[27 Cellune 1100]Good Bye my friend

Il était une fois un 26 Cellune 1100 à Lackness Information hors-RP :
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La veille la vie du chasseur avait connu un tournant déterminant. Après ses abats avec Athina, le chasseur était rentré en douce pendant la nuit, trouvant un Aubrien qui l'attendait somnolant dans le fauteuil, qu'il avait rassuré d'un simple mais joyeux :"On s'est réconcilié", avant de l'aider à aller se coucher proprement dans un lit.

Arrivant à peine à fermer les yeux de la nuit, il avait fixé son plafond des yeux, les bras croisés derrière la tête, en attendant les nouvelles lueurs du 27 cellune, à l'aube duquel il était allé, comme promis, déposé des oeufs à Athina, sur le pas de sa porte, sans oser toquer, n'entendant aucun bruit derrière la porte.

Revenant à la chaumière, il avait rejoint Aubrien qui venait d’émerger. Aujourd'hui serait le dernier jour où il partagerait sa matinée avec l'apothicaire car le Marlois reprenait la route aujourd'hui.

-Bonjour l'ami ! Lança joyeusement le chasseur en versant à son ami une infusion matinale.

-Désolé pour hier... Z'auriez pas du m'attendre et aller vous coucher !

L’apothicaire, la rondeur de ses lunes, posées sur une grosse bûche, observe la coupole céleste se couvrir du voile de la nuit. Les mains sur les cuisses, il souhaite à Ilclaste bonne chance. Il espère sincèrement que son intervention, avant de prendre la direction de la tanière de « l’ours », permit à ces deux jeunes gens, de reboucher le trou de leur cœur. De solidifier à nouveau, leur amitié en charriant de leur être, les non-dits, les rancunes passées.

S’il avait laissé faire son ami, écumer la bile de sa fureur, en ignorant consciemment l’appel de la chasseuse, il aurait perdu toute occasion de réparer le lien ténu qui les unissaient. Et grande erreur que cela aurait été. Les regrets l’auraient finalement assailli. Terrassé par eux, le chasseur n’aurait pu se pardonner…

Quel tragique évènement ils évitèrent…

Les heures s’écoulent dans la clepsydre du temps. Toujours pas de retour d’Ilclaste. Bonne chose. Son ami a découché. Alors qu’il commence à être perclus de douleur et de fatigue, Aubrien rentre dans la chaumière et fini, par s’endormir, sur le fauteuil.

Alors qu’il dormait bien, le Sang-Blanc le réveille. Balbutiant un c’est bien, Ceadan laisse le chasseur l’aider à s’allonger. Le roi des rêves finit par accueillir à nouveau l’apothicaire.



Assit sur une chaise, l’ancien enfant du savoir est perdu dans ses pensées. Ce n’est qu’au retour d’Ilclaste et son bonjour, qu’il cesse de cogiter. Il le salut d’un signe de la tête. Le chasseur s’excuse tout en lui servant sa boisson favorite.

— Il est normal pour un ami de veiller et s’assurer que tout va bien. Non ?

Après avoir soufflé sur l’onde vaporeuse et but une gorgée de tisane, ses lèvres closent, se descellent.

— Les réconciliations étaient-elles agréables ?

Après un sourire taquin, il poursuit.

— Vous n’êtes pas obligé de répondre, cher ami. Il s’agit juste d’une taquinerie de ma part.

Petit silence, avant de rajouter.

— Vous semblez de meilleure humeur. Et cela m’enchante. Je savais que si vous vous entêtiez à partir, vous souffriez. Et, je voulais à tout prix, empêcher cette alternative. Vous êtes quelqu’un de bien, Ilclaste. Vous méritez le bonheur.

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Information lancers de dés : " Les réconciliations étaient-elles agréables ?"

A la question, le chasseur tressaille, baisse les yeux et rougie presque. Il a l'impression d'être une jeune ado pris sur le fait. Peut-être, qu'il n'en est pas loin... Quand il sent son esprit s'envoler vers les souvenirs de la veille, il doit retenir un sourire bêta qui menace de lui fleurir sur les lèvres.

-Z'aviez raison... Confesse-t-il. Mais, il le sait à présent, son mentor à souvent raison. Comme beaucoup de marlois d'ailleurs... Mais contrairement aux autres, Aubrien, lui, parvient à avoir raison avec humilité.

-Dites... Une hésitation.

-J'ai une question... Une autre hésitation, et le regard qui se fait fuyant. Ses mains s'agitent, ses doigts se tordent, témoignant de son trouble.

-Votre femme... Comment vous avez... Enfin je veux dire, comment vous avez su que c'était ELLE et pas une autre. Comment vous avez su que vous pourriez la rendre heureuse ?
Est-il possible qu'à son âge, le chasseur ne sache pas déjà ça ? Peut-être le sait-il, mais refuse-t-il de se l'avouer, de s'avouer qu'il a peur au fond de lui de ne pas être à la hauteur.