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 [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne

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Je suis : Ophélia Valoriel,
Zoologiste, tutrice pour l'Ordre du Savoir, résidente d'Albatra

Ophélia Valoriel

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- Erudite/tutrice en zoologie ; connaissance en botanique
- née le 26 Cellune 1072 - 28 ans
- 1m72 - 68 kg
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- défauts : exigeante; directive; entêté; hautaine
- qualité : méticuleuse; ingénieuse; pédagogue; observatrice

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MessageSujet: [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne   [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne EmptyMer 13 Fév - 23:44

Sous les feuilles d'un chêne près d'Albatra - 3 Cellune 1100 Information hors-RP :
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“ - J’ai besoin de calme.” lança la jeune femme à la cantonade en refermant violemment l’ouvrage qu’elle tenait entre ses mains.

Aaron arrêta de galocher sa nouvelle partenaire sur le canapé (celle-ci était aussi blonde que la dernière était brune) et redressa sa tête encore ébouriffée par leurs galipettes.

“ - On peut aller dans ta chambre si tu préfères …"
répondit-il avec son air malicieux ce à quoi son aînée lui répondit par un regard assassin.
"- N’y pense même pas, ce n'est pas une maison close ici. Restez là si ça vous chante, c’est moi qui sort.” assena-t-elle sans se soucier de l'air choqué de la conquête.

Le jeune homme haussa ses épaules dénudées et reprit là où il s’était arrêté au grand désarroi d’Ophélia. Cela faisait quelques temps déjà que son tombeur de frère était revenu vivre chez elle sans pour autant cesser de ramener avec lui demoiselle sur demoiselle. Rarement la même d’ailleurs. Même si ce comportement excédait l’érudite, elle le tolérait pour ne pas mettre en péril leur fragile lien familial. Et puis tant que tout le monde y trouvait son compte, elle n’avait pas trop d’arguments à avancer. Ses gestes dictés par  des années de pratiques finirent de ranger son matériel dans sa malette et elle s’empressa de quitter la scène de luxure.

Elle prit le chemin de sa maison d’enfance, se laissant raviver par de vieux souvenirs mais ne s’arrêta pas devant, elle n’y jetta pas même un regard et s’enfonça dans la végétation alentour. La savante n’eut aucun mal à retrouver la clairière de son enfance où sa mère et elle avait passé tant de temps à observer la nature alentour. Elle s’installa comme par le passé contre le chêne qui l’avait vu grandir après avoir remonté le col de son manteau. Malgré un soleil timide, l’air était frais et le sol humide. Cela ne la découragea pas pour autant. Elle avait besoin de se vider l’esprit et rien de mieux que dessiner des croquis pour cela. La jeune femme souffla dans ses mains en observant la clairière et jeta son dévolu sur une jeune pousse pour son premier sujet.

L’astre continuait lentement sa course alors qu’O’ noircissait des pages d’esquisses quand soudain son regard aiguisé capta un mouvement dans les forêts. Son coeur s’accéléra alors que le mouvement devint une forme. Un cerf se tenait là, à l’orée des bois et la regardait avec au moins autant d’insistance qu’elle. Lentement, puis avec plus d’impatience, les doigts de la marloise s’attachèrent à reproduire le majestueux animal qui se détendit et commença à arracher quelques feuilles d’un arbrisseau. Rien ne pouvait plus enchanté la jeune femme à cet instant précis.


Je suis : Valérian Hautiare,
princer héritier, résident d'Albatra

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Le Prince Célestin
➔ 24 ans, 1m78, 65kg, cheveux blond, yeux vert
➔ troisième don : intangibilité
➔ quatrième don : clairvoyance du passé
➔ porte une chevalière en or blanc sertie d'une émeraude frappée de la grenouille marloise à l'auriculaire gauche
➔ rêveur, bienveillant, tolérant, timide, artiste, manque d'autorité, trop émotif, politicien inavoué, stratège sous-estimé mais surtout apprenti roi
➔ est le maitre d'Henri, vieux hongre et de Céleste, jeune drakalone

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MessageSujet: Re: [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne   [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne EmptyMer 27 Fév - 15:52

 

Sous les feuilles d'un chêne.
3 Cellune 1100 - forêt d'Albatra

Il faisait beau en cette tendre journée de Cellune. Valérian avait passé une matinée studieuse et ses résultats, un peu meilleurs qu'à l'ordinaire lui avaient valu les encouragements de son précepteur. Il avait déjeuné, frugalement, puis s'était rendu aux écuries comme à chaque début d'après-midi.

Il alla d'abord voir Henri, son vieux hongre, qu'il avait longuement brossé, s'était occupé de ses sabots puis avait monté à crue, avec seulement son licol et sa longe, afin de l'amener jusqu'au pré attenant pour qu'il s'y défoule avant d'y paître tranquillement jusqu'à la fin de la journée où un lad viendra le chercher pour le mettre au box pour la nuit. Il le regarda caracoler un moment avant de retourner au bâtiment et s'occuper de Céleste.

La jeune drakalonne et ses écailles mordorées requérait des soins tous particuliers. Il l'avait d'abord ausculté sous toutes les coutures pour être sûr qu'aucune écaille ne s'étaient retournée ou était tombée puis il s'appliqua à l'enduire d'un onguent spécifique aux drakalons. Sa robe qui d'ordinaire reflétait facilement les rayons du soleil se mit à étinceler à cause de la couche grasse. Il lui passa son licol puis alla la longer et lui faire faire des exercices de musculation dans la carrière jusqu'à ce que sa peau ait absorbé tout le produit. Puis, décrétant qu'il avait encore du temps avant ses leçons de l'après-midi, la scella et lui fit quitter le domaine du palais.

Céleste fut ravie de pouvoir défouler ses longues jambes à une allure plus rapide que celle qu'elle était obligée de prendre lors de ses exercices. Valérian ne bridait que rarement sa monture, aimant lui aussi la vitesse, se prenant parfois pour un héraut ou autre messager attendu par un quelconque seigneur...

Leur promenade sans but les mena jusqu'à la forêt où Céleste ralentit d'elle même l'allure jusqu'à ce que Valérian décide de lui faire quitter la piste de cailloux pour s'enfoncer entre les arbres. Elle prit un trot soutenu et le jeune homme lâcha un peu plus ses rênes, la laissant libre de choisir sa route. Le prince adorait être ainsi entouré de la nature, observant tout autour de lui avec délice... Là, deux oiseaux qui batifolent, ici un écureuil qui furetait, et puis voici qu'un cerf pointa sa majestueuse couronne de bois, à plusieurs pas devant eux.

Arrêtant net Céleste d'un simple et bas « ola », il observa la superbe créature qui ne semblait pas les avoir vu, marchant tranquillement vers une destination inconnue. Lorsqu'il fut bien sûr que l'animal ne les avait pas senti, il remit sa drakalonne en route, suivant le cerf sur un chemin parallèle. Au bout de quelques minutes ils arrivèrent à l'orée d'une clairière où le cerf s'était stoppé pour grignoter les feuilles tendres d'un jeune arbre.

S'avançant lentement dans l'espace ouvert, il continuait de regarder le cerf qui ne lui prêtait toujours pas attention. Au bout de quelques mètres il stoppa de nouveau Céleste et en descendit, lui permettant alors de brouter l'herbe grasse et fraîche.

A pas de velours, lentement, le prince se dirigea vers le cerf. Il avait une irrésistible envie de fourrer sa main dans ses poils drus, d'effleurer le duvet des longs bois, de grattouiller le chanfrein sauvage... Il n'avait absolument pas remarqué la jeune femme qui était assise entre les racines du chêne centenaire qui régnait sur cette clairière enchantée.
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Hors Jeu : tu n'as pas fait état de la période de la journée alors j'ai établit qu'on serait en milieu d'après-midi xD J'espère que ça te conviens ^^
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MessageSujet: Re: [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne   [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne EmptyVen 1 Mar - 17:13

Sous les feuilles d'un chêne près d'Albatra - 3 Cellune 1100 Information hors-RP :
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La température avait grimpé de quelques degrés ce qui n’était pas pour déplaire à la jeune femme. C’était le temps idéal pour des croquis en extérieur. La brise qui faisait voler ses mèches rousses permettait de la rafraîchir même si sous l’ombre de l’arbre centenaire, il ne faisait pas si chaud que cela. Les rayons du soleil venaient mouchetés son visage de tâches lumineuses mouvantes au gré du vent. Mais rien ne déconcentrait la studieuse jeune femme qui ne pouvait détacher son regard du majestueux cervidé. Elle avait déjà saisi certaines de ses postures : inquiet, gourmand, attentif … L’animal semblait poser pour elle et elle seule ou avait totalement oublié sa présence, ce qui était plus plausible. Rien n’aurait pu brisé leur quiétude. Enfin, c’est ce qu’elle croyait quand soudain le cerf se tendit. Elle pouvait presque voir ses muscles frémirent sous la robe lustrée, signe qu’au moindre doute sur le danger, il détalerait.

O’ abandonna des yeux son esquisse en fronçant les sourcils, cherchant la raison de ce soudain changement d’attitude. Elle ne fut pas longue à identifier la menace. Un jeune homme se tenait à l’orée de la clairière, blond que les blés, carrure fine, tenue de cavalier pour ce qu’elle en voyait à cette distance. Mais surtout, ce blanc-bec s’approchait à pas de loup -enfin essayait car il faisait craquer moultes branchages- du gibier. Que croyait-il celui-là ? Quoi qu’il cherchait à faire, c’était voué à l’échec et cela tapait sur les nerfs de l’érudite qui lui aurait bien dit de rester en retrait pour ne pas blesser ou faire fuir son sujet d’étude mais évidemment, cela aurait un effet bien plus négatif. C’était même étonnant que le cerf fut toujours là, inquiet mais statique.

Soudain, il bondit, faisant sursauter la jeune femme, et disparut en un éclair fauve dans les fourrées. La menace avait du être trop forte pour lui. La savante déposa d’un geste furieux son carnet et sa plume à côté de son sac et se leva. En quelques foulées rageuses, elle rejoignit le fauteur de trouble qu’elle apostropha, agressive :

“Que comptiez vous faire ? C’est malin, je le dessinai depuis un moment, j’avais réussi à lui faire oublier ma présence et voilà que vous l’avez fait fuir ! Heureusement qu’il n’était pas en rut et qu’il n’est pas décidé de vous embrocher !”

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MessageSujet: Re: [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne   [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne EmptySam 2 Mar - 14:28

 

Sous les feuilles d'un chêne.
3 Cellune 1100 - forêt d'Albatra

Valérian marqua une pause, le cerf avait redressé la tête, oreilles en girouette, et le fixait de ses grands yeux noisette. Mais l'animal ne bougeant pas d'avantage, le prince repris son avancée, lente et précautionneuse en dépit des débris sous ses pieds.

Mais il ne réussi à faire que trois pas de plus avant que le cerf ne bondisse, lui faisant lâcher une exclamation de surprise, et ne disparaisse entre les arbres.

- Zut... fit-t-il contrit avant de lâcher un nouveau cri de stupeur

Une femme rousse et partiellement échevelée venait de faire irruption dans son champs de vision en vociférant. Sur l'instant le jeune prince à l'imaginaire florissant cru qu'elle était la sorcière de ces bois. Mais à bien la regarder elle n'était échevelée que parce que ses cheveux étaient bouclés et elle braillait simplement parce qu'il avait fait fuir le cerf qu'elle était en train d'esquisser. Ah, et elle lui signifiait aussi qu'il aurait pu se prendre un coup de bois et se vider de son sang.

Sous l'épaisse couche d'agressivité colérique elle avait un côté maternelle sous-jacent qui fit écho dans l'esprit du prince mal aimé.

Cillant, il commença par rougir fortement, baissa les yeux et bredouilla d’inintelligibles excuses à l'égard de la jeune femme. Tripotant ses doigts, il avait adopté une stature qu'il connaissait bien et qui était devenue instinctive avec les années. Il n'était pas rare que le jeune prince involontairement maladroit et désinvolte se fasse réprimander... Ceci dit en pleine forêt était une grande première ! Et par une totale inconnue, qui plus est...

- V-vous p-pouvez dé-dessiner Céleste, s-si vous v-voulez... bafouilla-t-il d'une voix tenue mais tout de même plus forte que lorsqu'il avait tenté des excuses

En entendant son nom la jeune drakalonne s'était rapprochée de son maître et avait fourré son museau dans les mains aux doigts toujours agités du jeune prince, réclamant une grattouille. Redressant légèrement la tête, Valérian ne se fit pas prier, trouvant réconfort – quoi que étrange – contre les écailles dorées.
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MessageSujet: Re: [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne   [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne EmptyLun 4 Mar - 22:49

Sous les feuilles d'un chêne près d'Albatra - 3 Cellune 1100 Information hors-RP :
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Maintenant que son accès de colère se dissipait aussi rapidement qu’il était apparu, O’ retrouvait ses réflexes acérés de savante. La raison avant l’émotion, quoi qu’en ce moment elle était bien plus impulsive que par le passé. A bien y réfléchir, c’était probablement logique. Elle avait passé la majorité de son existence à vivre à travers des livres. Devant les pages d’un ouvrage, vous ne risquez rien, vos émotions sont épurées comme les couleurs d’un vieux tableau délavé. Elle n’était plus tout à fait la même depuis qu’elle avait réalisé cette expédition à Gravorn. Les rouages du changement s’étaient mis en branle, implacablement, et l’entraînait dans un monde qu’elle n’aurait pas imaginé. Il y avait quelque chose de plus vivant, de plus existant à présent, au delà même de son travail. Heureusement quand on était méthodique, les sentiments peuvent prendre autant d’importance sans entraver les capacités de réflexion.

Elle observait le jeune homme intensément, comme si elle cherchait à capter chaque détail de sa personne. C’était d’ailleurs le cas. Il ne lui était en plus pas inconnu. Un sentiment vague de déjà vu. Si O’ devait émettre des hypothèses, ce n’était pas quelqu’un de son entourage académique, elle s’en souviendrait un peu plus précisément. Elle devait cependant l’avoir aperçu à quelques reprises pourtant, assez remarquable pour que cela marqua son esprit donc certainement pas un passant, surtout qu’il ne dégageait pas spécialement ce petit quelque chose qui vous fait remarquer quelqu’un. Elle ne lui avait jamais adressé la parole, c’était certain. Même si peu de personnes lui faisait une impression indélébile, sa mémoire restait un outil assez aiguisée pour se souvenir de choses même négligeables. Alors quoi ? Un artiste de rue ? Un commerçant qu’elle croise régulièrement ? A ce rythme, elle pouvait passer tous les métiers d’Albatra sans comprendre aussi s’attarda-t-elle à ses vêtements. Tenue d’un cavalier ou d’un palefrenier qui avait d’ailleurs bien travaillé au vu de la poussière présente sur le tissu. Ha ! Le tissu, parlons en ! Trop bonne qualité pour que ce soit un petit coursier de pacotille, aucun accroc, aucune usure. Ce n’était certainement pas un messager, il n’aurait pas les moyens de se payer cela et surtout de l’entretenir. Bon, la réponse qu’elle cherchait n’était pas ici. Il restait à observer un dernier détail pour dresser une identité plus précise de quelqu’un : les mains. Les siennes étaient difficiles à interpréter mais il portait une insigne qui ne pouvait tromper : une chevalière. Il aurait pu s’agir de n’importe quel fils de nobliaux mais O’ connaissait assez bien cette société et les symbole sur la bague ne trompait personne. La personne qui se tenait devant elle était le prince Hautiare.

Si le visage de la jeune femme trahissait une émotion, ce n’était ni la surprise, ni la peur mais bien de la satisfaction. La satisfaction d’avoir pu résoudre ce mystère. Mais au final, qu’il était lui importait assez peu. Elle jeta juste un regard détaché aux environs. Pas de garde du corps, de chaperon qui se jetait sur elle pour la punir d’avoir parlé ainsi à l’Héritier. Autant dire qu’il cherchait l’anonymat et elle n’allait pas se priver pour ne pas respecter l’étiquette barbante. Franchement, qui aurait envie de respecter et s’incliner devant quelqu’un qui prenait une posture si soumise, si effacée. Même un ver de terre s’écrasait moins que lui. Par Naâme, était-ce vraiment l’avenir du Marvier ? La Reine Hautiare devait s’en faire des cheveux blancs. Il allait se faire bouffer par la dirigeance de Gravorn, s’en rendait-il compte ?

Son attention fut attirée par l’animal qui venait apporter son réconfort à son maître. Au moins était-il sensible et attentionné (pas forcément les qualités premières d’un dirigeant à son sens mais elle prenait là où il y avait à prendre) au vu de la confiance du destrier et de son apparence soignée. O’ ne répondit pas à la proposition du blondinet, s’attachant à conquérir la confiance de sa monture. Elle commença par présenter sa main, sans geste brusque, patiemment. Elle laissa la créature approchée, guidée par sa curiosité, immobile alors qu’il la reniflait sous toutes les coutures, jusqu’à que de lui même il la touche. Une fois que le premier contact avait été instauré, avec des gestes lents, elle commençait à le gratouiller comme l’avait fait le marlois puis lentement elle fit parcourir ses mains sur les écailles, suivant les muscles frémissants. Les doigts parcoururent les cornes, les oreilles, les jambes fuselés, soulevèrent la patte pour observer les sabots, puis les flancs, la croupe, un examen complet en somme. Elle appréciait ce qu’elle voyait. Il était possible qu’une armée de palefrenier se soit occupé de l’animal mais elle en doutait. Suffisait de voir la proximité des deux et l’état des habits du Prince pour savoir qu’il s’en était occupé lui même. La preuve ultime ? Les tâches d’onguent sur la manche du jeune homme, le même qui avait servi à lustrer les écailles du Drakalon.

La savante poussa un long soupir avant de replonger son regard dans celui du noble. Une leçon s’imposait de toute urgence :


“Observez moi attentivement et dîtes moi ce que vous voyez quand je vous parle puis réfléchissez à ce que vous, vous renvoyer comme image. Ensuite comparez la superposition de nos deux attitudes et faîtes votre conclusion.”


Elle s’écarta de quelques pas, se tenant bien droite, le regard fixe et écarta les bras. Il y avait deux étapes dans l’apprentissage, la démonstration et l’expérimentation :

“Je me suis emportée, veuillez m’excuser. Ceci étant, quand vous présentez des excuses, d’ailleurs quand vous vous proposez quelque chose tout court, ayez de l’aplomb sinon nul ne vous écoutera ni ne vous respectera. Vous serez éternellement infantiliser, victimiser si vous gardez ce genre d’attitude craintive dès que quelqu’un ose le ton. Vous pouvez prendre la remontrance sans pour autant vous écraser. Même les jeunes chiots ne sont pas aussi soumis que vous au dominant.”

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Valérian Hautiare

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MessageSujet: Re: [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne   [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne EmptyVen 8 Mar - 0:40

 

Sous les feuilles d'un chêne.
3 Cellune 1100 - forêt d'Albatra

Caresser Céleste lui redonna du poils de la bête et il reposa son regard sur la jeune femme. Des traits fins mais une expression rude. C'était étrange comme élégance et froideur pouvait donner un si beau mélange... Le prince état indéniablement attiré par le mystère que dégageait cette femme qui n'avait rien des dames de la cours qu'il côtoyait.

Non, elle était trempée du même acier que sa mère mais elle avait cette vulgaire familiarité des gens du peuple. Et Valérian qui haïssait les protocoles et étiquettes se trouvait presque ravi qu'elle ne sache pas qu'il soit le prince. Il savait qu'il se sentirait plus à l'aise face à une personne qui le prendrait pour un garçon comme les autres.

Un fin sourire naquit sur ses lèvres lorsqu'il vit la main blanche s'offrir au museau de Céleste. La jeune drakalonne se laissa tâter sans mot dire et Valérian suivit les geste de l'inconnue sans l’interrompre. Elle avait l'air de savoir ce qu'elle faisait. Lorsqu'elle eut fini son tour, il affichait un sourire franc, quoi que encore un peu timide. Mais il le perdit au moment même où il entendit le profond soupire.

Ses prunelles s'ancrèrent par obligation dans les yeux rudes de l'inconnue. Son ton était sévère, Valérian s'était transformé en statue de sel.

Au début, il ne compris pas du tout ce qu'elle attendait de lui. Mais plus les secondes s'égrenaient et plus Valérian avait l'impression de se faire injustement réprimandé. Puis il comprit, lorsqu'elle reprit la parole après s'être éloignée de quelques pas, quelle lui faisait la leçon. Et il ne sut plus quoi penser.

D'abord, il n'aimait pas du tout le ton qu'elle prenait. Certes, elle avait présenté ses excuses et Valérian les accepterait sans l'ombre d'un doute mais les remontrances qu'elle venait de lui faire éveillèrent en lui un lancinant ressenti. Une douleur ? Une tristesse ? Ou plutôt une stupéfaction sans nom.

Elle l'avait percé à jour comme un livre ouvert. Pas Kamaâl mais qui était-elle... ?!

Un sermon digne de sa mère. Mais bien plus maternel. C'était tellement étrange... Totalement coi, le jeune homme fixait la femme avec une expression indéchiffrable sur le visage. C'était bien la première fois qu'aucune espèce d'émotion ne trahissait le visage de Valérian.

Les secondes s'égrenèrent. Il ne sut si l'étrangère lui avait de nouveau parlé car il s'était muré dans son esprit. Il n'avait jamais été confronté à pareille situation et aujourd'hui son anonymat lui permettait de prendre le temps de réfléchir et de formuler une réponse claire. Il n'avait aucune pression royale sur les épaules.

- Je ne sais pas ce que vous attendez de moi quant à « superposer nos deux attitudes ». commença-t-il par dire avec une franchise presque candide Très souvent, les remontrances pèsent trop lourd. continua-t-il d'une voix étrangement plus grave et non plus aiguë comme le voudrait sa timidité maladive Ce n'est pas évident de trouver sa place lorsqu'on est avilit de remontrances malgré nos efforts. mais il avait baissé les yeux, n'ayant pas pu résister plus longtemps

Puis il se tut.

Il ne savait plus comment rebondir. Il ne pouvait tout simplement pas aller plus avant car il avait du mal à s'analyser lui-même. Parce qu'il n'avait que très peu confiance en lui. Malgré son désir d'arriver à être un roi juste et bon, il lui était très difficile de suivre le rythme. Pourtant, il savait qu'il avait progressé, mais personne ne lui en avait fait la remarque...

Puis il pensa que ses efforts ne valaient peut-être pas la peine d'être remarqué et il se senti soudainement plein de bile.
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MessageSujet: Re: [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne   [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne EmptySam 9 Mar - 18:10

Sous les feuilles d'un chêne près d'Albatra - 3 Cellune 1100 Information hors-RP :
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O’ s’était attendue à une réaction que ce soit de l’obéissance ou au contraire une rébellion agressive, en générale, c’était plutôt cet effet là qu’elle faisait mais ni l’une ni l’autre n’arriva. Si beaucoup d’émotions avaient teinté le visage du jeune homme, elle n’était pas certaine de cerner son véritable ressenti. Peut être était ce simplement de la confusion ? Faut dire que l’érudite avait cette fâcheuse et souvent déplaisante habitude de faire la leçon, comme si le monde entier était en tord et qu’elle s’était attribuée la lourde tâche d’énoncer la vérité. Attitude qui lui avait valu nombreuses déconvenues et qui éveillait bien plus de violences que de remerciement. Aussi restait-elle en retrait, patiente mais attentive, prête à esquiver un geste un peu trop vif.

Le discours du Prince éveilla un sentiment bien rare chez elle : la compassion mêlée d’un soupçon de remords. Elle y était peut être allée un peu durement. C’est vrai que maintenant elle avait l’intime conviction d’être devant le descendant Hautiare, sa leçon pouvait paraître déplacée. Il devait avoir bien assez de cours et de pressions sans qu’une femme sortie de nulle part n’en rajoute. Il est certain que si ce jeune homme subissait jour après jour les petites remontrances de ses professeurs, obligé de se soumettre sans réfléchir, il était bien dur de trouver assez de force pour répliquer.

Quelque chose changea dans sa façon de penser. Elle ne voulait plus simplement lui faire la morale car cela l’agaçait d’avoir un peureux et un soumis devant ses yeux, elle voulait l’aider sincèrement. La marloise afficha un sourire léger et détendu :

“- Ce n’est pas grave, je vais te montrer.”

Elle avait volontairement basculé dans la familiarité pour instaurer une ambiance plus légère avant de s’approcher. Elle posa ses mains sur les épaules de l’Héritier en appuyant avec douceur et fermeté pour les faire légèrement s’affaisser puis elle passa le bout de ses doigts sous son menton imberbe qu’elle obligea d’une légère pression. Elle passa alors dans son dos, agrippant à nouveau ses épaules pour les faire reculer un peu en arrière. Une fois cela fait, elle revint devant lui et hocha la tête en souriant franchement cette fois ci, satisfaite :

“- Et voilà le travail Je me tiens devant un beau jeune homme sûr de lui. En fait, notre corps, notre posture envoie beaucoup de signaux aux autres. Par exemple, si j’ai du mal à soutenir le regard de quelqu’un, il me suffit de regarder légèrement au-dessus de ses yeux et l’illusion est parfaite. Si je sens mes mains tremblés, je vais croiser mes bras dans le dos et les tenir. Il y a plein d’astuces comme celle-ci pour faire croire que l’on a de l’assurance.”

Elle se détourna pour à la fois le libérer de son emprise mais également pour rejoindre ses affaires :

“- Au fait, j’accepte ta proposition. Ce n’est pas tous les jours que j’ai l’occasion de dessiner un Drakalon.”

Elle s’installa à nouveau devant son matériel et attendit patiemment qu’il la rejoignit avant d’enchaîner en reprenant ses esquisses, finissant de mémoire certains traits du cerf :

“- Je ne peux pas comprendre ce que tu vis ou ce que tu ressens, je n’ai pas eu ce genre de difficulté mais par expérience, moins tu te laisses faire, plus tu parais fort, plein d’assurance, moins les gens osent te faire des reproches et surtout, elles sont beaucoup plus facile à supporter. Personne ne peut estimer ta valeur, c’est toi qui te la fixe. Je suis sûr qu’un jour, je serai une érudite de renom et je compte bien mettre toutes les chances de mon côté pour cela, je ne vais pas laisser ce qui dise le contraire à coup de “et si” m’en empêcher. Dis moi, sur quoi as-tu beaucoup de remontrances ? Je peux peut-être t’expliquer les choses différemment. Parfois, un nouvel angle d’attaque permet de mieux comprendre."

Et peut-être qu'ainsi, elle verrait un nouveau roi s'éveillé. Elle ajouta avec un sourire amusée :

"-Mais si je t'ennuie avec mes leçons, tu peux aussi me renvoyer balader ... enfin si tu arrives à me convaincre.”
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➔ rêveur, bienveillant, tolérant, timide, artiste, manque d'autorité, trop émotif, politicien inavoué, stratège sous-estimé mais surtout apprenti roi
➔ est le maitre d'Henri, vieux hongre et de Céleste, jeune drakalone

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MessageSujet: Re: [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne   [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne EmptyDim 17 Mar - 14:58

 

Sous les feuilles d'un chêne.
3 Cellune 1100 - forêt d'Albatra

Ses pieds eurent soudainement un intérêt tout particulier. Ses bottes d'équitation étaient de très bonne facture mais les heures passées dans le crottin, la boue et la poussière en avaient avilit le cuir. Valérian n'avait jamais été très regardant de sa vêture, généralement on choisissait pour lui... Il avait cependant obtenu le fait de se vêtir et se déshabiller seul, ne supportant pas ces pourtant avantages lié à sa condition de prince, ou tout simplement de noble. Par contre, il avait toujours fait attention à ses objets, ses livres, son matériel d'équitation – à part sa tenue, bien évidemment – qui étaient régulièrement nettoyés et entretenus par ses soins.

Perdu dans ses pensées futiles, il n'avait pas vu que la jeune femme s'était rapprochée, il n'avait pas non plus écouté sa réponse, bien qu'il l'ai entendue. Il sursauta lorsqu'il senti les mains se poser sur ses épaules. Il se raidit lorsqu'un fin doigt releva son menton. Il frémit d'un certain effroi lorsqu'elle passa dans son dos pour lui redresser les épaules. Ça n'était pas pour rien que dès son plus jeune âge il avait voulu s'habiller seul... Le contact d'autre personne sur son corps lui était particulièrement déplaisant – non pas désagréable, mais pénible – sans qu'il n'ai jamais réellement sut pourquoi. Même sa tendre nourrice, Ava, n'avait que rarement eut droit à des câlins.

S'il avait un jour prit le temps d'y réfléchir, sans doute en aurait-il conclu que le manque de sa mère influait sur cette facette de sa personnalité. S'il avait été bercé et nourrit par Ariane, s'il avait reçut l'amour d'une mère pour son fils, peut-être qu'aujourd'hui le contact avec d'autres lui serait moins difficile.

Tendu comme la corde d'un pendu, Valérian avait cependant obtempéré à la gymnastique que lui avait imposé la jeune femme. Ne bougeant plus d'un cil, il avait ancré ses prunelles vertes dans les iris noisette de son vis-à-vis qui était en train de s'adresser à lui comme à un semblable. Un semblable dont elle avait repéré certaines failles qu'elle s'essayait alors à corriger – tout du moins lui prodiguer conseils – par un flot de paroles qui submergea le petit prince. Une logorrhée à laquelle Valérian prêta finalement bien plus d'attention que la tension qu'il ressentait ne le lui aurait normalement permit. Sans doute car ce qu'elle disait lui faisait tout simplement écho...

Simplement parce qu'en un regard et une parole échangée, elle l'avait cerné.

Et qu'elle ne lui faisait aucun reproche.

S'autorisant enfin à respirer et ciller lorsqu'elle s'éloigna de lui, Valérian senti son corps reprendre sa posture habituelle – un peu voûtée et nonchalante – . Mais les paroles raisonnèrent en lui aussi se redressa-t-il, mais pas autant que l'attitude qu'elle lui avait fait adopter. – sans aucune doute aurait-il besoin d'un considérable temps de pratique avant d'y parvenir de manière naturelle – La regardant, il mit quelques secondes à comprendre qu'elle attendait qu'il la rejoigne. Hésitant, il fini par se rapprocher d'elle, après avoir retiré son mors à Céleste afin qu'elle broute sans gène. Restant cependant debout, il se positionna à côté d'elle de manière à pouvoir regarder ses esquisses.

Elle avait un bon coup de crayon et Valérian dont l'imagination sans borne était très fertile, imaginait déjà des illustrations pour ses chroniques – si tant était qu'il ose le lui demander, ou tout du moins proposer –. Mais il n'eut pas le temps de s’appesantir sur cette idée que déjà la logorrhée verbale revenait. Il n'avait même pas eu le temps de répondre à ses premiers conseils que déjà elle enchaînait en lui faisant part de son propre vécu.

Attentif, il ne releva même pas l'emploie du tutoiement. A dire la vérité, il préférait grandement... La distance physique était une chose, mais la distance intellectuelle et morale en était une autre qu'il préférait plus rapprochée... Lui qui était sens cesse mis sur un piédestal – enfin, de manière plus allégorique que réelle au vue des sempiternels reproches qu'il accusait – appréciait réellement se sentir et être perçut comme un égal. Finalement, sa première – avoue-on le – mauvaise impression s'était rapidement mue en une sorte de magnétisme.

Cette jeune femme semblait tout aussi singulière que lui même était banal et elle en était d'autant plus attirante. La sorcière des bois semblait être en réalité une fée-marraine...

Totalement submergé par les diverses informations, Valérian ne répondit pas tout de suite. Au contraire, il resta même silencieux plusieurs minutes, perdu dans ses réflexions, la regardant terminer ses croquis du cerf. Il ne se redressa – radoptant soudainement la posture qu'elle lui avait enseigné – que lorsqu'elle entama une première esquisse de Céleste.

- Non, ça ne m’ennuie pas... répondit-il d'une voix basse avant de se racler légèrement la gorge pour reprendre contenance Moi je suis sûr d'un jour j'arriverais à être celui qu'on attend de moi, même si ça va être long... continua-t-il d'un ton toujours bas Mais c'est difficile lorsqu'on attend de vous des résultats probants, et rapides... Surtout que ça n'aurait pas dût être moi... Je ne suis pas aussi brillant qu'ils l'auraient voulu, ma lenteur et mon esprit onirique sont les principales objurgations que l'on me fait... Mais elles sont aussi mes remparts, mes protections...

Son regard était fixé sur la main blanche qui dessinait. Inconsciemment, il avait appliqué une part des conseils de la jeune femme en arrimant son attention sur un point ce qui avait permit à sa parole d'ordinaire maîtrisée de se délier.

- J'aimerais vraiment qu'ils le comprennent et que je puisse leur montrer qu'elles sont ma véritable force et qu'elles seront utiles pour ce que l'ont attend de moi à l'avenir... avait-il reprit après quelques secondes de silence Mais ce n'est pas ainsi qu'ils conçoivent ma destinée, et à force de reproches, j'imagine qu'ils savent de quoi ils parlent et pourquoi ils agissent ainsi avec moi... Même si ça ne change pas grand chose à ma manière de fonctionner, parce qu'elles sont justement mes défenses.

Finalement, il ne lui avait fallu que peu de chose pour arriver à analyser sa situation d'une manière d'ailleurs plutôt objective. Certes, il l'avait avoué en murmurant mais, au moins, il avait put le dire... Et ce à une totale inconnue qui avait pourtant commencé par le rabrouer, comme ses précepteurs et tuteurs.
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MessageSujet: Re: [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne   [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne EmptySam 30 Mar - 23:58

Sous les feuilles d'un chêne près d'Albatra - 3 Cellune 1100 Information hors-RP :
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Ophélia n’avait rien saisi du malaise dans lequel elle avait pu plonger le jeune homme en le manipulant comme une marionnette. Il fallait bien avouer que pour une femme observatrice, elle avait quelques difficultés à comprendre les réactions de gens de son espèce. Elle préférait le côté plus neutre animal. Pas qu’elle ne savait pas reconnaître les changements de mimiques de ses compères mais plutôt qu’elle allait à la simplicité et pour elle, c’était de les ignorer. Tout cela l’indifférait grandement, ce qui rendait son contact difficile et souvent étrange. De toute façon, qu’il est apprécié ou non, qu’il est écouté ou non, ce qui l’intéressait réellement c’était de voir le résultat. Pas mauvais au demeurant. Même si ce n’était pas à la hauteur de ce qu’elle lui avait montré, même si cela pouvait passer inaperçu à un oeil non exercé, pour la jeune femme, cela suffisait.

Si l’érudite semblait toute à son croquis, elle ne perdait néanmoins pas une miette de la réponse du Prince. Elle en apprécia d’ailleurs autant sa forme que son contenu. Finalement, l’héritier avait plus de caractère et de bon sens que ce qui lui avait paru. C’était bon signe. Et il était emprunt de bonne volonté. Il suffisait de voir l’application avec laquelle il mettait en pratique ses conseils - qu’elle aurait pourtant cru qu’il ne suivrait pas -. L’analyse était plutôt cohérente, bien acheminée, quoi que manquant encore un peu de nuance et de profondeur. Elle garda un long moment le silence, réfléchissant à sa réponse.

“ - Alors soi toi-même, tu as certainement bien d’autres qualités que ton entourage ne voit pas. Tu as le droit de ne pas être à la hauteur de ce que l’on peut te demander, tant que tu donnes les moyens de parvenir à tes propres objectifs. Comme tu le dis, tes “défauts” peuvent devenir tes plus grandes qualités. Tout n’est question d’angles, d’ombres et de lumière. Tu l’as très bien dis.”

Elle quitta un instant du regard son calpin pour lui sourire :

“- Deviens la personne que tu veux être, pas celui qu’on t’impose d’être. Je suis sûr que tu seras une merveilleuse personne, cela se sent dans ta façon de te percevoir et percevoir les autres.”

O’ se replongea dans un silence concentré, en oubliant presque la présence du spectateur. Après tout le problème était réglé à son sens et la conservation était à ce titre, close. Les annotations se multipliaient accompagnant de leur délicate calligraphie les esquisses. Elles apportaient détails, hypothèses ou observations. Le visage de la jeune femme n’exprimait que concentration. Pourtant, elle dégageait une sérénité contagieuse. C’était dans ce genre de travaux qu’elle s’épanouissait. Peu lui importait au fond d’être avec reconnu par des confrères, que son travail lui apporte succès, richesse. Cependant, elle sentait que quelque chose s’agitait au fond de sa personne, comme une anguille dans les mains d’un pêcheur, insaissisable mais qui lui donnait la sensation de ne pas être entière. Comme si quelque chose lui manquait. Cette impression la dérangeait, voir même l’agaçait, aussi préférait-elle l’ignorer. Mais les mois passant, elle devenait de plus en plus important, à tel point qu’il lui fallait vraiment trouver des sujets passionnants pour ignorer cet appel grandissant dans sa poitrine.

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MessageSujet: Re: [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne   [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne EmptyMar 2 Avr - 15:40

 

Sous les feuilles d'un chêne.
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Valérian redressa un peu la nuque, relevant son regard du calepin vers le visage de la jeune femme alors que cette dernière lui répondait. Et ce qu'elle disait faisait totalement écho en lui alors qu'elle reformulait juste ce qu'il avait dit.

Fixant un long moment celle qu'il désignait comme une artiste – et qui s'était tut, concentrée sur son dessin – il fini par s'accroupir puis s'asseoir dans l'herbe. C'était plus un réflexe qu'une réelle volonté, ses jambes ne pouvant plus supporter son poids, ainsi immobile, alors qu'il était plongé dans de nouvelle réflexions qui finir par lui donner mal à la tête.

Certes, elle lui donnait raison et – sans le connaître véritablement – elle l'avait sans doute bien cerné. Elle le complimentait aussi – chose extrêmement rare dans le quotidien du jeune prince – mais elle ne connaissait ni les tenant ni les aboutissants et ce qu'elle lui conseillait était tout simplement impossible à réaliser.

Parce qu'il était le prince, dernier héritier d'Arianne Hautiare, parce qu'un jour il sera roi et que quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, il sera toujours jugé, épié et réprimandé parce qu'il ne sera jamais à la hauteur des attentes de sa mère. Parce qu'Arianne ne se satisfait pas d'à peut-près, qu'elle se moque des efforts s'il n'y a pas de résultats, qu'elle n'a pas de temps à perdre avec un fils qui n'a pas l’étoffe d'un meneur... Pourtant, ni elle ni Valérian n'avaient le choix.

S'adossant au tronc, le jeune prince ferma les yeux avant de venir les presser légèrement de son pouce et index. Cela libéra un peu de pression et amoindrit sa migraine. Un leitmotiv c'était mit à tourner en rond entre ses deux oreilles et il n'arrivait pas à s'en défaire.

- Mais je n'ai pas le choix...! lâcha-t-il après plusieurs minutes de silence, comme sorti des tréfonds de lui-même, d'une voix bien plus rauque que celle qu'il avait laissé entendre jusque là Je n'ai pas le choix... répéta-t-il tout en se redressant, se tournant vers la jeune femme pour attraper son regard du sien Je ne peux pas être moi-même, en tout cas pas comme vous sembler vouloir que je le sois. enchaîna-t-il d'une voix drôlement assurée ce qui est pour le moins rarissime J'ai des responsabilités, et j'en aurais plus encore dans les années à venir. Je ne suis pas un simple « fils de », je suis obligé de reprendre l’œuvre parentale. C'est inéluctable, quoi qu'on en dise, quoi qu'on en fasse. Et il est normal que ma mère soit intransigeante, car ce qu'elle va remettre entre mes mains, à sa mort, sera bien plus qu'une entreprise commerciale, qu'une terre, qu'un domaine... ! Je n'ai rien, absolument rien aujourd'hui qui pourrait faire de moi le meneur qu'il faut que je sois. Alors oui, je sais bien que j'ai des qualités et heureusement car je pense que je ne pourrais pas supporter cette vie de remontrances... Mais elles sont loin de suffire et même si j'arrivais à prouver à ma mère qu'elles sont tout autant indispensables que le fait d'être sûr de soit ou bon orateur, je resterais toujours indigne de ce que pourtant je serais obligé d'être. Et moi, je veux en être digne alors, il faut que je me surpasse. Que j'accentue mes forces et travaille mes faiblesses. Il ne me suffit pas d'avoir tout un tas de précepteurs qui me bourrent le crâne d'informations qui m'aideront à réfléchir... Parce que je sais déjà réfléchir, faire le tris des données, choisir la bonne, je l'ai déjà fait... Non, ce qu'il me faut c'est quelqu'un qui m'aide à me faire évoluer moi, mes attitudes, mes réactions. Apprendre à gérer mes ressentis. Je ne pourrais sans doute jamais ne plus avoir peur mais je peux arriver à la contrôler et en faire quelque chose de positif... C'est ça que je veux. Oui, c'est ça...

Il marqua une pause, dans ce long monologue qu'il n'avait pas senti venir, qu'il n'avait pas contrôlé, qu'il n'avait pas ressenti comme nécessaire à être contrôler. Parce qu'il se sentait en confiance, libre d'esprit et de parole... Même s'il avait totalement occulté le fait qu'il était le prince du royaume, le futur roi, et qu'il ne voulait de toute façon pas le dire. Sans quoi la relation de confiance qui s'était étrangement mis en place avec cette étrange jeune femme n'aurait pas tenu...

- Je voudrais que quelqu'un m'oriente et me guide sur le bon chemin. reprit-il, les yeux toujours ancrés dans les prunelles noisettes de la jeune femme Que cette personne prennent en compte mes forces et m'aide à transformer mes faiblesses en atouts.

Il n'avait plus l'air du petit prince timoré et chétif. En cet instant, devant cette femme, Valérian se sentait légitime et enfin lui-même : un jeune homme plein de bon sens qui ne demandait qu'à être écouté et encouragé sur la bonne voie.
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MessageSujet: Re: [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne   [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne EmptySam 6 Avr - 20:31

Sous les feuilles d'un chêne près d'Albatra - 3 Cellune 1100 Information hors-RP :
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Le jeune homme s’asseya ou plutôt s’effondra presque à ses côtés. Ophélia lui jeta un regard inquiet, si le Prince se blessait ou pire, elle en serait tenue pour responsable. Elle doutait que la Reine fut clémente envers elle, bien qu’elle soit une érudite. Elle préférait éviter d’en faire l’expérience. Le teint pâle du Marlois ne la rassura pas pour autant mais il semblait tellement concentré dans un tourbillon de pensées qu’elle n’osa pas l’interrompre, estimant qu’il valait mieux le laisser méditer. Elle reprit à esquisser des traits sur le papier tout en jetant de temps à autre des coups d’oeil vers son interlocuteur, comme une mère couvant son petit malade.

La plainte de celui-ci faillit la faire sursauter. La jeune femme tourna la tête vers lui, son regard cherchant à le sonder, comprendre ce qui l’avait poussé à cet éclat de voix désespéré. Elle n’osait l’arrêter pour lui avouer qu’elle savait pertinemment qui il était. Son monologue en était un aveu. Si O’ avait eu un doute auparavant, il s’était envolé. Pourtant, même en sachant qu’il était l’héritier de la couronne, elle pensait ses paroles toujours vraies. On ne peut pas devenir un autre. Autant devenir celui qu’on est supposé être.

La fin de son laïus sonnait étrangement comme une demande, une supplication de le prendre sous son aile. Mais était-elle capable d’une telle chose ? Bien sûr, cela avait quelque chose de flatteur. Apporter au Prince quelque chose que ses multiples précepteurs ne lui donnaient pas. Cependant, c’était joué avec une lame de rasoir. Et pourtant. Pourtant, elle ne pouvait le laisser ainsi. Il était prêt à imploser et même si une partie de la tension interne qu’il devait accumuler depuis un certain temps déjà avait pu être libéré, elle reviendrait vite. Si cela devait se reproduire, elle ne voudrait pas constater les dégâts.
Ophélia posa son crayon pour se concentrer uniquement sur le jeune homme :

“- Il n’y a pas une bonne façon de faire. Si je prends par exemple les trois duchés, aucun n’a le même fonctionnement, la même façon de gérer ses terres et son peuple, pour autant, est ce que cela en fait des mauvais dirigeants ? Je ne pense pas. Ils ne font qu’ouvrir la voie. Qui que tu sois, quoi que tu deviennes, tu peux être celui qui créera un nouvel horizon. Bien sur, il y aura toujours des gens à qui cela ne conviendra pas mais le monde est assez vaste pour qu’ils aillent ailleurs trouver ce qui leur convient. Ton chemin, c’est à toi de te le creuser. Personne ne peut te donner la main jusqu’au bout. Personnellement, je peux simplement te donner l’impulsion pour continuer à avancer sur ta voie.”


Elle tenta un sourire rassurant avant d’ajouter :

“- Et de ce que j’ai pu en constater, tu sais déjà très bien utiliser des “faiblesses” à ton avantage. Là aussi, si tu le souhaites, je ne peux t’apporter que des conseils pour donner le change aux personnes qui te malmènent. Ceci étant, mes étudiants te diraient que je suis moi-même particulièrement sévère et intransigeante. En tout cas, la route du changement est longue et semée d’embûches mais tu as toute la détermination et la force nécessaire pour la parcourir. ”

La jeune femme finit d’ajouter les dernières ombres au croquis avant d’arracher la page et la tendre vers le Prince :

“- Je suis impatiente de voir la personne que tu vas devenir.”


En tout cas, elle espérait lui avoir donné assez d’énergie pour se redresser et affronter les aléas de la vie. Elle n’imaginait pas ce que pouvait être le quotidien du Marlois.

“ - Par contre, je suis d’accord sur une chose : Il te faut un refuge, un endroit où tu puisses faire une halte et te ressourcer. J’espère que tu as ce genre d’endroit.”


Je suis : Valérian Hautiare,
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MessageSujet: Re: [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne   [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne EmptyLun 8 Avr - 0:52

 

Sous les feuilles d'un chêne.
3 Cellune 1100 - forêt d'Albatra

Alors que sa voix se tuait et qu'il fixait la jeune femme dont le regard s'était accroché au sien, Valérian senti son cœur accélérer puis se mettre à battre si fort qu'il se mit à bourdonner à ses oreilles. Une angoisse se mit à grandir en lui à mesure qu'il réalisait la manière dont il avait parlé et l'aplomb dont il avait fait preuve sans s'en être réellement rendu compte avant maintenant.

Étrangement, cette fois-ci l'angoisse venait après, et non avant, ce qui était une différence de taille étant donné que jusqu'ici le prince avait peur de parler, et non de ce qu'il avait pu déjà dire.

Il se mit à rougir jusqu'aux oreilles mais ne baissa pas les yeux. Bizarrement, même si la boule d'angoisse ne disparaissait pas de son estomac, fixer son regard dans celui de cette femme n'était pas autant anxiogène que ça aurait pu l'être avec une autre personne. Et puis, il fallait dire qu'elle savait trouver les mots... Elle réussit même à lui arracher un sourire et une pensée sarcastique.

- J-j'ai l'habitude de l'intransigeance... répondit-il en première intention, les yeux rieurs

Son corps se relâcha finalement et il poussa même un soupire. Finalement l'angoisse était partie, elle n'avait pas lieu d'être ici, en cette présence, avec cet anonymat... Coupant l'échange de regard, il s'assit en tailleur, posant ses mains sur ses genoux, simplement posé à côté de cette femme qui parlait beaucoup et qui avait pourtant réussi à le mettre à l'aise et le faire parler comme jamais auparavant.

Posant sa tête blonde contre le tronc de l'arbre, ses pupilles se levèrent vers le ciel et il fronça les sourcils alors que les rayons du soleil transperçaient à travers les feuilles et l'éblouissait. Il leva une main pour s'en protéger tandis que son esprit voltigeur engrangeait petit à petit les paroles de cette femme qui l'avait totalement mis à l'aise.

D'abord, elle avait touché dans le mille en comparant les duchés, et sans savoir que l'un des deux lui reviendrait et qu'il chapeauterait les deux autres de loin. Un nouvel horizon, l'idée lui plaisait beaucoup... Mais en aurait-il les épaules... ? Et puis, creuser son chemin, c'était une belle image mais là encore Valérian savait qu'il se heurterait à un mur... Tout comme il ne voyait pas de quelle faiblesses il était déjà en train de se faire une force. Mais apprendre à donner le change – tout comme elle lui avait montré sa technique pour avoir une allure assurée sans en avoir réellement l'attitude – était une optique très attrayante...

- J'ai un refuge oui. avait-il enchaîné une fois bien installé sans trop de rayons dans la figure Mais là encore je n'ai personne avec qui le partager et, s'il me satisfait aujourd'hui j'ai peur de m'en lasser un jour... il avait reprit le ton bas qu'on lui connaissait mais sa voix loin d'être fuyante était chaude et grave, apaisée et en confiance

Il parlait de son bureau aux merveilles où il écrivait, lisait, jouait du lutte ou chantait à l'abri des oreilles indiscrètes...

- Tout ce que vous dites, c'est tout ce dont je rêve. finit-il par dire après une pause de quelques secondes Mais... Avant de devenir une personne à part entière, je crois qu'il faut que je devienne celui qu'on me demande d'être... Et c'est ça qui n'est pas facile à faire... Moi je voudrais être moi tout de suite... Mais en faisant ça, je serais un mauvais fils...

Après le sujet « futur roi », le sujet « fils indigne » venait forcément en arrière plan... Parce que Valérian n'avait jamais vraiment su si Ariane le dénigrait parce qu'elle le considérait comme un mauvais fils de part sa personnalité rêveuse ou juste parce qu'il n'avait pas l'étoffe d'un roi comme feu Aragon.

Son esprit se perdit de nouveau dans les méandres de sa pensée et il rabattu ses genoux contre son torse, les enlaçant pour y poser son menton, les yeux dans le vague.

Valérian le mal-aimé... Il avait toujours pensé que sa propre histoire serait un superbe sujet de chroniques... Outre que le héros vivrait mille-et-une aventures qui le forgerait au lieu de végéter comme le faisait le prince...
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Je suis : Ophélia Valoriel,
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- Erudite/tutrice en zoologie ; connaissance en botanique
- née le 26 Cellune 1072 - 28 ans
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- défauts : exigeante; directive; entêté; hautaine
- qualité : méticuleuse; ingénieuse; pédagogue; observatrice

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MessageSujet: Re: [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne   [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne EmptyVen 12 Avr - 22:14

Sous les feuilles d'un chêne près d'Albatra - 3 Cellune 1100 Information hors-RP :
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Le sarcasme dont faisait nouvellement preuve le jeune homme lui tira un léger sourire amusé. Et bien voilà qu'il progressait à toute vitesse ou bien se sentait-il assez bien pour oser plaisanter. Dans tous les cas, c'était plus que positif. « Le mauvais fils ». Elle touchait le nœud même du problème dont souffrait à priori le Prince. Pour cela, malheureusement, elle n'avait pas de solution miracle, ni même de solution tout court :

« - Alors trouves toi une personne avec qui tu peux tout partager sans crainte ? Cela peut paraître simple et banale comme ça mais c'est ce dont tu manques le plus, il me semble. A mon sens, il n'y a pas de mauvais fils, que des mauvais parents. Nous sommes le reflet de l'éducation que nous avons reçu. D'ailleurs c'est un de mes sujets préférés du moment, les théories de l'apprentissage. Mais je te l'accorde, le chemin est long pour être nous-même. C'est la même chose pour tout le monde. Cependant, je suis sur que si tu arrives à devenir cette personne, tes parents seront obligés d'ouvrir les yeux et de t'approuver. »


Elle déposa le dessin à ses pieds avant de venir déposer une main qu'elle souhaitait chaleureuse – bien que maladroite – sur son épaule :

«  C'est normal d'être hésitant, incertain quand à l'avenir, quand à nous-même, surtout avec autant de pressions. Mais quand tu trouveras quelqu'un qui t'aimera pour qui tu es, tu verras, ça ira mieux ... »

Enfin c'est ce qui lui semblait au vu de sa propre expérience. Faut dire que des hommes tolérants envers son caractère bien trempé, il ne courrait pas les rues. Avalon avait su combler un grand vide depuis le décès de sa mère, elle supposait donc que ses sentiments pouvaient être transposable à cette situation.

«  Allez, dis moi trois choses positifs sur toi. Si c'est trop difficile, dis moi trois choses positives dans ta journée. C'est une méthode assez efficace pour relativiser. Faut dire qu'on est une espèce qui voyons souvent le négatif. »


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Le Prince Célestin
➔ 24 ans, 1m78, 65kg, cheveux blond, yeux vert
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➔ quatrième don : clairvoyance du passé
➔ porte une chevalière en or blanc sertie d'une émeraude frappée de la grenouille marloise à l'auriculaire gauche
➔ rêveur, bienveillant, tolérant, timide, artiste, manque d'autorité, trop émotif, politicien inavoué, stratège sous-estimé mais surtout apprenti roi
➔ est le maitre d'Henri, vieux hongre et de Céleste, jeune drakalone

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MessageSujet: Re: [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne   [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne EmptyLun 6 Mai - 15:21

 

Sous les feuilles d'un chêne.
3 Cellune 1100 - forêt d'Albatra

Les yeux toujours dans le vague, il prêtait cependant oreille très attentive à la jeune femme.

Trouver une personne avec qui partager... Un ami... ? Il éructa un faible rire à cette pensée alors qu'il réalisait qu'il n'en avait pas... Il y avait sa nourrice, Ava, qui était toujours là pour lui mais c'était différent. Bérard aussi, le vieux garde apaisant mais ils n'avaient somme toute jamais eut de réelle conversation. Valérian était attaché à certaines servantes et valets mais sans avoir de vraie relation... Le jeune prince aurait pu s'enfoncer dans cette sombre idée que d'être finalement un peu seul au monde mais la rouquine avait continué et Valérian avait suivi le fil de ses paroles.

Être le reflet de l'éducation reçue... Quelle belle phrase... ! Mais sincèrement le prince n'avait pas du tout l'impression qu'elle s'appliquait pour lui. Ça n'était pas un euphémisme que de dire que sa mère ne s'était jamais impliquée dans son éducation. Théorique certes, avec une scolarité intensive mais elle ne l'avait pas élevé. Et la personnalité de Valérian s'était donc formée aussi bien que l'avaient permit les tuteurs dont il disposait : Ava en première ligne mais par la suite la mort prématurée de son père et de son frère avait tout fragilisé. Ajouter à cela une mère absente et par la suite intransigeante, en quoi sa personnalité actuelle aurait-elle pu être différente... ? Et même si ça avait été le cas, Valérian avait beaucoup de mal à s'imaginer autrement que le jeune homme qu'il était devenu.

Il sursauta lorsqu'elle posa une main sur son épaule et il tourna brusquement la tête vers elle mais ne se défit pas de cette légère étreinte. Personne ne le touchait jamais ainsi... Mais son anonymat du moment avait toutes permission et c'était ce qui lui était le plus bénéfique en cet instant.

Ancrant ses prunelles rivières dans les noisettes de son interlocutrice il était plus attentif que jamais.

Être aimé pour qui il était, douce perspective... Mais là encore celui qu'il désirait le plus était pour le moment barré par un infranchissable mur. C'était triste à dire mais Valérian était convaincu que sa mère ne l'aimait pas... Et qu'elle ne pourrait lui accorder son amour que s'il en devenait digne. Là était peut-être bon le conseil de la jeune femme : trouver un ami. Cet amour ci ne serait certes pas celui de sa mère mais au moins, il aurait une personne qui ne le jugerait pas, sur qui s'appuyer, avec qui partager, s'amuser et qui permettrait alors son ascension en prenant confiance en lui.

Des pensées tant positives que négatives se mélangeaient de plus en plus dans l'esprit du jeune prince mais la demande de la jeune femme lui permit de se recentrer. Cillant, il ne lâcha pas les yeux noisettes tandis qu'il se plongeait dans une intense réflexion.

- … Ce matin j'ai plutôt bien réussi ma leçon et eut les encouragements de mon précepteur... commença-t-il On a bien travaillé avec Céleste avant de partir en balade... Et puis je vous ai rencontrée, je crois que c'est le point le plus positif de ma journée...!

Ses yeux s'étaient mis à pétiller en disant cela, candide et sincère... Mais ils perdirent presque aussitôt leur lueur alors que son pessimisme revenait au grand galop.

- Vous m'encouragez mais vous avez aussi soulevé certains points qui m'attristent encore plus maintenant... avait-il repris, le vague à l'âme Je n'ai pas d'ami avec qui partager. A part ma nourrice qui je sais me voue un inconditionnel amour mais elle n'est pas une amie. Je n'ai jamais réellement partagé mes secrets avec elle et, dans un sens, je ne veux pas le faire... C'est peut-être une idée fausse mais puisqu'elle est en quelque sorte ma mère de substitution je ne veux pas qu'elle ai accès à mon jardin secret...

Une réelle tristesse s'était emparé de lui et le bénéfice des trois choses positives s'étaient vite estompé.

Torturé était l'esprit du jeune prince, aussi onirique pouvait-il être, son manque de confiance en lui ne lui permettait pas d'être une personne optimiste.

- Excusez-moi. lâcha-t-il soudainement de but en blanc Vous devez penser que je suis une bien fade personne à ne faire que me plaindre...
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- défauts : exigeante; directive; entêté; hautaine
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MessageSujet: Re: [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne   [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne EmptyMar 7 Mai - 14:15

Sous les feuilles d'un chêne près d'Albatra - 3 Cellune 1100 Information hors-RP :
Rien à signaler
Information lancers de dés : Rien à signaler  


Ophélia ne savait dans quel genre de pensées s’étaient enfoncées le Prince mais au vu de la mine sombre qu’il tirait, ce n’était certainement pas positif. Très clairement, la jeune femme était démunie. Si c’était d’une confidente dont avait besoin l’héritier du Marvier, elle était la pire candidate possible. Ecouter, ça lui était encore réalisable. Quoi que d’entendre ou contempler des lamentations lui était assez peu supportable. Les gens qui géniaient lui étaient encore plus antipathiques que le reste de la population. Elle était persuadée que quand on souhaitait s’en sortir, se libérer de tous ses maux, on mettait les stratégies en place pour y parvenir. De cet état de fait ne pouvait en découler que celui-ci : ceux qui se plaignent se complaisent dans leurs jérémiades et leur malheur.  

Mais plus encore que de ne pas apprécier entre les pleurnicheries des autres, c’est surtout qu’elle ne savait pas quoi y répondre. Elle-même se plaignait fort peu, ne pleurait pas et ne comprenait pas les gens qui le faisait. C’était une perte de temps considérable. Elle n’avait pas de temps à perdre. Elle ne concevait pas que la tristesse, le poids des maux puisse entraver l’action. Et si vraiment l’érudite cherchait à être honnête avec elle-même, elle saurait qu’une partie de sa répulsion venait du fait qu’elle était au final extrêmement mal à l’aise avec la tristesse d’autrui. Elle en revenait toujours au même point, les émotions, leurs expressions et surtout le fait de ne pas savoir quoi dire ou faire la rendait inconfortable.

Elle hocha la tête, appréciant à leur juste valeur les exemples trouvés. Ce n’était pas si mal pour une première fois bien que cela ne dura pas. Et si le jeune homme pensait qu’elle était du genre à s’apitoyer ou attendait cela d’elle, il allait être malheureusement déçu :

“Fade, non. Pour me paraître fade, il aurait fallu que tu sois dépourvu d’intelligence, ce qui est loin d’être ton cas. Par contre, ta lamentation sur toi-même m’agace passablement. Tu n’avanceras jamais à t’apitoyer ainsi sur ton sort. Tu es le seul à t’enchaîner à ton malheur. Des amitiés, ça se créer, ça se provoque, tout comme des occasions. Si tu veux des réponses, pose les questions. Si tu veux que les choses changent, alors provoque ce changement. Qui compte trop sur autrui risque d’attendre longtemps.”

Elle se radoucit quelque peu, se rendant compte qu’elle y était peut être aller un peu fort. En même temps, il lui donnait envie de le secouer :

“- Je suis désolée si je t’ai froissée. Je ne comprends simplement pas ce genre de comportement. C’est facile pour moi vu que cela fait parti de mon tempérament. Néanmoins agir, c’est le seul moyen de ne pas stagner.”

La jeune femme se releva, s’épousetant un instant :

“- Marchons un peu, l’exercice aide toujours à s’éclaircir les esprits.”


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MessageSujet: Re: [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne   [3 Cellune 1100] Sous les feuilles d'un chêne Empty

 
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