d'échanger nos lectures et nos goûts en matière de littérature !
Romans, BDs, mangas, tout ce qui permet de s'évader !  

Le principe est simple : tu donnes un numéro de page entre 10 et 100 (faut pas pousser mémé non plus !) et l'autre poste l'extrait qui lui plait le plus de la page en question  !
Ça peut être tout un paragraphe ou juste un dialogue !
Si c'est BD ou manga une description rapide de la case choisie et le dialogue =)
Et bien sûr le titre et l'auteur de l'ouvrage !
Ce n'est pas forcément tiré de votre lecture en cours hein, ça peut être votre histoire préférée ou au contraire une que vous avez détestée !

Vos commentaire sur le(s) extrait(s) précédent le votre sont les bienvenus  

Aller, j'ouvre le bal ! PAGE 88 :


Et pour le prochain ça sera la page 64 ! =D

C'est pas la meilleure page mais j'aime bien ce genre de discussions.

Le Faucun Eternel - David Gemmell a écrit:

"- Je suis venu te voir à cause des Aenirs. Voilà de quoi je veux m'entretenir avec toi. Je ne cherche à gagner ni ton amitié ni ton approbation. Je me moque de l'un comme de l'autre. Les Aenirs sont des tueurs et ils comptent envahir les clans.
- C'est Cambil, le seigneur de chasse, répondit Leofas avec réserve. Es-tu allé le voir ?
- Tu sais bien que non, et je n'en ai aucune intention. Si je disais à Cambil que les moutons mangeaient de l'herbe, il refuserait de me croire et donnerait du bœuf à son troupeau."

Son ainé hocha la tête.

Page 4 pour le prochain !

(Le faucon éternel c'est la suite de la reine des batailles non ?)
Bon en fait, j'ai peu de page n°4 dans mes bouquins ! Donc j'a pris la quatrième page du livre (mais elle est numéro 12 dans le livre)

J.Niogret Chien du heaume a écrit:

Manfred pose le pied au sol de la forêt et comprit, avant la douleur et la mort, que la femme courait bien plus vite que lui. Il comprit aussi que ses rides étaient des cicatrices et que ses mains étaient brûlées par le travail des armes.

Page 25 pour le suivant

C'est ça, exactement ^^.

Dictionnaire des Yokai - Shigeru Mizuki a écrit:

Autrefois, il y avait bien plus de moustiques qu'aujourd'hui, allez savoir pourquoi. En été, on ne pouvait pas se passer de moustiquaire. Se glisser à l'intérieur provoquait une impression vaguement mystérieuse ; il n'y a donc rien d'étonnant à ce qu'elle soit souvent présente comme accessoire dans divers récits surnaturels. La moustiquaire est aussi réputée protéger du dieu de la foudre, il doit y avoir une explication mais j'ignore laquelle. Quoi qu'il en soit, le matin, au moment de plier la moustiquaire pour la ranger, on la retrouvait parfois comme tranchée par un coup de couteau ou de ciseaux. Les anciens disaient que c'était l’œuvre d'Amikiri, autrement dit "coupe-filet". D'ailleurs les filets de pêche et les cordes à linge n'échappaient pas non plus à ce genre de mésaventure. Plutôt que d'accuser quelqu'un de maladresse, on le mettait sur le compte d'Amikiri.

(Enorme le passage sur la moustiquaire !)
Psss : tu as pas donné le n° de page pour le prochain

Page 66. Il y a forcément quelque chose de bien à la page 66.

Désolée...

Oui bon c'est plus un extrait qu'une citation, mais ce passage est tellement chouette :'(

Six of Crows - Tome 2 : La Cité Corrompue de Leigh Bardugo a écrit:

Mais Inej était plus maligne que ça. Elle avait appris chez le meilleur. Mieux vaut d'affreuses vérités que de gentils mensonges. Kaz ne lui avait jamais offert le bonheur, et elle n'avait aucune confiance en ceux qui le lui servaient sur un plateau. Elle n'avait pas souffert en vain. Ses dieux l'avaient conduite à Ketterdam pour une raison : un navire pour chasser les marchands d'esclaves, une mission pour donner du sens à tout ce qu'elle avait traversé. Elle ne trahirait pas son objectif ou ses amis pour une chimère du passé.

Inej poussa un sifflement strident, un cri d'animal qui avait fait reculer Bajan.

─ Va dire à ton maître d'honorer ses anciens contrats avant d'en passer de nouveaux. Maintenant laisse-moi seule !

Bajan s'était enfui comme un petit rat minable. Inej savait que l'heure du départ avait sonné.

Page 19 !

Ma lecture du moment ! Le premier roman d'une auteure française publiée dans une petite maison d'édition vendéenne.
La page 19 n'est pas la plus représentative du bouquin par contre

Forestelle, Tome 1, La Cité Verte - Aline Maurice a écrit:

Ils traversèrent à sa suite une enfilade corridors encombrés. Des bibelots s'accumulaient sur les commodes, des piles de magazine se dressaient dangereusement le long des murs. Dans le salon, des fauteuils et un canapé se serraient autour d'une table basse. Des plantes vertes arrangées sur de longs tuteurs occupaient le reste de l'espace près d'un buffet surchargé de souvenirs.

Page 32 pour le prochain !

C'est quand même un super passage je trouve !

Une page, pour ma part, qui vient d'un livre étudié jadis pour mon BAC.

Jean Giono - Un roi sans divertissement a écrit:

Il se mit à faucarder soigneusement les herbes et à pelleter de gros gâteaux de cette boue noire qui puait comme cent mille diables

Page 90 pour le prochain ^^

J.K Rowling - Harry Potter à l'Ecole des sorciers a écrit:

- L'autre faisait 33,75 centimètres. Elle était en bois d'if. Curieux, vraiment, la façon dont les choses se produisent. Souvenez-vous, c'est la baguette qui choisit son sorcier, pas le contraire... je crois que vous avez un bel avenir, Mr Potter... Après tout, Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom a fait de grandes choses, des choses terribles, certes, mais quelle envergure !

(Est-ce que j'ai récupéré mes livres Harry Potter chez mes parents et suis rentrée chez moi avec 10kgs de bouquin dans ma valise ? Peut-être... )
Page 112 pour le prochain !

C'est une valeur sûre

Pour ma part, je suis toujours dans le premier tome de Forestelle

Forestelle, Tome 1, La Cité Verte - Aline Maurice a écrit:

En haut, elle déboucha sur une terrasse au pied de la façade ocre et blanche du Palais. Le souffle court, la jambe raide, elle se retourna pour contempler le paysage. Sous ses pieds se déroulait la langue de pierre des Cinq Cent Marches ondulant vers la Basse Cité. Sur sa droite, elle apercevait les Hautes Serres, non loin de la route partant vers Cyssadhée. Puis venaient les Bains et leurs cascades, ainsi que le Bois des Lumières sur un petit plateau. Face à elle s'étendait la forêt d'arbrals habités, au-delà de la place centrale et des Grandes Tonnelles, où elle avait déjeuné en compagnie de Telio, Aelide et sa collègue Laudine. À gauche, une autre voie importante se dirigeait vers une ligne claire vibrant dans l'air chaud. La mer ?

Page 46 pour le prochain

J'aurai bien mis un extrait de Frankenstein de Mary Shelley que je suis en train de lire aussi, mais page 46, c'est encore l'introduction x)

Ma deuxième lecture est plus efficace :

Le Porteur de Lumière, Tome 1 : Le Prisme Noir - Brent Weeks a écrit:

En arrivant en vue de l’îlot, Kip comprit d’où venaient les hurlements. Le pont-levis était baissé, et des centaines d’animaux, pris au piège par le feu qui resserrait son cercle, se pressaient dans l’espace confiné. Même le pont-levis fumait à une extrémité, pliant sous le poids de dizaines de chevaux, de moutons de cochons, et d’un tapis hallucinant de rats. Roulant des yeux terrorisés, le percheron du briquetier semblait prêt à bondir, mais il était impossible de dire où. Les animaux débordaient de l’île ; ils s’entassaient flanc contre flanc, recouvrant totalement le petit cercle de terre et le pont.

Page 96 pour le prochain

Oh ce passage est bien angoissant Alera ! :O

Ma page 96

Frisson - maggie stiefvater a écrit:

Il a frotté Pensivement son pouce contre l'un de ces poignets.
-C'est ma mère celle-là. Et l'autre, mon père. Je me souviens qu'ils ont compté à rebours, pour être certains de trancher ensemble. j'ai une phobie des baignoires depuis.

Page 130 pour le prochain

Trancher...? Trancher quoi ?
Phobie des baignoires ?!!
Ton passage aussi est étrangement angoissant !! xD

Ensemble c'est tout - Anna GAVALDA a écrit:

- C'est lui ta copine ? Enfin c'est elle ? Tu lui prépares quoi, là ? Des doubitchous confits?
- C'est une soupe figure-toi...
- Ça ? Une soupe ?
- Parfaitement. Une soupe poireaux pommes de terre de chez Liebig.
- C'est de la merde. En plus tu l'as laissée brûler, ça va être dégueulasse... T'as rajouté quoi là dedans ? ajouta-t-il horrifié en soulevant le couvercle
- Euh... De la Vache Qui Rit et des morceaux de pain de mie.
- Pourquoi t'as fais ça ? s'inquiéta-t-il
- C'est le médecin, il m'a demandé de la retaper.
- Et bien si elle se retape avec ce truc là chapeau ! A mon avis, tu vas plutôt la faire caner, oui...
Sur ce il attrapa une bière dans le Frigidaire et alla s'enfermer dans sa chambre.

Ça doit être le seul vrai roman d'amour que j'ai jamais lu de ma vie.
J'ai du le lire dix fois.
Et je le relirais sans doute dix fois de plus avant la fin de ma vie

Page 188 pour le prochain =D

J'ai aussi beaucoup aimé ce livre ^^

Marche nocturne - Franc Ferric a écrit:

Par un hasard qui l'a toujours surpris, les anciens sanctuaires, sont à peu de choses près les seuls bâtiments qui possèdent encore leur toit d'avant la guerre, comme si les déflagration et les roquettes avaient pris soin de les éviter. Un peu comme les habitants ignorent aujourd'hui ces édifices qu'ils vénéraient pourtant avant que tout ne se délite.

Page 150 pour le prochain

Comme je lis ce livre-ci en numérique, je n'ai pas les numéros de pages ! Alors, je vais juste mettre une petite citation que j'ai aimée (extrait du chapitre 8 )  

Marie-Catherine Daniel - Entre Troll et Ogre a écrit:

C'était moins douloureux que de se résigner à une vie de troll. Devenir responsable de sa propre vie et annihiler ses émotions. Ne plus souffrir de voir Arsouille se transformer en trollard débile et ignare. En carpette frimeuse bientôt aussi larmoyante que les parents et les frères et sœurs ainés, tous ceux qu'on a admirés en tant que trollinou et que l'on découvre si cons et imparfaits quand la Poussée Dentaire vous ouvre les yeux sur eux.

Spoiler:

Page 47 pour le prochain !