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Je suis : Lucien Lamejuste,
Lame de saphir, Patrouilleur d'Albatra

Lucien Lamejuste

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MessageSujet: [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante   [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante EmptyMer 13 Nov - 2:02

La meilleure publicité c’est celle que l’on n’a pas besoin de créer ni de payer. Voilà une phrase qui reflète parfaitement l’opinion de avoir Lucien vis-à-vis du jeu des affrontements. Gravorn était clairement le berceau de grands guerriers peut être légèrement excentrique sur les bords mais tout de même assez puissant pour qu’ils soient reconnus. Pourtant des épreuves comme celles-là étaient pour les personnes désirant montrer aux yeux de tous leur valeur … Comme c’est pitoyable, Lucien n’avait jamais imaginé y participer car il n’avait pas besoin de ça pour que le monde le reconnaisse. Aussi parce qu’il n’était pas question de se faire ridiculiser avec un public en prime ! Pourtant dans des événements comme celui-ci la sécurité devait être augmentée et l’effectif de la garde de saphir renforcé. Lucien fut le premier à être volontaire pour y participer il était possible d’avoir bien des faits d’armes en y allant et de toute manière quand il s’agissait de pouvoir défendre les civiles sans surprise c'était toujours premier.

Munis de son plus bel attirail il était arrivé avec le reste de son unité le soir du 15 Dellune à la caserne de Borderoc. Les premiers jours allaient être des plus pénibles, par petit groupe, ils avaient eu une visite globale de la cité par les lames en poste, c’était un moyen de resserrer les liens entre les différentes casernes il faut croire. Lucien pensait que ça aurait pu être beaucoup plus avantageux de mettre les nouveaux arrivants sur des postes clés ou des lieux bien défini comme l’arène où allait avoir lieu l’épreuve de l’épée. Mais il n’allait pas s’en plaindre, même s’il le cachait au grand public, Lucien ne portait pas forcément les familles royales dans son cœur. Certain diraient de lui qu’il n’est pas loyal envers les souverains de la nation et pour une lame de saphir ce n’était peut-être pas non plus acceptable. Pourtant il ne prenait pas à la légère les engagements qu’il pouvait prendre au contraire et il était hors de question de prêter allégeance à quelqu’un qu’il n’avait jamais rencontré. Pour la reine ça ne changeait pas grand-chose car elle n’avait jamais entendu parler de lui de toute manière mais pour lui, ça changeait absolument tout.

Le soir venu Lucien était le genre d’homme à prendre du bon temps dans une taverne ça lui permettait de parler de ces nombreux exploits et de se faire connaître. Il aimait beaucoup cette ambiance assez désinvolte et désintéressé, pourtant sous ces aires d’homme simplet, il faisait en sorte de ne jamais boire plus que de raison. C’était dans la foule qu’il pouvait avoir des informations bien croustillantes aussi bien sûr les potins qu’il pouvait y avoir sur la haute société ou des données plus enrichissantes comme des piliers de bar délient leur langue sur des méfaits qu’ils commettent la journée.

Première jour de l’épreuve de l’épée.

Alors que Lucien était en patrouille dans la ville un mouvement de foule s’était produit et provenait de l'arène, sans attendre Lucien et son cadet s’était rapproché de la zone le plus rapidement possible. Mais une fois sur place, il n’y avait que terreur et désolation sous ses yeux les corps des civils se mélangeait avec celui des fidèles Maâlistes et ceux des lames de saphir. Dans un premier temps Lucien avait demandé à son cadet d’attendre dehors et d’aider les civils pouvaient être blessé, ne voulant pas lui affliger cette vision d’horreur. Puis une fois que la zone était complètement sécurisée il avait aidé à déplacer les corps, la boucherie était-elle que la reine avait décidé d’arrêter les jeux, ce qui pouvait totalement se comprendre. La suite des événements fut bien plus pénible un climat d’insécurité planait dans toute la ville. Lucien pensait pouvoir rentrer chez lui mais les hautes sphères en avaient décidé autrement si les deux jours de l’épée et celui de la survie avaient été annulé une partie de la population restait sur place peut être qu’ils espéraient quelque chose ? La logique aurait été qu’ils cherchent à fuir le plus vite possible cette zone qui n’était plus vraiment sûr. Le travail des lames de saphir ne s’arrêtait pas seulement à traquer les masques Maâlistes, dans certaines zones de la ville des civiles avaient commencé à chercher à se faire justice eux même s’en prennent parfois aux mauvaises personnes si la base de réflexion était louable ce qui en découlait l’était beaucoup moins. C’était dans des moments comme celui-ci que Lucien pouvait apercevoir l’aspect le plus horrible de l’être humain, la méfiance de l’autre et la peur était les prémices de la haine.

Le matin du 21, Lucien s’était dit en se réveillant que c'était son dernier jour ici ! Les marchands et visiteurs pour l'occasion, allaient sûrement plier bagage pour rentrer chez eux. Surtout ce soir ou peut-être demain il allait enfin pouvoir faire de même et rentrer dans sa petite ville qu’il connaissait comme sa poche en plus de pouvoir retrouver ces deux jeunes sœurs ! La journée se passa le plus sereinement du monde pourtant alors qu’il pensait pouvoir manger calmement puis ranger ses affaires, une fois rentré à la caserne la surprise fut totale, son unité était envoyée pour aller aider les villes autour de la chaîne des Alles, un violent tremblement de terre venait d’avoir lieu, nous n’avions pas plus d’information mais il fallait absolument s’y rendre pour sauver un maximum de personne pouvait potentiellement être pris dans des éboulements ou simplement maintenir l’ordre. La ville où ils devaient se rendre était à 2 jours et demi de transport en partant du soir, ils allaient pouvoir arriver le 24 en fin de matinée ou alors en début d’après-midi.

Le transport était une véritable calamité pour les lames, le but était bien d’arriver le plus vite possible sur place mais ils étaient loin d’être en pleine forme une fois arrivée, même Lucien qui d’habitude débordait de vie et n'hésite jamais à visiter de nouveaux endroits, prit bien le temps de se reposer le reste de 24 jours et la nuit pour être en forme le 25. Il y avait de quoi faire, le village où ils avaient été envoyés était très proche de la chaîne des Alles et les dégâts causés aux structures étaient colossaux, peu de maison tenaient encore debout la plupart des habitants s’étaient relogé à l’extérieur de la ville laissant leurs biens sans protection. C’est bien ça que craignaient les lames de saphir, le pillage et le chaos. Certains membres étaient arrivés plus tôt et avaient commencé leur travail d’enquête pour trouver les auteurs de pillage. Il y avait tellement d’affaires en même temps que Lucien dû en prendre une sur le tas, un couple avait vu leurs biens disparaître une seule nuit et dans la zone ce n’était pas le seul cas, apparemment une bande organisée sévissait dans la région et depuis le tremblement de terre, ils avaient augmenté le nombre de leur méfait. Pourtant ce qui était le plus urgent c’est que depuis le 23 au soir, ils étaient passés à l’étape supérieure, ils avaient commis leur premier meurtre et quand un être de leur espèce goutte au sang … Ce n’est jamais bon signe… Le dossier avait déjà bien avancé et Lucien n’avait qu’à suivre les indices au début il listait les lieux possibles pour cacher leur butin aux alentours, au vu des dégâts ça ne fut pas bien difficile.

Le 26 il commença enfin un véritable travail de terrain pour fouiller les différentes bâtisses qu’il avait désignées comme possible planque. Pour éviter tout problème il avait laissé son cadet pour s’occuper des décombres et des rescapés, la suite des événements pouvait être potentiellement périlleux. Il avait prévu un simple repérage dans un premier temps, il n’était pas question qu’il aille dans la gueule du Maâliste, c’était le meilleur moyen de finir entre 4 planches. Les différents lieux qu’il avait à visité étaient pour la plupart vide ou alors ils avaient été vidés certains même étaient destiné à être détruit rapidement puisqu'ils risquaient de tomber sous peu. Les bâtiments qu’il avait mis en haut de sa liste comme les plus possibles pour cacher le résultat de pillage étaient déjà barrés. Son espoir de trouver les malfrats disparaissait à la même vitesse que le soleil dans l’horizon, il avait un dernier lieu à visiter avant d’aller se coucher, non loin de la ville dans un bosquet il y avait une petite cabane en bois isolée de tout. Les habitants disaient qu’elle était hantée et que personne ne voulait s’en approcher, les chances qu’elle soit encore debout sans avoir été entretenue et après un tremblement de terre comme celui-là était infime mais malheureusement pas nul.

Chevauchant sa monture, il s’était arrêté à bonne distance surtout après avoir vu la bâtisse encore bien debout et surtout il pouvait voir de la lumière. En descendant de sa monture il se rapprocha à pas de morgg, n’étant pas vraiment alaise en milieu forestier il prenait bien son temps pour éviter toute déconvenue, maintenant le fourreau de son épée à pleine main pour qu’il ne se prenne pas dans la verdure. Il lui fallut une dizaine de minutes pour faire le tour des lieux et surtout avoir un maximum d’info sur ce qui pouvait l’attendre à l’intérieur. À premier vu ils étaient 4 hommes il ne pouvait pas dire l’équipement qu’ils portaient ou alors s’ils étaient des fines lames ou non mais une chose était sûre ils étaient en train de se préparer à partir, une charrette avec sûrement leur butin était en train d’être remplis, Lucien avait même pu voir certains objets qu’on lui avait indiqué comme volé.

Une fois retourné au niveau de sa monture il prit le reste de son équipement, quelque petit couteau de lancer en plus tout en réfléchissant. Le temps de revenir au camp, de demander des renforts et surtout revenir sur les lieux, les malfrats seraient sûrement déjà partis … Et ça Lucien ne pouvait tout simplement pas l’accepter, s’était peut-être son code de l’honneur mais il ne se voyait pas regarder dans les yeux ceux qui avaient tout perdu et leur dire qu’il n’avait rien pu faire.

- Fait chier …

Serrant une énième fois le nœud qui maintenait sa monture il se rapprocha de l’arrière de la bâtisse au plus près. L’effet de surprise était son atout principal s’il le perdait il était foutu ou du moins ses chances d’en finir en un seul morceau … Après quelques minutes d’attente et de silence il déplia lentement ses jambes pour se relever, il entendit un bruissement juste à côté de lui et avant qu’il ne puisse réagir il était à terre, une main sur sa bouche et une lame en train de tailler sa barbe de 24h. L’un des malfrats ? Non ce n’était pas possible il l’aurait remarqué … Ce plus son agresseur semblait regarder autour pour être sûr que le bruit de l’affrontement n’attire personne. L’encapuchonné rapprocha lentement son visage du siens avant de murmurer d’une voix froide et cristalline.

- Tu bouges, tu murmures, tu parles ou tu cris et je t'égorge compris ?

Sa glotte caressa la lame aiguisée de son agresseur alors qu’il détendit ses muscles en faisant un petit mouvement de la tête pour signifier qu’il n’avait ni l’envie ni les moyens de s’opposer au désir de son agresseur tant il tenait à sa vie.

Spoiler:
Je suis : Opaline Chantrelle,
Résidente de Borderoc, chasseuse de prime

Opaline Chantrelle

Crédits avatar :
Catherine Exellero, retouché par Athina ♥ / Bokki Tteok

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► Menteuse, manipulatrice, solitaire
► Mystique, non-violente, observatrice
► 3e don : Miasme sanglant
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MessageSujet: Re: [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante   [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante EmptyMer 13 Nov - 17:06


Une rencontre disons ...intéressante.

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L'appel des lieutons. Il n'y avait pas plus douce musique aux oreilles du Limier Blanc qui se dépérissait à Borderoc, à attendre péniblement que les affaires reprennent. Elle aurait pourtant cru qu'au contraire, il y aura eu une recrudescence des demandes : les Lames étaient débordées, et puis en ce climat de doute et de paranoïa, tout le monde dénonçait tout le monde. Mais rien. Silence. Le calme plat du lit d'une grand-mère. Et sa bourse criait famine autant que sa chopine hurlait à être remplie. Elle ne pouvait décidément plus rester dans le coin. Il lui fallait trouver elle-même ses avis de missions, et elle se devait d'admettre que pourchasser l'ennemie publique numéro un ne l'emballait guère. Les grandes causes, très peu pour elle.

Sac sur l'épaule et manteau au col de fourrure sur le dos, elle partit pour le passage d'Embuscade, espérant qu'au Marvier, on la sortirait de la monotonie dans laquelle elle s'était enlisée.
Elle longea la chaîne des Alles et arriva à la croisée des trois duchés.

Si elle se sentait toujours aussi inférieure lorsqu'elle passait aux côtés de Lames de Saphir, elle n'en montrait jamais rien, et au vu de son malaise perpétuel à leur simple vue, généralement elle les évitait autant que faire se peut. Pourtant, là où elle aurait été certaine de ne pas en croiser, il fallait qu'elle en découvre une masse en train de zoner dans les parages où elle s'était arrêtée. Un petit village très modeste, du genre campagnard, peut-être une escale très prisée et incontournable pour les grands voyageurs dont elle ne faisait pas partie : lorsqu'elle faisait arrêt par ce genre d'endroit, c'était à des fins professionnelles, et n'y restait jamais plus de quelques heures.
De la boue s'amoncelait un peu partout, salissant ses bottes quasi neuves, la mettant d'office de mauvaise humeur. Malgré tout, elle s'embourba allègrement pour chercher à comprendre la raison de tout ce détachement de Lames dans le secteur. Après avoir apostrophé quelques badauds, on lui parla vaguement d'un éboulement dans les montagnes. On lui narra toute la catastrophe, et avec toute l'intensité d'une bonne tragédie finement racontée. Pour Opaline, qui se tourna vers les Alles les bras croisés, elle demeura longuement sceptique. Cela faisait que quelques jours à peine qu'elle avait quitté Borderoc, et n'avait pas ressenti la moindre secousse.
Pourtant, au vu du désordre présent dans le village, elle ne pouvait qu'y croire.

Elle resta de longues heures accoudée à un comptoir, à laisser traîner ses oreilles de chasseuse de primes et espérer que les malheurs des autres feraient sa bonne fortune.
Assez rapidement, elle eut vent de disparitions étranges, qui possiblement ne pouvaient pas être si étranges que cela : dans un tel chaos, il était facile de perdre des objets et des biens précieux. Mais elle avait tellement côtoyé les raclures qu'elle capturait qu'elle pensait désormais comme eux, et pareille situation était du pain béni à ceux qui souhaitaient s'enrichir de manière peu orthodoxe, et surtout peu légale.

Elle investigua le village, discuta avec quelques habitants avant de se rendre compte qu'elle n'avait de cesse de croiser la même Lame de Saphir. Déjà irritée par sa présence toute proche, elle en était autant agacée qu'il semblait continuellement lui damer le pion. Décidée à le confronter, elle se mit à le suivre sur une bonne distance.
Il semblait seul, sans sa patrouille. Il ne devait pas être attaché aux recherches des victimes potentielles dans les gravats ... Curieuse, et se fondant dans la masse tel le fantôme qu'elle pouvait être, elle lui colla au train telle une ombre. Elle le vit fouiller des baraquements et endroits abandonnés, puis à gribouiller quelque chose sur une feuille de papier. Menait-il sa propre enquête ? Suivit-il la piste de possibles pillards ? Si tel était le cas, elle n'allait pas se laisser faire ! Elle était ici dans un but précis, elle voulait se refaire une nouvelle santé pécuniaire, et ce n'était surement pas cet imbécile de Lame qui allait l'en empêcher.

Elle se faufila discrètement entre les maisonnées, et se vit sortir du village pour prendre la direction d'un bosquet. La nuit commençait à tomber, et allait devenir sa meilleure alliée.
La Lame s'approcha d'une cabane aux airs délaissés, tâchant d'en inspecter les moindres recoins et savoir si aucun danger ne menaçait à l'intérieur.
Opaline sourit, non loin de lui, derrière un arbre. Sa pierre de vie bleutée s'illumina et son double astral se matérialisa à l'intérieur du cabanon. C'était un pari risqué, mais à tenter pour s'assurer qu'il n'y avait rien de dangereux à l'intérieur. Quatre hommes de bonne corpulence, mais à priori, non-armés. C'était là une chance. Une charrette emplie à ras bord. Pas de doute, ils étaient des pilleurs, où elle ne s'appelait plus le Limier Blanc !  

- Who ! Qui est là ? tonna l'un des hommes, l'ayant repérée dans le noir.
- Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Qu'as-tu vu ? se retourna dans tous les sens un second.
- J'ai vu quelqu'un, par là bas ! désigna le premier de son index droit.

Opaline s'évapora en vitesse quand elle en vit deux se rapprocher de sa position, et reprit ses esprits à l'extérieur de la cabane. Se mordant l'intérieur de la joue, elle fut horrifiée de voir la Lame repartir lentement vers l'arrière de la bâtisse, là où les vandales allaient s'en aller avec leur précieux butin.
Elle n'avait absolument aucun plan, et n'avait même pas décidé de ce qu'elle allait faire. Présentement, personne ne lui avait vraiment demandé officiellement d'arrêter ces vandales, et même si elle le faisait, personne ne la payerait pour ça - sauf si elle faisait payer le retour des biens volés. Ce qui l'avait motivée à s'élancer à corps perdu en usant de son don de transcendance, était bel et bien l'opportunité de couper l'herbe sous le pied de la Lame et pouvoir, par la suite, le narguer. Elle n'avait pas réfléchi plus que cela et s'était élancée à l'intérieur grâce à son quatrième don, sans se préoccuper des conséquences. Si elle n'avait pas tort, les pilleurs allaient désormais se précipiter vers l'extérieur, tout droit sur la Lame qui ne s'était pas du tout préparée à rencontrer illico quatre masses impressionnantes.

Si les blanches mains d'Opaline l'étaient depuis trente ans, c'était bien parce qu'elle se refusait à la violence, et n'avait presque jamais levé le petit doigt lors de bagarres - c'était tout l'intérêt de payer ses gros bras pour faire le sale boulot. Mais il ne serait pas dit non plus que le sang allait couler par sa faute ! Elle ne l'autoriserait pas !
Se faufilant avec la rapidité d'un chat, elle marcha vers la Lame de Saphir, sortit son petit couteau qu'elle n'usait que pour découper des pièces de viande séchée, et lui sauta dessus, plaquant une main sur ses lèvres pour le faire taire, et fut glisser la courte lame contre sa peau.

« Tu bouges, tu murmures, tu parles ou tu cries et je t'égorge, compris ? »

La menace était purement fictive, jamais elle ne la porterait à exécution, mais il était indispensable qu'il ne se débatte pas et ne fasse pas le moindre bruit s'ils voulaient tous les deux conserver l'avantage de l'effet de surprise.
La porte arrière s'ouvrit suffisamment en grand pour laisser passer la charrette.

- Je vous JURE que j'ai vu quelqu'un !! On aurait dit .. je ne sais pas ... une silhouette humaine ... mais extrêmement blanche. Et ses yeux ... , continua le premier homme qui avait repéré Opaline.
- Ouais, ouais. Brillaient dans le noir d'une lumière ensanglantée, c'est bon, tu as bien vu qu'il n'y avait personne ! renchérit un troisième lascar, les yeux levés au ciel.
- Mais ... et si c'était ...
- Argh ! Arrête ! C'est une véritable obsession ma parole ?! Le Limier Blanc n'est pas ici, d'accord ? Je sais qu'elle t'effraie, mais ce n'est rien de plus qu'une bonne femme !
- On dit quand même qu'elle boit le sang de ses victimes ... et que c'est pour ça qu'elle a les yeux rouges ... , intervint le troisième.
- Faites pas vos chochottes, d'accord ? coupa cours le quatrième homme et visiblement le chef de groupe. Personne ne viendra dans ce trou perdu ! Et les Lames sont bien trop occupées à torcher le cul du duc Orlion, ou à faire mumuse avec des cailloux ! Alors plus vite on dégage de là et qu'on file vendre ces babioles, plus vite on est payés !

Opaline ne bougeait plus d'un cil, ses longs cheveux blancs tombant sur le visage de la Lame dont elle maintenait fermement la bouche close. Concentrée, elle attendit qu'ils s'éloignent encore un peu avant de lâcher prise...

Je suis : Lucien Lamejuste,
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MessageSujet: Re: [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante   [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante EmptyJeu 14 Nov - 0:56

Si Lucien avait cru que sa bonne étoile l’avait laissé en plan alors qu’il sentait clairement le traquenard venir. Juste au moment où ses muscles s’étaient détendus et qu’il pensait pouvoir peut-être négocier une libération rapide, sans douleur ni torture. Il entendit des voix non loin d’eux, son agresseuse se serra un peu contre lui et il put commencer à sentir son doux parfum. Lucien n’arrivait pas à trouver où elle l’avait pu acheter, c’était assez étonnant en soit mais maintenant qu’il était proche d’elle il pouvait le sentir alors que quelques centimètres plus loin il n’y avait rien. Plissant un peu son regard il pouvait apercevoir sous la capuche de la jeune demoiselle un visage plutôt doux et bien taillé c'était assez rare pour le souligner. Le tissu de sa capuche était assez propre elle devait surement y prêter une très grande attention, elle devait l’utiliser assez souvent pour que son entretien soit primordial.

Pourtant alors qu’il se concentrait sur son agresseuse, il semblait oublier quelque chose et son oreille l’aida à s’en souvenir, reprenant la conversation au milieu de celle-ci.

- On dit quand même qu'elle boit le sang de ses victimes ... et que c'est pour ça qu'elle a les yeux rouges ...

- Faites pas vos chochottes, d'accord ?

-  Personne ne viendra dans ce trou perdu ! Et les Lames sont bien trop occupées à torcher le cul du duc Orlion, ou à faire mumuse avec des cailloux ! Alors plus vite on dégage de là et qu'on file vendre ces babioles, plus vite on est payés !


Un frisson parcourant l'échine du patrouilleur, cette histoire ne lui disait rien qu’il vaille pourtant … Il gardait cette description dans le coin de sa tête, ça pouvait faire une bonne description pour un ennemi dans l’une de ses histo… Légende ! La jeune femme semblait prudente et ne se releva qu’une fois que le chariot fut parti avec à bord mes 4 hommes tout en étant tiré par équidé. Une fois qu’elle s’écarta de lui, Lucien prit ses distances en tant que gentil homme il n’était pas question de rester entre les jambes d’une demoiselle trop longtemps, ou alors il allait lui donner des idées.

Reprenant une attitude plus digne et suffisante, il se mit debout appuyer le dos contre un arbre. Les bras croisés et le menton légèrement relevé comme à son habitude pour paraître le plus supérieur possible sans pour autant chercher à effrayer de sa supériorité la demoiselle. Il ne la voyait pas encore suffisamment pour discerner son visage correctement mais ce n’était pas bien grave il en fallait bien plus que ça pour repousser un tombeur surtout après avoir vu les courbures de son visage, de prêt.

- On dirait que vous m’avez évité une bien belle mésaventure, je dois avouer que c’est rare que ça se passe de cette manière-là, je dois avouer avoir l’habitude de sauver les autres et attendre leurs remerciements les bras ouverts !

Il n’avait pas la moindre gêne ou honte dans la voix, pour lui ce qu’il était en train de dire était la stricte vérité. Quittant la sécurité l’arbre qui l'appuyait il se rapprocha de son agresseur ou plutôt de sa sauveuse, d’un pas lent pour ne pas lui faire peur. La distance entre eux était déjà assez courte pour qu’au bout de quelque enjambé il la coince entre un arbre et lui.

- Je m’appelle Lucien Lamejuste, mais tu peux m’appeler simplement Lucien, et toi enchanteresse créature comment puis-je te nom….

Pendant un instant la lumière de la nuit transperçant les nuages et les branches pour faire apparaître un œil rouge perçant sous la capuche. Les mots du bandit lui revenaient “elle boit le sang de ses victimes ... et que c'est pour ça qu'elle a les yeux rouges “ … Les yeux rouges … C’était d’elle dont ils parlaient ? C’était d’elle dont parlait les habitants de la ville qui disaient que la maison était hantée ? Il se sentait de plus en plus fiévreux alors que ses mains devenaient moites contre les écorces de l’arbres.

- Je … Heeuu … Oula il se fait tard je vais vous laisser et je vais poursuivre ces brigands d’accord ?

Instinctivement il replia son coup un peu plus au niveau de sa veste comme pour cacher un maximum sa peau des yeux de la jeune femme. Reculant de quelque pas en direction de sa monture ne quittant pas du regard la jeune demoiselle.

- Tu sais mon sang est pas bon du tout j’ai beaucoup trop d’alcool dedans …
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Opaline Chantrelle

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MessageSujet: Re: [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante   [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante EmptySam 16 Nov - 18:56


Une rencontre disons ...intéressante.

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Opaline écoutait les bandits discuter, et ne put que sourire aux rumeurs énoncées par l'un d'eux. C'était d'ailleurs la plus absurde, et pourtant, la plus colportée : de tout ce qu'elle avait entendu dans sa vie, il semblerait que son hypothétique goût certain pour le sang soit le plus facile à croire. Il fallait dire que le jour où elle l'avait transmise, elle s'était sentie particulièrement inspirée. Cela avait toujours été le cas : au plus le mensonge était ridicule et gros, au plus il était crédible aux yeux des imbéciles.
Elle sentit la Lame tressaillir un instant entre ses jambes, et se pressa davantage contre lui, pour éviter qu'il ne se mouve de trop, et qu'il les fasse repérer. Mais fort heureusement, les pilleurs s'éloignèrent de plus en plus.
Le Limier se releva, ne les lâchant pas du regard. Brièvement, elle entendit la Lame, qui s'était éloignée comme pour reprendre de sa superbe, lui faire part de son habitude des rôles inversés, mais elle n'y prêta guère attention. Ce n'était qu'orgueil blessé. Son discours était en totale adéquation avec la fierté des Lames de Saphir, ces héros pas si blancs que ça.

L'homme, qu'elle avait aidé à éviter d'être pris sur le fait, s'imposa alors entre elle et sa proie, se présentant à elle comme étant Lucien Lamejuste. Intérieurement, elle rit. Jusqu'à son nom, l'étranger était dévoué au corps de Saphir, la belle ironie d'être tombée sur ce genre de personnage. Sur un ton enjôleur, il s'apprêtait presque à lui faire du charme et à requérir son nom mais Opaline n'eut qu'à lever le menton pour dévoiler ses yeux sous son capuchon, pour que l'effet soit immédiat.

Il recula de plusieurs pas, confus, embarrassé, apeuré. Un rictus passa ses lèvres. Sa réputation faisait son office, à son plus grand bonheur. Mais la sensation agréable d'être reconnue de la sorte ne fut qu'éphémère, laissant d'amers souvenirs en lieu et place dans son esprit. Ce visage transformé par la crainte couplé à cette armure rutilante capée de bleu ne faisait que lui rappeler ceux qui l'avaient toisée et rejetée, autrefois, quand elle avait voulu entrer de leurs rangs. Elle ne se laissa pourtant pas abattre par la cicatrice rouverte par ce souvenir, Lucien la tira de ses rêveries, annonçant qu'il allait retourner à la poursuite des bandits. Il disait cela sans lui tourner le dos, et protégeant son cou avec soin. Un nouveau sourire naquit sur ses lèvres roses.

« Tu veux dire, MES brigands, n'est-ce pas ? »

Opaline rabattit son capuchon, dévoilant entièrement son visage et ses cheveux, sans la moindre crainte d'ajouter de la terreur chez son vis-à-vis. Il s'était montré un instant enjôleur, il devait aimer séduire les dames, dès le moment de leur rencontre - et elle devait avouer qu'avec une si belle gueule, elles devaient être peu nombreuses à lui dire non - , et elle avait la très nette impression que jouer, était une activité dont il maîtrisait parfaitement les règles. Peut-être qu'en lançant une nouvelle partie, elle allait obtenir ce qu'elle voulait...

Avec une lenteur et une élégance qu'elle n'usait que rarement, elle s'avança vers lui, roulant presque des hanches pour ajouter de la féminité à ses mouvements. Elle sentait dans son dos ses cheveux onduler et cascader, épousant ses gestes. Elle savait qu'en dehors de son albinisme, elle n'était pas laide femme. La nature lui avait offert les formes que désirait tout homme, et même si elle ne les avait jamais dévoilées à qui que ce soit, elle avait déjà eu l'occasion d'en faire appel. A mesure qu'il reculait vers son drakalon, elle marchait sur lui, lascivement, puis s'arrêta dangereusement proche de son visage. Elle approcha ses lèvres, fermées en cœur, et les déposa sur le bout de son nez. Puis, les ramenant à son oreille droite, elle lui susurra :

« Si tu n'étais pas si mignon, j'aurais déjà maudit tes joyeuses, pour m'avoir obligée à t'apporter de mon aide. Dire qu'on recrute de tels incompétents chez les Lames, et qu'on refuse d'excellents potentiels ...Tsch ! Va-t-en, et laisse-moi travailler. »

Je suis : Lucien Lamejuste,
Lame de saphir, Patrouilleur d'Albatra

Lucien Lamejuste

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MessageSujet: Re: [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante   [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante EmptyLun 18 Nov - 23:28

Si Lucien ne réagissait pas vraiment au moment où elle indiquait que les brigands étaient sa proie, qu’importe qui capturait les brigands, ce n’était pas vraiment important tant qu’ils étaient hors d’état de nuire. Mais quand elle retira sa capuche il ne pouvait qu’admirer sa beauté, ces cheveux blancs étaient d’une pureté rare qui était faisait un décalage complet avec ces yeux rouge sang. Beaucoup auraient pu prendre peur en la voyant étant parfois signe de malheur pourtant Lucien restait là à la regarder avancer vers lui en se déhanchant, elle semblait vouloir le charmer et elle y arrivait sans le moindre mal. Elle marchait un peu plus vite alors qu’elle se rapprochait dangereusement, c’était étrange Lucien n’avait jamais rencontrer de femme pouvant changer si vite de visage. Non loin de sa monture il s’arrêta alors qu’elle continuait son approche pour aller réchauffer de ces lèvres la pointe de son nez. Instinctivement sa main remonta derrière la jeune femme pour aller se glisser dans le bas de son dos, l’attirant un peu plus vers lui. En sentait le souffle chaud de ces mots, il percevait qu’elle avait une voix sûre et en un sens assez froid mais … ça ne lui déplaisait pas au contraire.

Imposant un peu plus sa main dans le bas de son dos pour la maintenir contre lui, ses lèvres déjà proches de l’oreille de la douce aux yeux de feu. Il avait l’impression qu’elle n’était qu’un mirage, comme si elle n’était pas vraiment là et il avait envie que cette illusion ne disparaisse jamais. Il avait peur que son souffle, sa respiration ou simplement sa propre chaleur corporelle ne puisse faire disparaître cette divine créature tel un flocon que l’on récupère au creux de sa main pour l'admirer même rien qu’un instant.

- Croyez bien que je suis mésaise de ne pas répondre en cet instant à vos critères de respectable lame. Mais sachez que je ne dois ma place, seulement au peuple que je vis pour protéger. Ces brigands, j’admonesterai ces bandits de grand chemin et je les trainerai à vos pieds si cela me permet d’enjoliver la vision que vous avez de moi.


Lâchant l’emprise de sa main il s’écarta d’elle sans pour autant la quitter du regard. On pouvait clairement voir qu’il n’avait ni dégoût, ni peur, ni haine, au contraire il admirait cette jeune femme qui lui faisait face. Lucien n’était pas le genre d’homme à juger les personnes sur leur physique mais plus sur leurs actes. Même si pour la jeune femme, il admirait surtout sa beauté dans le cas présent. D’un geste rapide et assuré il fit un tour sur lui-même avant de détacher sa monture puis de monter dessus, ces gestes il les avait déjà réalisés des centaines de fois pour que sa cape suive son mouvement de se pose délicatement derrière lui.

- Croyez bien gente dame que je vous reviendrais victorieux …


Sans plus attendre il prit la route qu’avait suivi les bandits, il ne fallait pas les perdre, même si la marque des roues du chariot étaient assez nets, la noirceur de la nuit n’allait pas arranger ces affaires plus il attendait plus ça allait être compliqué. L’humidité ambiante de la forêt allait se déposer lentement sur la terre et reboucher les traces fraîches. Si le garde était habitué à suivre les bandits en ville au point de ne jamais se faire semer, en forêt il était loin d’être un expert. Jurant à de nombreuses reprises tout en se trompant au moins autant de fois, il finit par se faire semer il avait beau revenir à plusieurs reprises sur les traces il avait du mal à choisir entre deux directions.

En s’apprêtant à jurant une nouvelle fois il entendit des bruits arrivés de derrière lui, avec un mouvement rapide il s’écarta dans l’ombre d’un arbre immense pour ne pas être repéré. Il se doutait de qui allait arriver ou plutôt il l’espérait, sans même voir son interlocutrice il murmura d’une voix douce, calme et un poil chaleur.

- Alors je te manque a ce point, je t’attendais patiemment en espérant que la distance qui nous sépare se réduise un peu plus à chaque seconde qui passe. Que dirais tu de faire équipe ? Non pas que j’ai besoin d’une coéquipière au vu de mes compétences mais disons que je n’aime pas vraiment l’idée de savoir une jeune demoiselle sans nom traîner sans monture dans les bois.
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MessageSujet: Re: [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante   [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante EmptyMar 19 Nov - 21:47


Une rencontre disons ...intéressante.

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Opaline n'avait aucune intention d'aller beaucoup plus loin dans l'utilisation de ses charmes naturels, alors, quand elle sentit une main étrangère se poser dans le bas de son dos, elle n'aurait su dire si les frissons qui perlaient sa peau étaient annonciateurs d'un danger imminent, ou de tout autre chose. Elle hésita quelques instants entre bouger, et garder ses pieds plantés dans le sol, dans l'exacte position dans laquelle elle se trouvait.
Puis, se rappelant la raison pour laquelle elle s'était approchée de lui de cette façon en premier lieu, elle estima que jouer son rôle jusqu'au bout et ne pas céder au premier geste encouragé par son comportement d'apparence libidineux était une sage décision. Et de plus, son orgueil ne supporterait pas qu'elle se défile de la sorte.

Il lui parla longuement, et surtout, il lui parla bien. Très éloquent, il lui donna l'impression instantanée d'être un preux chevalier qui jurait allégeance à sa belle. Encore un peu, elle aurait pu s'attendre à ce qu'il lui demande ses faveurs avant le départ pour une grande et épique bataille. Que cela lui changeait des rustres, et des porcs illettrés de la Pie Écarlate ! Elle aurait même pu être charmée par son éducation qui, à elle seule, améliorait l'image qu'elle avait eue de lui à l'instant même où elle l'avait su Lame de Saphir.

Qu'il s'écarte d'elle brisa le semblant de bulle dans laquelle ils s'étaient enfermé quelques instants, et pantoise, elle le regarda s'éloigner et monter sur son drakalon. Il la salua, lui promettant de revenir victorieux et partit sans plus attendre, laissant la vornoise esseulée et médusée.

« Oh ... quel ... Cette charogne !! » cria-t-elle dans le bosquet, sans avoir crainte d'être entendue.

Opaline se mordit l'intérieur de la joue. Que s'était-il passé ? A quel moment avait-elle perdu ses moyens ? A quel moment avait-elle été assez sotte que pour s'être faite avoir de la sorte ? Jamais une telle chose ne lui était arrivée auparavant, en fait, c'était même la première fois. Elle l'avait sous-estimé, et grandement, elle avait surtout sous-estimé son charme dont elle se croyait pourtant insensible. On ne lui prendrait pas une deuxième fois, elle se le jura.
S'emballant correctement dans son manteau et remettant son capuchon en place pour cacher sa honte, elle reprit la route prise par les bandits, et par ce Lucien de malheur.

Désormais, elle avait un double objectif à réaliser. La capture des pilleurs était nécessaire pour pouvoir les agiter sous le nez des Lames et mettre en valeur ses capacités évidentes, et maintenant, elle pouvait ajouter à sa liste la douce vengeance sur cet homme qui était parvenu à se débarrasser d'elle sans qu'elle n'en remarque rien.
Tout en marchant d'un pas rapide, presque au trot, elle réfléchissait. C'était une première, et elle n'arrivait toujours pas à le croire. D'ordinaire, on fuyait à son passage, tout le monde se refusait à croiser le Limier Blanc du Gravorn. Si on ne l'avait pas encore reconnue, son albinisme suffisait à avoir raison des plus courageux. Dans quelques rares cas, pour les sots ou pour les désespérés, un battement de cil et elle en sortait conquérante. Il fallait croire que dans ce domaine, Lucien avait bien plus lourd bagage. Ou y était insensible car il s'agissait de son terrain ? Dans tous les cas, dorénavant, elle savait qu'elle ne devait plus user de cette technique, au risque de se faire avoir une seconde fois.

Une nouvelle interpellation la tira de ses réflexions. Elle reconnut aussitôt cette voix mielleuse, volontairement suave. Sans chercher à savoir d'où elle provenait, elle stoppa net, le visage éteint de toute expression.
Faire équipe. Tsch. Y avait-il une seule insulte qu'il lui épargnerait ce soir ? Et il faisait passer cela sous une gentille attention... Opaline grinça des dents.

« Ils seraient déjà sous les verrous, si je n'avais pas été obligée à te sortir d'un mauvais pas, Lame de Saphir », répondit-elle sèchement.

C'était totalement faux. Quand bien même elle aurait utilisé de son quatrième don pour doubler les effectifs et se présenter à deux contre quatre, en aucun cas elle n'y serait arrivée. Mais ça, il était inutile qu'il le sache.
Pour l'heure, une douce frustration prenait lieu et place dans son bas-ventre. Elle était coincée. Elle n'aimait pas l'admettre, mais si elle voulait capturer ces criminels, il lui faudrait s'associer avec lui. Si en plus, il faisait tout le boulot à sa place, elle n'aurait aucune honte à attendre qu'il s'endorme pour les amener jusqu'à la caserne la plus proche, et réclamer son dû. C'était le plan, il n'était pas parfait, mais elle pouvait encore se remplir les poches de cette façon.

« Attends de voir les miennes, avant de te vanter, Lame. Mais pour l'heure, je te concède avoir besoin de toi. ».

Cette seule phrase lui écorchait les lèvres comme si elle venait d'avaler du verre pilé. Si les enjeux n'étaient pas aussi importants pour elle, elle aurait déjà fait demi-tour, et retourné à ses pénates.
Sans plus attendre, et boudeuse, elle poursuivit la route, prenant soin de montrer sa plus belle démarche altière.

La piste n'était pas très difficile à suivre, pour des yeux habitués de traqueuse. Ils s'étaient arrêtés tous les deux à une intersection entre deux chemins, et Opaline se demanda brièvement s'il s'agissait d'une coïncidence, qu'elle retrouve cet homme ici.

« Par là », désigna-t-elle de l'index gauche le sentier de droite.

Après quelques pas, elle s'accroupit et caressa le sol du bout des doigts comme pour en vérifier le relief. L'obscurité était maintenant bien installée, une chose que détestait le Limier Blanc par dessus tout. S'éloignant un peu, elle farfouilla dans les sous-bois pour trouver un bâton sec, dont elle emballa le bout d'une pièce de tissus déjà découpée, qu'elle imbiba d'une huile tirés de son sac en bandoulière. Quelques frictions plus tard de deux caillasses, et la torche de fortune s'embrasait.
Elle approcha les flammes du sol et confirma ce dont elle se doutait déjà : ils étaient sur le bon chemin.

« Ils sont menés par un drakalon, soit la plus rapide des bestioles. Enfin, tu n'es pas sensé l'ignorer, puisque tu en chevauches un toi-même. Au vu de la charrette bien chargée, je doute qu'elle fasse moins de cent kilos, alors on peut supposer que leur progression est lente. Si on se presse, nous devrions les rattraper bien vite », commenta-t-elle davantage pour elle que pour Lucien, se fichant éperdument de savoir s'il l'écoutait ou non.

Décidée à en finir au plus vite pour retrouver les luminosités civiles du village qu'ils avaient quitté, Opaline força l'allure, courant presque. Puis, tout à coup, elle stoppa net et étouffa sa torche dans une minuscule flaque d'eau dans un fossé, bordant le chemin. Avec délicatesse, elle fit signe à Lucien et déposa un index dressé contre ses lèvres, lui imposant un silence immédiat. Après quoi, elle lui désigna, dans le noir, quelques lueurs baignant et flottant dans les airs.

A plusieurs mètres au-devant, les bandits s'étaient arrêté et semblaient se disputer avec véhémence. Opaline s'accroupit derrière un buisson, et les observa très attentivement. Un d'entre eux, qu'elle reconnut comme leur chef, était également accroupi et grognait dans ses dents : apparemment, une roue arrière de la carriole s'était brisée. Les trois autres se tenaient derrière lui, à quelques coudées à peine.

Le premier était plutôt chétif, et il semblait même à Opaline qu'il était plus petit qu'elle, il ne serait très certainement pas si difficile à maîtriser. Le second était bien plus large que haut, et ressemblait davantage à une grenouille roche qu'on aurait pris pour un ballon trop gonflé d'air. Le mettre hors d'état de nuire n'allait pas être si compliqué non plus, si tant était qu'elle ait la force pour cela. Le troisième était en revanche d'un tout autre acabit. Grand et de belle carrure, il était l'heureux propriétaire de bras épais comme des jambonneaux, et, au vu des multiples cicatrices qu'il affichait fièrement sur son visage, nul doute qu'il avait le caractère d'un chien enragé.

Quand leur chef se releva, impuissant face à cette déconvenue, Opaline découvrit véritablement le colosse qu'il était. Moins grand que son acolyte, il n'avait absolument pas à rougir de sa corpulence et de son évidente - et impressionnante - musculature. En un instant, elle comprit pourquoi c'était lui qui avait en charge toutes les responsabilités de leur petite association.

« J'imagine qu'en bonne Lame, tu as déjà un plan ? » demanda-t-elle à Lucien à voix basse, se penchant vers lui sans toutefois quitter son regard rougeoyant des bandits.

Je suis : Lucien Lamejuste,
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MessageSujet: Re: [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante   [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante EmptyDim 24 Nov - 19:57

Il allait pas l’avouer si facilement mais une chose était sûr il avait bien envie d’en savoir plus sur les capacitées de la jeune demoiselle. C’était déjà assez rare qu’il demande de l’aide .. Enfin qu’il demande à faire équipe, il était plutôt du genre à reculer face au danger trop grand pour lui. Le seul moyen de réussir une épreuve c’est d’être complètement prêt pour la passer avec classe. Pourtant sa coéquipière de passage ne semblait pas avoir envie de bavarder pendant peur périple, ça promettait une route des plus longue et des plus ennuyante … Avec un long soupire Lucien la regardait faire enuyese … Mais c’était sans compter sur l’incroyable capacité de Lucien à pouvoir parler sans interlocuteur. Pendant que sa compagne de voyage était en train de faire connaissance avec les galettes de terre, Lucien s’empressa de lui compter l’un de ces exploit. Ou plutôt d’améliorer sa culture historique c’est ainsi plus proche de la réalité !

- Tu sais je te fais un véritable honneur en l'accompagnant dans cette aventure ! Quand tu auras des enfants tu pourra leur compter le jour où tu as pu participer à une aventure du grand Lucien Lamejuste ! Tu savais que j’ai réussi à devenir patrouilleur en à peine 1 an ? Et pourtant tout le monde sait que chez les lames il faut attendre minimum 2 an ! Mais tu vois quand je suis rentré à la casern je savais déjà manier …

Heureusement pour les deux compères de fortune, ils n’étaient pas les poursuivit mais les poursuivant aussi non au vu du flux de parole de Lucien ça aurait été compliqué de se cacher où de rester discret bien longtemps. Il avait bien évidemment remarqué que la jeune demoiselle était bien plus inquiété par le fait de suivre les traces que d’écouter ces légendes mais il poursuivait sans être gêné.

La forêt restait dense et surtout pendant la nuit ça commençait à devenir compliqué a voir bien loin devant. Dans une certain sens ils formaient une assez bonne équipe, il n’avait pas la moindre connaissance de la nature autre que celle qu’il avait pu voir en cours. Mais elle semblait compenser sa faiblesse à merveille, pour autant Lucien continuait de regarder sérieusement autour de lui, il n’était pas question de tomber dans un piège ou alors de se faire attaquer par des bêtes sauvages.

-  Et c’est là que j’ai éviscé …

Ce qui surprenait le plus Lucien c’était la capacité de la jeune demoiselle a tenir le rythme, elle avait fait toute la route à pied même si Lucien avait bien évidemment proposé de lui prêter sa monture. Pour autant c’était compréhensible, suivre de traces sur une monture était loin d’être des plus pratique.

- Et c’est là que j’ai compris que le traître était …

En voyant le signe de la jeune femme il arrêta directement de parler en descandant de sa monture. Après avoir attaché sa monture à un arbre un peu plus loin, il se rapprocha lentement de la position de sa coéquipière de fortune pour voir les quatres adversaires. Malheureusement pour eux ils n’allaient pas pouvoir aller plus loin. Avec un tel dégât il faudrait certainement des réparation mais pour autant le problème principal était qu’ils étaient 4 et eux seulement deux. Lucien ne doutait pas de ces capacitées au combat et pouvait très certainement en tuer un au moment de l’engagement du combat et en tuer un autre par la suite … La demoiselle aux yeux de feu le sortit de sa réflection et en guise de réponse il la regarda avec un air sérieux en lui faisant signe de le suivre. Un peu plus loin dans un carré de lumière il passa un coup de botte sur la terre histoire de l'aplatir assez pour pouvoir dessiner correctement dessus.

- Evidemment que j’ai un plant … Même plusieurs le problème c’est que je connais mes capacitées et pas les tienne. J’imagine que tu ne vas pas vouloir les énoncer facilement alors je vais de proposer mes plants et tu me dira celui qui te convient le mieux.

Dans un premier temps et sans attendre une réponse il glissa la pointe d’un bout de bois pour dessiner plutôt correctement le chariot et quelque petit arbre et buisson autour avec les chemins.

- Bien ce que nous avons en face de nous est une attaque de position ou de camp. Nos ennemis sont bloqué dans une zone et ne vont pas pouvoir en sortir à cause des dégâts de leur chariot. Nous sommes dans une zone où peu voir personne ne passe à cette heure là et c’est pour ça qu’ils l’ont emprunté.

Il indiqua sur le petit plant en terre les 4 petits points avant de recommencer à parler.

- La première possibilité que je vois c’est qu’il vont laisser des membres de l’équipe sur place. Au vu de leur équipe je dirais le gros et le chétif et les deux autres vont chercher de l’aide ou des renfort qu’ils peuvent avoir un peu plus loin. Si c’est ça le plus simple serait d’attaquer l’équipe qui s’écarte du convoi, si on a de la chance ils n’imaginent pas se faire attaquer et envoient qu’une personne surement qu’il montera leur monture, dans ce cas il faudrait soit abattre la monture soit le chevaucheur … Je pourrais m’en occuper avec les couteau de jet puis comme il en restera plus qu’un seul de dangereux nous pourrons très bien attendre sur le côté et les attaquer quand ils sont plus sur leurs gardes.

Diviser pour mieux régner, dans un cas comme celui-là les bandits avaient pas de chance, ils cherchent sûrement à défendre à tout prix leur butin en tout cas tant qu’ils n’auront pas perdu un homme ou alors qu’ils s'imaginent inatacable.

-  La deuxième possibilité c’est qu’ils décident d’attendre que quelqu’un d’autre passent par ici pour soit réquisitionner leur chariot soit pour demander de l’aide pour les réparation, ou alors qu’ils attendent des renfort. Dans ce cas là nous devons attaquer en premier, comme dans le premier plan je blesserais voir tuerais le chef ou son adjoint pour réduire la force de leur groupe et nous donner toute les chances de notres côté.

Il désignait plusieurs endroits pour montrer des position possible pour attaquer et fuir tout aussi rapidement.

- La troisième possibilité … C’est qu’ils décident de partir avec une partie de leur butin et qu’ils se déplacent en groupe là … Je ne vois que la possibilité de tuer leur monture pour les ralentir et les faires fuir et nous aviserons par la suite de comment les tuer.

Se grattant l’arrière du cran avec l’autre bout de bâton en cherchant d’autre possibilité il finit par faire tourner la petit tige sèche avant de la proposer à la jeune demoiselle. Peut être qu’elle avait d’autre proposition, tant que les brutent continuaient à se taper dessus ils avaient le temps de réfléchir, pour un groupe composé à la va vite ce temps était primordial et Lucien le savait.

- Alors jeune demoiselle aux yeux de feu dont je ne connais pas le nom aurais-je fait honneur à la vision que vous avez des Lames ? Pour information, en duel ne pourrait tuer n’importe lequel de ces brutes et je pourrais certainement en gèrer un en plus comme le chétif ou le gros. Vous avez une proposition à me faire ?
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MessageSujet: Re: [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante   [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante EmptyMer 27 Nov - 14:35


Une rencontre disons ...intéressante.

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Le Limier Blanc eut, pour toute réponse, l'appel de son comparse qui lui demandait de le suivre, s'écartant un peu plus loin. Assis par terre, ils se penchèrent sur un carré de poussières dépourvu de verdure et il agita une brindille devant ses yeux. Lucien se mit à dessiner quelques détails sur ce qui devait être au final un semblant de carte. Il y ajouta des détails qui, pour Opaline, n'étaient pas nécessaires. Elle n'était pas idiote, loin de là, et en d'autres circonstances, sans doute aurait-elle levé les yeux au ciel, ou perdu patience. Pour l'heure, elle profita de ce court moment pour faire appel à son sens aigu de l'observation, et laissa traîner ses yeux d'albinos sur le jeune homme.

Il prenait soin de lui, c'était évident. Ses joues, probablement d'ordinaire rasées de près, étaient couvertes d'une très légère pilosité de deux jours tout au plus. Il avait pris soin de coiffer ses cheveux, d'un joli blond nuancé, en arrière, pour faciliter sa vision en cas de combat sans doute. Son nez qui, de profil paraissait écrasé, surplombait un regard bleu-gris particulièrement concentré, mais d'où émanait une sorte de gentillesse touchante. Pas étonnant qu'elle se soit laissée prendre par de tels yeux charmants ...
Telle une caresse, Opaline poursuivit son observation et se perdit dans la contemplation de ses bras. Longs et musclés, ils avaient été dessinés par de longues années d'entraînement c'était évident, mais pas que. Peut-être avait-il l'habitude de porter régulièrement des objets lourds pour être aussi athlétique. Accroupi et recroquevillé sur ses longues jambes, Lucien était - enfin - à sa hauteur, et elle se tenait si proche de lui qu'elle pouvait admirer le moindre détail au grain de beauté près.

Très professionnel, il lui exposa son premier plan, et la vornoise se ressaissit aussitôt, l'écoutant avec attention. Sa première idée énoncée, Opaline acquiesça. Ce n'était pas un mauvais plan, mais elle préféra attendre ses autres suggestions. Pour le second, elle n'était vraiment pas d'accord, ou du moins, il y avait vraiment peu de chances que ce qu'il imaginait se réalise. Ou alors ces bandits étaient véritablement des débiles car qui viendrait à piller tout un village et, quand le premier pépin arrivé, attendrait sagement des renforts en pleine nuit, au beau milieu de nulle part où personne ne semble s'aventurer et avec son butin à vue ?
Quand au troisième plan d'action, encore une fois, elle ne pensait pas vraiment cela possible. De ce qu'elle avait pu constater, l'avarice de ces hommes ne les ferait très certainement pas renoncer à une moitié de leur trésor, surtout si cela signifiait laisser le reste de côté, sans surveillance, le temps de revenir le chercher plus tard.

Il en avait terminé, et lui tendit à son tour la brindille, l'invitant à gribouiller dans la poussière si d'autres idées lui venaient en tête. Elle ne sourcilla pas, ignorant royalement le geste. Les rares fois où elle avait affaire avec autant de criminels, elle s'arrangeait pour engager ses fidèles gros bras, et s'assurait également qu'ils avaient l'avantage du nombre. Elle n'était pas inconsciente au point de s'élancer dans ce genre d'entreprise, où elle se trouvait actuellement, où il leur faudrait ruser pour en sortir victorieux. La facilité avait toujours été son leitmotiv.
Elle ancra ensuite son regard rubis dans ceux de Lucien, préférant ne rien répondre à sa vantardise pour l'instant : elle aurait tout le loisir de le faire plus tard, lorsqu'ils s'en sortiraient. Et si effectivement, il était à la hauteur de ce qu'il avançait ...

« Tu as, je pense, tout dit et tout résumé » murmura-t-elle. « Et je pense également que ton plan premier est celui qui convient le mieux. C'est le plus logique, n'importe quel individu normal ne laisserait pas son précieux trésor à l'arrière sans surveillance, et au vu du coin totalement désert, ils peuvent encore attendre longtemps pour que quelqu'un ne passe par ici. L'ennui, c'est que le plus intelligent aurait été, à la base, d'extraire le butin par petits sacs, quitte à faire plusieurs aller-retour, donc on ne peut pas tout miser sur le comportement le plus logique avec ces gars-là. »

Elle jeta un coup d’œil pour s'assurer que les bandits étaient toujours là, et n'avaient pas bougé de là où ils étaient, mais ils en étaient encore à discuter entre eux. Elle fut soulagée.

« J'imagine qu'il va nous falloir attendre qu'ils se décident, et puis nous aviserons. ».

Se positionnant autrement, une jambe endormie en cause, Opaline fit face de nouveau aux pilleurs qui n'en avaient pas terminé de débattre. Et comme le temps lui semblait long. A ses côtés, elle pouvait presque sentir la chaleur corporelle de Lucien dont les membres devaient également fourmiller, après tout, une telle corpulence devait avoir bien du mal à rester ainsi tassé derrière de si petits buissons.
Puisque ceux qu'elle traquait étaient aussi lents qu'un lacquois, ses pensées commencèrent à se disperser pour finir indubitablement par se concentrer sur la Lame. Elle eut beau lutter, se sermonnant intérieurement, il y avait quelque chose de magnétique chez lui qui l'agaçait autant qu'elle pouvait en être attirée.

« Opaline, » murmura-t-elle après un long moment de silence, « mon vrai nom est Opaline, mais tout le monde me connait sous le pseudonyme du Limier Blanc. »

Une fois encore, elle capta son regard. Il n'y avait aucun intérêt, c'était purement pour le plaisir, et elle le savait. Cela n'avait pas de sens.
Heureusement, elle n'eut pas le loisir d'y réfléchir davantage, ni même de laisser l'opportunité à Lucien de se poser la question que les bandits se mirent à bouger.

- T'es sûr, chef ?
- Absolument ! Ce chemin est désert de toutes façons, personne n'aura idée de venir fouiner par ici ...

Le chétif extirpa de la charrette une paire de pelles, qu'il tendit à leur chef et gros balèze, qui commencèrent à creuse un trou au pied d'un grand chêne. Pendant ce temps-là, les deux autres regardaient.

« Ces imbéciles ne sont quand même pas en train de faire ce que je crois qu'ils font ? », s'emporta la chasseuse de primes, médusée par leur décision. « Ils vont vraiment enterrer leur butin en pleine forêt ? »

Elle attendit encore quelques instants avant de trouver confirmation dans leurs gestes.

« Bon, je perds patience. L'argent, c'est des lieutons. Puisqu'ils ont peur du Limier Blanc ... on va leur faire un joyeux spectacle ... »

Baissant les yeux vers sa pierre bleue, Opaline en appela à son quatrième don, son don de projection astrale. Plus loin, près du gros sac et du chétif, une pâle réplique d'elle se matérialisa. S'approchant doucement du maigrelet, elle lui souffla dans la nuque. Il se redressa et eut la plus grande frousse sa vie. Il sauta presque dans les bras de son comparse, tremblant de peur, tandis que l'albinos interrompit sa projection.

-  Mais t'es fou ? Qu'est-ce qui te prend, abruti ? tonna le tassé, en le repoussant.
-  Là ! Je l'ai vue encore ! Le Limier Blanc était derrière moi !! Elle ...

Mais là où il désignait de l'index, il n'y avait plus rien.

- Ca suffit vous deux ? Même si personne ne passe dans le coin, c'est inutile de nous faire remarquer quand même ! gronda le chef, en ôtant sa chemise pour faciliter ses mouvements.
- Mais ... chef ...
- Ta gueule ! Commencez à décharger la charrette, on a bientôt fini !

Opaline, derrière son buisson, s'amusait beaucoup aux dépens du pauvre malheureux qui passait pour aliéné. Elle avait déjà eu raison de nombreux faibles d'esprit, et cela lui procurait toujours un sentiment de joie profonde. Sa pierre de vie bleuit de nouveau, et elle se matérialisa de nouveau auprès du chétif, avant de disparaître encore. Tressaillant et criant à plein poumons, il lâcha ce qu'il avait en main, des chandeliers d'argent et des plateaux de fonte.

- C'est pas bientôt fini oui ? s'énerva le tassé. Tu cries comme une lopette, en plus ! Un peu de courage !
- Mais je l'ai vue encore ! Je l'ai vue je te dis !!
- C'est ça ... encore une façon de me laisser faire tout le boulot ... Tu ne m'auras pas, alors continue de décharger.

Dans un gloussement satisfait, le Limier Blanc s'adressa à Lucien.

« Notre petit gros est du genre dubitatif, nous devrions le convaincre aisément, tu ne crois pas ? Motivé par son compagnon, ils fuiront. Je te laisse les plus costauds ? Puisque tu es si fort, si habile, si ... légendaire, cela ne devrait pas poser problème, n'est-ce pas ? »

Je suis : Lucien Lamejuste,
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MessageSujet: Re: [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante   [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante EmptyMer 27 Nov - 23:21

Comme il l’avait imaginé il n’allait pas en apprendre beaucoup plus sur ces capacités, en soit-ce n’était pas surprenant. Ce qui ne l’était pas non plus c’était qu’ils imaginaient tous les deux n’envisageaient pas que les loubards allaient partir sans un sou en poche. En tant que stratège de géni il n’était pas question d’écarter cette possibilité mais de là à l’envisager en première position … Mais dans tous les cas ils allaient devoir rester les bras croisés. Après leur petite discussion ils avaient fini par retourner au niveau du petit buisson qui pourrait les cacher tout en leur donnant une position idéale pour surveiller cibles. Le problème actuel était que si le buisson pouvait cacher la jeune demoiselle assez facilement … Dans son cas s’était un véritable calvaire ! Le problème de sa taille était d’autant plus flagrant, ces genoux pliés devaient supporter son poids comme de base il n’avait pas vraiment l’habitude de se trouver dans une telle position. Plus ou moins discrètement il grogna et jura en changeant de position, ses articulations craquaient comme du bois sec.

Il sursauta légèrement en l’écoutant une nouvelle fois … Opaline … Au final il avait réussi tant bien que mal à lui arracher son prénom. Avec un léger sourire alors que la douleur de ses articulations semblaient lui faire beaucoup moins mal. Comme un bruissement d’arbre ou un frémissement de feuille dans le vent il murmura délicatement.

- Opaline … J’aime beaucoup ton prénom. Je trouve qu’il sonne bien, un côté un peu royal, il est aussi beau que tu es belle.

Comme s’il n’avait pas commandé ses propres paroles, Lucien continuait de regarder la scène devant lui. Il n’arrivait tout simplement pas à y croire … Cette bande de bras cassé était réellement en train d’enterrer leur butin en pleine nuit dans la forêt, cette histoire était destinée à durer un bon moment, le temp de creuser de transporter le matériel et de le reboucher.

- Quel bande de voleur de pacotille jamais j’aurais pu imaginer qu’ils feraient réellement ça …

Dans un long soupire de lassitude Lucien finit par se reculer un peu plus pour se mettre dos à un arbre les jambes sur le sol devant lui. Ses yeux étaient tournés vers les courbes de la jeune demoiselle, mais il ne s’attendait certainement pas à ce qui allait se passer par la suite. Instinctivement il remonta son regard au niveau du torse de la jeune demoiselle alors que dans noirceur de la nuit il lui semblait apercevoir une lumière bleue apparaître autour de la jeune femme. C’était étrange de voir qu’elle pouvait avoir tant de couleur différente, entre le bleu qu’il pouvait très légèrement apercevoir, le blanc écrémé de sa peau et ces yeux rouges. Il allait bien évidement lui poser des questions dessus mais … Il y renonça préfèrent se contenter de lever les yeux au ciel en regardant les étoiles.

Pourtant les cris de l’un des bandits attira son regard, le pouvoir de la jeune demoiselle était vraiment étrange, et si ce qu’il pensait était juste alors il fallait mieux qu’il ne l’embête pas trop pour la suite. C’était étrange, elle était en train de jouer avec une personne et pourtant Lucien la regardait faire sans même lever le petit doigt. Le visage joueur de la jeune femme avait le don de le faire rire, mais surtout … Elle était plus belle, il parait que l’on ne peut trouver les plus belles fleurs qu’à certain endroit bien précis. L’endroit où les femmes devenaient des fleurs éblouissantes c’était là où elles se sentaient le mieux, là où elles pouvaient rire et d’amuser. En y repensant bien dans le cas d’Opaline s’était … Un peu glauque sur les bords tout de même mais il ne s’en offusque pas, les cibles de son jeu l’avaient bien mérité après tout.

Après quelques minutes de “ jeu “ elle s’était retourné de Lucien pour lui proposer son plan, ce n’était pas une mauvaise idée, il pourrait surement s’occuper des deux costaux et laisser les deux autres au grand limier blanc … Il ne put s’arrêter, et laissa un petit ricanement sortir d’entre ses lèvres avant de reprendre possession de ses moyens. Les surnoms de ce genre avaient le don de le faire rire mais offenser Opaline là-dessus serait certainement malvenu pour quelqu’un qui a pour nom “ lamejuste “ …

- Bonne idée je pense que le mieux serait de les laisser finir comme ça ils vont se fatiguer tous seuls et je lancerais l’attaque à ce moment-là. On récupérera le butin plus tard même si on doit se salir les mains, les renforts nous aiderons.

Ils avaient déjà bien avancé à moins que leur butin bien plus maigre que ce qu’il avait imaginé ? En tout cas chaque coup de pelle que les deux baraqués allaient faire, étaient des coups de pelles qu’ils ne pourraient pas jeter dans sa direction. Lucien eu une idée qui le fit sursauter comme si une bête venait de le piquer alors qu’il était en train de vérifier son équipement. Il se dépêcha de retourner au niveau du flambeau qu’avait utilisé opaline un peu plus tôt, en espérant que la flaque qu’elle avait utilisée n’avait pas tout éteint. En arrivant un se mit rapidement à genoux pour voir qu’il restait encore un petit espoir de le faire revivre. Récupérant rapidement le manche il se mit dans l’ombre d’un arbre pour souffler sur les petites braises, il lui en fallait au moins deux bien rouge. Après avoir ajouté quelque petite brindille et en se mettant dans le sens du vent pour pas trahir leur position il réussit après quelques minutes à récupérer quelque petite flammèche finissant par brûler le flambeau “ parfait “. En se tournant vers sa compagne de fortune il lui fit un petit signe de la main pour lui indiquer qu’il allait se positionner de l’autre côté, un peu plus proche des bandits tout en continuant de maintenir les petites lueurs d’espoir pour son plant. Une fois en position il planta un de ses couteau dans un arbre à hauteur d’homme donnant le coup en même temps que le coup de pelle. Avec un autre de ses petits couteaux il retira deux grosses braises bien fumantes et les places discrètement sur sa lame plantée dans l’arbre. Une fois qu’il eut soufflé un peu dessus il s’écarta pour sortir son épée et donner un coup dans un arbre un peu plus loin. Le bruit résonna dans toute la forêt et les bandits ne savaient pas où regarder, Lucien les aidas en donnant un coup d’épée dans un arbre un peu plus proche puis plus rapidement dans un arbre encore plus proche.

Si les deux plus futé regardaient dans la bonne direction avec un peu de surprise mais surtout incrédule les deux billes rouges dans l’ombre de la nuit. Les deux autre et surtout le plus chétif réagir exactement comment Lucien l’avait espéré. La peur avait pris le contrôle sur lui alors qu’il cria en fonçant vers Opaline, le gros qui le suivait. Le chef jeta la pelle sur le côté avec rage en criant aux deux fuyard de revenir mais sans qu’il ne comprenne de suite il mit un genou à terre.

- Ha … Mais … Qu’est ce …

En voyant le couteau planté à l’arrière de son genou l’homme le retira rapidement pour le jeter un peu plus loin avant de récupérer une épée posée non loin de lui. Son adjoint fit de même en regardant la forêt, ne sachant pas vraiment s’ils devaient croire les sornettes du chétif.

- Ha … Zut j’ai raté ma cible … Je voulais tous les deux vous blesser mais on dirait que j’en ai eu qu’un … Pas de chance.

Lucien sortir de l’ombre, un couteau de lancer d’une main, alors qu’il jouait avec et de l’autre il gardait son épée en garde prêt à en découdre. Normalement c’est dans ce genre de situation que le héros doit se présenter avec classe et véhémence mais le combat n’était pas fini.

- J’imagine que vous n’allez pas vous rendre ? Je suis Lucien Lamejuste, les intimes m’appel simplement Lucien mais pour vous, vous pouvez m’appeler Justice ça suffira, car c’est ce que je serais à vos yeux. N’ayez pas de honte à périr sous mon épée, je saurais vous donner une mort épique … Enfin dans le récit de ma légende car la vôtre … S’arrête ici.

Sur ces deux derniers mots, il les avait pointés du bout de sa lame l’un après l’autre, le menton toujours fortement relevé pour montrer sa supériorité. Pourtant au vu de sa taille ne s’était pas réellement pratique surtout quand en face il y a quelqu’un à genoux, il devait se retrouver à baisser fortement les yeux ... Rha quel calamité cette taille. Sans surprise le premier qui arriva était celui qui avait eu la chance d’éviter son couteau de lancer. Un coup rapide et puissant venant d’en haut, mais Lucien l’évita dans difficulté, l’homme était déjà fatigué avec son activité de la journée plus celle du soir. Dommage pour lui son courage et son envie était bien là mais son agilité au combat laissait clairement à désirer.

Lucien “joua” un peu avec lui pour le fatiguer, les enchaînements qu’il avait été plutôt simple mais puissant et destructeur. Il n’était pas question de prendre un coup direct ou alors s’en était fini de lui … Pourtant il eut une chance colossale en voyant du coin de l’œil le chef récupérer le couteau qu’il avait jeté un peu plus tôt pour cette fois-ci l’envoyer sur Lucien. La lame réussie à l’éviter de justesse en plus d’éviter le coup de la brute qui commençait de moins en moins à le divertir. Dans un long soupire, Lucien assena un violent coup de tibia dans celui de son adversaire pour le faire tomber à terre. En le voyant sonné il récupéra l’arme qu’il maintenant puis avec un coup de crosse à l’arrière de sa tête il le sonna de nouveau mais cette fois pour un bon moment.

Le chef avait très bien compris que maintenant il avait peu de chance de s’en sortir et jeta son arme un peu plus loin. D’un coup d’œil Lucien remarqua le bout de tissus compressé sur le genou, au moins il n’allait pas mourir en se vidant de son sang …

- Je te conseil de pas essayer quoi que ce soit … Avec ta jambe tu n’iras pas bien loin et tu mourras surement.

En rangeant son épée il récupéra l'inconscient et le tira par le col pour le ramener près du chariot. Pendant son combat il n’avait pas fait attention à la jeune femme et maintenant il voulait bien savoir comment elle s’en était sorti. Au vu de la réputation qu’elle avait, il avait imaginé qu’elle allait venir le rejoindre pour l’aider puis qu’il lui avait laissé les plus faible du lot ...
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MessageSujet: Re: [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante   [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante EmptyJeu 28 Nov - 17:14


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Opaline hocha de la tête pour confirmer, les yeux brillants à l'idée de récupérer tout le butin après qu'ils se soient débarrassés d'eux. En revanche, elle n'allait très certainement pas attendre que les renforts arrivent pour s'en mettre plein les poches ...

Lucien se leva et, intriguée, elle le suivit. Elle était très curieuse de savoir comment il allait se débrouiller pour se charger des plus costauds. Déjà, il gagnait un bon point en ne fonçant pas dans le tas comme un gros bourrin stupide : sa taille pouvait le laisser suggérer. Elle l'observa, perplexe, en silence, se tenant à ses côtés telle une ombre. Il revint avec deux braises qu'il déposa sur un de ses couteaux plantés dans un arbre. Elle pensait comprendre, et cela lui décrocha un fin sourire. Voulu ou non, Lucien était sur le point de renforcer son image de monstre aux yeux rouges.

Son compagnon lui indiqua qu'il était temps qu'il se sépare pour se préparer à les prendre, en quelque sorte, en tenailles. Aussi, elle se glissa de l'autre côté, longeant et crapahutant dans les fourrés, veillant à ce que ses deux proies ne s'enfuient pas de suite.
Fort heureusement, Lucien semblait avoir attendu qu'elle soit en position pour lancer les hostilités. Elle aurait pu accueillir à bras ouverts les deux brigands tant ils fonçaient dans sa direction tels des oiseaux apeurés.

Elle ignora, après cela, tout ce qui pouvait concerner Lucien, le laissant à sa bataille, et échauffant ses épaules.
Elle avait pris la décision de ne pas démériter, et de se montrer plus utile. Son comparse l'ignorait probablement, mais après tout, elle avait reçu un entraînement de Lame de Saphir. Elle avait seulement fait le choix d'user de méthodes beaucoup moins fatigantes et salissantes. Se remémorant toutes les techniques qu'Arnaut lui avait enseignées, elle s'assura tout de même que son couteau était bien dans sa botte, au cas où cela tournerait mal.
Mais, si tout allait bien, elle était parfaitement capable de les mettre tous les deux hors d'état de nuire.

Arrivés tout proche d'elle, elle sortit des buissons et se planta bien devant eux, leur lançant un regard meurtrier. Le chétif, celui sur qui elle semblait avoir le plus d'impact, se figea automatiquement dans un couinement tout à fait ...féminin, et blêmit avant de tomber au sol, tout tremblant. Dans l'immédiat, aussi figé qu'il était, il était inutile qu'elle se soucie de lui. Un sourire satisfait et carnassier aux lèvres, elle se détourna de lui et fit face au plus large. Nettement plus courageux, il se figea également quelques instants devant ces yeux de sang qui le fixaient, puis, il se saisit de sa pelle qu'il brandit telle une masse au-dessus de sa tête, et s'élança de ses courtes jambes potelées droit vers elle en hurlant.
Pas très rapide, sa course était aussi flasque que son gras, et était assez facile à déjouer. D'un pas sur le côté, elle s'ôta de son chemin à la dernière minute, de sorte qu'il poursuive sa course, et aille trébucher et s'étaler de tout son long plus loin.

« Tsch. Pitoyables », marmonna-t-elle davantage pour elle-même que pour quiconque d'autre.

En ricanant, elle se pavana en direction du massif. Allongé sur le ventre, et encore pugnace, il s'empressa de tendre la main vers la pelle qui était tombée non loin de lui, mais le talon de la botte d'Opaline lui écrasa le poignet, paralysant sa main. Elle s'abaissa ensuite pour ramasser l'arme de fortune.

« Un jour, j'ai décapité un homme avec une pelle. Tu vois ces yeux sanglants ? Je peux faire s'embraser n'importe quelle arme en ma possession, et faire chauffer à blanc le métal. Un seul coup à ta nuque suffirait à obtenir une coupure nette et propre. Pas de sang, pas de traces. ».

D'un mouvement de bottine, elle lui imposa de se retourner sur le dos, et de lui faire face. Apeuré, il obéit, portant ses mains devant son visage en bouclier.

« Tu aurais du écouter ton ami, bouboule » murmura-t-elle , « je bois vraiment le sang de mes victimes .... »

Sur cette affirmation, elle l'assomma à coup de pelle.
Il ne restait plus que le chétif, toujours paralysé un peu plus loin, profondément apeuré. Elle revient vers lui, conquérante, rejetant au loin l'instrument dont elle venait d'user.

« ...mais il y a un sang que j'aimerais goûter en premier », rajouta-t-elle en se pourléchant les lèvres, « tu me fais de l’œil, gringalet. »

Opaline se rapprocha encore et toujours, jusqu'à découvrir que le pauvre homme tremblait tant que son pantalon s'en voyait être humide. Faisant fi de l'odeur, elle s'accroupit et amena son visage à quelques centimètres du sien. Quand elle souffla à son oreille, le bandit sursauta comme s'il avait été frappé par la foudre, et tomba dans les pommes.
Fière de son petit effet, elle se redressa et frotta ses mains jointes et croisées entre elles.

Après quoi, elle laissa les deux hommes là, et revint près de la charrette, voir comment la Lame de Saphir s'en sortait. Jetant un coup d’œil au jeune homme, elle découvrit bien plus qu'une grande gueule, elle découvrit aussi une fine lame. Elle prit une fois encore plaisir à l'observer, s'attardant sur des détails qui auraient pu la faire rougir si l'obscurité de la nuit ne cachait pas ses joues, puis, secoua sa tête frénétiquement.

« Ressaisis-toi Opaline, même s'il relève le niveau de tous les bons à rien que tu ne fais que rencontrer depuis des années, il est Lame de Saphir ... Tu HAIS les Lames de Saphir. Aucune chance pour que tu fasses une exception pour un simple vantard à peu près habile. Aussi attirant puisse-t-il être ... »

Préférant abandonner là toute inactivité, elle se mit alors à fouiner le chariot et à découvrir ses trésors. Elle fouillait encore parmi les bijoux et les services à thé quand Lucien apparut dans son champ de vision, traînant par le col le chef des voleurs. Sans lui prêter plus attention, elle désigna du pouce ses deux victimes par-dessus son épaule.

« Les miens sont là-bas. Du travail vite fait, bien fait, comme je les aime. Encore une victoire sur les Lames, si j'ose dire. Efficacité, et rapidité. Pas vraiment ton fort, apparemment. »

Opaline extirpa de l'amas d'argenterie un épais bracelet doré qu'elle passa à son poignet. Beaucoup trop grand, elle put le remonter au moins jusqu'au coude. Pinçant les lèvres, elle rejeta le bijou dans le tas, et s'en désintéressa.

« Eh bien, merci pour ton aide. Je te serai gré de bien vouloir m'aider à les amener à la caserne la plus proche. Ils sont tout prêts à être emballés et étiquetés de la mention « prises du Limier Blanc ». »

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MessageSujet: Re: [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante   [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante EmptyMar 3 Déc - 0:11

Lucien laissa un long soupire sortir d’entre ses lèvres en étant bien heureux d’en avoir fini avec le transport de la grosse brute. Alors qu’il était en train de l’attacher solidement tout en faisant la même chose au chef, il continuait d’écouter ce que pouvait dire la jeune femme qui se trouvait devant lui. Au début il souriait mais fur et à mesure il souriait de moins en moins … Est ce qu’elle était réellement en train de tenter de récupérer ce que venait de voler ces bandits ? A vrais dire à cette instant Lucien était assez perplexe, il avait jusqu’à lors plus ou moins accepté ce qu’elle pouvait dire sur les lames avec un certain sourire surtout que c’était directement destiné à lui-même mais cette fois … Elle était directement en train d’insulter tous ces compagnons d’arme, même s’il était du genre solitaire mais là n’est pas la question.

Une fois debout il rangea son épée dans son fourreau en regardant Opaline faire elle n’était clairement pas en train de jouer la comédie ou alors si elle la jouait … C’était vraiment très propre et il n’y voyait que du feu.

- Je veux bien accepter certain pique sur ma personne en me disant que c’est de bonne guerre mais je ne l’accepte pas quand on vise les lames. Je te rappel que j’étais sur les lieux avant toi, que je me suis occupé seul des deux gros problèmes de leur équipe et que toi tu t’es occupé de deux baltringue en train de fuir alors efficacité et rapidité on peut revoir ça …


Il récupéra le bracelet qu’elle semblait bien avoir envie de garder pour elle et le déposa avec les autres. Ce qu’il y avait dans la charrette n’était rien comparé à ce qu’il y avait sous terre mais pas question qu’elle prenne ce dont elle a envie. Des pauvres gens se retrouve sans rien et Lucien avait bien dans l’idée de leur ramener ce qu’ils avaient perdu. Pour autant … Il était vrai que Opaline avait joué un rôle dans cette arrestation, il aurait pu se faire remarquer en plus il aurait eu du mal à suivre les traces jusqu'ici. Le problème et de contenter son envie claire d’or et de ne pas décevoir l'âme charitable de Lucien. Il fallut quelques secondes à la lame pour avoir une idée.

- Bien il est inconcevable que de base tu puisses récupérer l’intégralité de ce qu’il y a présent ici et sous terre.  Il est tout aussi inconcevable que tu puisses récupérer ce que tu as envie, pourtant tout travail mérite salaire, et j’ai donc une proposition à te faire. Tu m’aide à finir la mission, c’est à dire, ramener les prisonniers sains et sauf à la caserne en plus de chaque pièce du butin. Une fois arrivé sur place nous indiquerons aux habitant que nous avons récupérer les bien volé, de ce fait nous leur rendrons les biens qu’ils pourront identifier leur les leurs. Dans ce trésor il y a certains choses qui appartiennent à des personnes mortes dans l’éboulement j’en ai tout à fait conscience. Les habitants auront 48 heures pour venir récupérer leur bien. Passé ce délai nous ferons un inventaire de ce qu’il reste et tu pourras récupérer la moitié, non pas en quantité mais en valeur de ce qu’il reste, l’autre m’appartiendra, tu auras le loisir de choisir ce que tu veux prendre à cet instant. Ma part je l’utiliserais pour reconstruire la ville.

En faisant le tour du chariot il la regarda en face en déposant une main sur le pommeau de son épée tout en montrant un large sourire.

- Bien-sûr c’est à prendre ou à laisser, si tu décides de partir maintenant tu seras les mains vides mais je noterais ta participation dans le registre. Est-ce que nous avons un accord ?

Il n’était pas certain de ce qu’il faisait, mais a vrais dire si elle n’était pas d’accord il allait devoir rester ici pour surveiller le chargement et si elle était d’accords il allait certainement devoir faire la même chose puis qu’il y avait aucune chance après avoir vu son regard s'illuminer devant l’or, qu’il imagine qu’elle laisserait une occasion de s’en mettre plein les poches. Lucien n’avait pas non plus l’autorité suffisante pour promettre qu’elle pourrait avoir son or pour autant il avait confiance en lui sur le fait convaincre son supérieur. Dans le pire des cas il n’avait qu’une parole et il trouverait bien un moyen de payer à Opaline ce qu’il lui doit
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MessageSujet: Re: [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante   [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante EmptyMar 3 Déc - 14:06


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Un sourire était apparu sur les lèvres du Limier Blanc, tandis qu'elle constatait que son discours provocateur ait fait mouche. Lucien était énervé. D'ordinaire, elle en aurait très certainement jubilé si ce n'avait été lui. La victoire était bien plus amère que d'habitude, aussi, elle perdit son sourire.

Il se perdit ensuite dans un long monologue moralisateur : soit l'homme était capable de lire dans les pensées, soit son vice s'était clairement affiché sur son visage. Il s'avança vers elle, main sur le pommeau de sa lame, et sans se montrer sur ses gardes, elle lui tint tête. S'il espérait se faire menaçant et imposer sa volonté sur elle, il pouvait toujours essayer ...

Pinçant ses lèvres, courroucée, elle lui jeta un regard noir.  

« Qui a dit que je m'intéressais à ce trésor ? » demanda-t-elle, glaçante. « C'est justement ce que je comptais faire: les amener à la caserne la plus proche, et réclamer mon dû pour leur livraison. Me prends-tu pour quelqu'un sans foi ni loi au point de lorgner sur les possessions de défunts ? Je suis chasseuse de primes, pas pilleuse. »

Relevant le menton pour bien lui signaler qu'elle était outrée, Opaline s'en amusa pourtant intérieurement. Sans s'en rendre compte, il venait de lui offrir une merveilleuse opportunité à laquelle elle n'allait, bien évidemment, pas dire non : si, dans la situation actuelle, elle pouvait s'enrichir bien plus que prévu, elle n'avait décidément pas raté le coche en venant dans le secteur et en le suivant dans son enquête.

Faisant voltiger au passage ses cheveux, elle se retourna vers ses deux malfrats, qu'elle supposait toujours inconscients, en vue de les attacher également. Elle s'approcha du plus chétif, celui qui était tombé dans les pommes, et se pencha vers lui tout en sortant de sa besace une cordelette d'une longueur suffisante.
C'est à cet instant précis que le bougre en profita pour se redresse, un éclat brillant en main qui fendit l'air. Opaline eut beau se fier à ses réflexes de félin, la courte lame - un couteau de poche sans doute - se planta dans l'abdomen de l'albinos.
Ce faisant, le gringalet profita de la diversion pour se retourner à quatre pattes et se prépara à détaler.

La chasseuse de prime tomba à la renverse sous la douleur violente subite. Quelle idiote ! Pourquoi n'avait-elle pas entravé ces deux lascars tout de suite ? Pour frimer ? Par excès de confiance ? Par oubli ?
Sa vision commençait à se troubler, mais il était hors de question qu'on lui impute cette erreur, et que ce félon s'échappe. Se tenant fortement le ventre pour éviter qu'elle ne perde trop de sang, Opaline essaya de ramper à toute vitesse pour se saisir, au mieux, de sa cheville pour le ramener vers elle, mais la douleur eut raison d'elle.

Tout ce qu'elle vit avant de sombrer ce fut les fesses du chétif qui se redressait déjà pour cavaler en direction du nord, et un nouveau couteau voler par-dessus elle et venir se loger entre les omoplates du fugitif.

Je suis : Lucien Lamejuste,
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MessageSujet: Re: [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante   [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante EmptyMer 4 Déc - 1:07

En voyant sa réaction Lucien se calma légèrement en l'achant de son emprise sa main contre le pommeau de son épée et s croisa plutôt les bras contre son torse avec un certain sourire. A vrais dire c’est de la voir regarder le bracelet qui lui avait donné cette impression elle ressemblait tout portrait à ce qu’il avait pu voir quand ces sœurs avaient un nouveau cadeau tout beau tout propre. Intérieurement il souriait, c’était amusant de voir ce caractère chez d’autre personne et en même temps son chez lui et surtout sa sœur lui manquait énormément … En voyant Opaline sortir une corde de son sac tout en allant en direction du chétif il ne comprit pas de suite ce qu’il était en train de se passer, sa compagne s’était d’un coup arrêté de bouger et restait là stoïque avant de reculer légèrement. Le bandit tenait un couteau et le bout de sa lame était plein de sang. Directement le sang monta à la tête de la lame, perdre quelqu’un de valeur lors d’une enquête … Ce ne lui était encore jamais arrivé et il n’était pas question que ça arrive cette fois. Opaline semblait encore consciente, en tout cas assez pour permettre à Lucien de sortir un couteau pour le jeter de toute ses forces dans le dos du fuyard qui tomba directement sur le sol au début en essayant de se débattre puis en agonisant il se vidait petit à petit de son sang sans pouvoir réellement bouger ou retirer la lame profondément plantée en lui.

Lucien ne le fit pas attention directement au fugitif et se dirigea vers la jeune femme aux yeux de braise, en arrivant à sa portée il remarqua qu’elle était déjà inconsciente, mais il arriva a temps pour pouvoir appuyer sa main contre la sienne pour bloquer le sang. La lame n’était clairement pas à soigneur hors pair mais il savait que si elle perdait trop de sang elle allait mourir … Sa pierre ne semblait pas vouloir la soigner et ça le mettait clairement dans une situation assez problématique. En récupérant la corde qu’elle avait laissé tomber sur le côté il la fit glisser autour d’Opaline pour la serrer fermement et ainsi compresser la plaie et lui permettre de peut-être survivre au voyage. Avec délicatesse il la laissa sur le côté en se relevant pour vérifier l’état des bandits, le gros n’était pas réveillé et au vu de son état il n’allait pas fuir bien loin, après avoir fait fuir la monture des bandits il retira le couteau planté dans le dos du chétif tout en constatant sa mort. A pas de course il récupéra sa propre monture pour l’amener directement à côté de la blessée, heureusement qu’il se débrouille plutôt bien pour ce genre de chose. Habituellement quand il montait avec une jeune demoiselle c’était pour faire un petit tour avec elle dans ses bras pour l'embrasser sauvagement mais dans le cas présent, il était plus question de chevaucher avec peut-être première déception de sa carrière exemplaire. Une fois monté il grognant et jura, mais d’un certain sens c’était le genre de chose qui pouvait améliorer sa côte de popularité. Une main sur les rênes et une autre sur la plaie d’Opaline il lui fallut quelques longues minutes de pour arriver dans la ville, il avait dû ralentir pour éviter de blesser d’autant sa futur légende.

Ce qu’il se passa par la suite fut plutôt rapide le guérisseur de la caserne s’occupa d’elle rapidement, ce n’était vraiment pas jolie a voir comme blessure … Mais malheureusement Lucien avait fait de son mieux pour la préserver et l’amener encore en vie dans la ville le reste était dans d’autres mains expertes. Pour éviter de se morfonde le héros de ces dames demanda l’aide de plusieurs autres patrouilleurs pour pouvoir aller chercher le trésor volé et les bandits. En arrivant le gros était toujours évanouis au point que Lucien le pensait mort et les deux autres étaient toujours bien là ils n’avaient pas bougé mais le blessé commençait a se plaindre de plus en plus.

Les heures défilaient mais au final les lames avaient montré une fois de plus leurs efficacités et leur professionnalisme si bien que le guérisseur qui avait envie fini son travail se trouvait à devoir rempiler pour le chef des bandits. Mais le travail n’était toujours pas fini il était temps de rendre ce qui avait été volé et comme l’avait dit Lucien, les habitants avaient deux jours pour pouvoir récupérer leurs biens, pour autant ils allaient devoir faire une liste de ce qu’ils avaient perdu pour que les lames puisses leur rendre sans risque de vol de nouveau.

Une journée qui se finissait bien les héros le héros et il était bien content de voir qu’il allait enfin pouvoir aller dans son lit mais avant ça il avait une dame à aller visiter. D’après ce qu’il avait lu dans le rapport, elle allait surement dormir encore plusieurs heures avant de se réveiller dû au fait qu’elle avait perdu beaucoup de sang. Lucien décida d’aller se laver avant de faire quoi que soit d’autre, il avait toujours le sang d’Opaline sur lui en plus des merveilles de la nature. La route le mena bien évidemment dans la chambre où se reposait la blessée, elle dormait à poing fermé et ne semblait pas avoir la moindre envie de se réveiller. Lucien l’enviait très clairement, pas au niveau de la blessure mais … Le faire d'être paisiblement là et spirituellement loin de tout. Au début il restait à côté d’elle en rédigeant son rapport, puis il aida le guérisseur a lui changer ses bandages à de nombreuses reprises, et a force il doutait du fait qu’elle allait se réveiller … Peut être qu’il était arrivé à temps ?

Voyant qu’il allait devoir certainement rester un bon moment sur place il avait rapproché le lit vide non loin pour pouvoir être au plus proche d’Opaline tout en pouvant lui aussi se reposer. Lentement alors qu’il continuait de fixer chaque petit frisson de la peau de neige d’Opaline il ferma les yeux longuement avant de s’endormir lui aussi profondément. Il ne se réveilla qu’au moment où les rayons du soleil avaient disparus, plusieurs minutes ?  Heures ? Il n’en avait pas la moindre idée mais en tout cas la journée était terminée. Son visage n’avait pas bougé d’un pouce alors qu’il contemplait celui d’Opaline qui ressemblait de plus en plus à une peinture.

Alors qu’il voulait sortir du lit pour aller se dégourdir les jambes il crut apercevoir les paupières dévoiler de nouveau les iris de feu. Il décida donc d’être la première personne qu’elle verrait pour son plus grand plaisir. En se mettant légèrement sur le côté pour lui faire face tout en restant sur le lit, la joue bien sur l'oreiller il la fixa sérieusement avant de murmurer sensuellement.

- Décidément tu ne m’avais pas mentis j’ai passé une véritable … Hum … Nuit de folie en ta compagnie, mais je ne suis pas encore rassasié tu es partante pour le second round ?
Je suis : Opaline Chantrelle,
Résidente de Borderoc, chasseuse de prime

Opaline Chantrelle

Crédits avatar :
Catherine Exellero, retouché par Athina ♥ / Bokki Tteok

État d'Advictâme :
État transcendant

Informations sur le personnage :
► Menteuse, manipulatrice, solitaire
► Mystique, non-violente, observatrice
► 3e don : Miasme sanglant
► 4e don : Projection astrale
Fiche de présentation
Fiche d'avancement

Inventaire de dés :
➔Dés d'éveillé : 5 [10 max]
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Reserve de point(s) :
937


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MessageSujet: Re: [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante   [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante EmptyMer 4 Déc - 15:03


Une rencontre disons ...intéressante.

[26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante 1573654281-nalen


- Tu n'en as pas fini de pleurer, petite, si tu te laisses aussi facilement atteindre par ce genre de commentaire. Tu es ce que tu es, une erreur de la nature, rien de plus. C'est la seule chose que les autres verront chez toi, il te faut t'y habituer.

Ah. Oui. Grand-Père Chanterelle. Un modèle d'éducation et de sévérité. Elle se souvenait de ce jour-là, où elle était encore toute jeune, et où elle venait d'essuyer ces premiers regards déplaisants. Ces prémices de l'enfance où on découvre les anormalités de l'autre, où on commence à comprendre l'importance des différences. Avant cet épisode, elle jouait encore régulièrement avec les enfants du quartier. Avant cet épisode, elle ne comprenait pas toujours pourquoi des adultes venaient très vite retirer leur enfant de la séance de jeu, ou appelaient à ce que leur progéniture rentre au plus vite. Elle en haussait les épaules, se disant que les grandes personnes étaient des rabat-joie. Mais c'est ce jour funeste qu'elle apprit avec cruauté que c'était son physique qui dérangeait.
C'était injuste. C'était injuste parce qu'elle n'avait pas demandé à naître ainsi. Elle n'avait pas demandé à vivre chez son grand-père, à ne rien savoir de son père et à devoir vivre sans sa mère. Elle n'avait rien demandé de tout ça, n'était responsable de rien, et pourtant, elle en était punie. Ses yeux d'enfant pleuraient toute la douleur du sentiment de solitude qui l'habitait à ce moment-là.

- Fais-en ta force, gamine. Tu passeras ta vie entière seule, tel est le poids de ta condition de monstre. Autant t'y habituer.

Et il avait eu raison. Malgré ses mots durs et insensibles, Grand-Père Chanterelle l'avait toujours préparée à ce qui l'attendrait dans le monde. Elle avait cessé de rechercher la compagnie d'autrui, elle avait renoncé à vouloir leur plaire, elle avait rejeté toute opportunité qui se présentait à elle de se lier d'amitié, ou plus, avec une autre âme. Il n'avait pas menti, personne durant toutes ces années n'avait cherché à gagner sa confiance, ou à vouloir de sa compagnie de manière plus durable. Elle ne leur en voulait pas, elle avait contribué à ce que jamais ils ne s'approchent d'elle avec ses mensonges. Jamais elle n'autoriserait qu'on la blesse encore.

- Personne ne voudra de toi, aberration. Qui le voudrait avec ta blancheur anormale, et tes yeux de sang ? Ceux qui prétendent le contraire auront toujours quelque chose à te demander, ou attendront quelque chose de toi. Sois en certaine.

C'était vrai, elle l'avait vécu en de nombreuses reprises. A qui lui susurrait des mots doux, cherchait la chaleur de son corps. A qui lui était sympathique, cherchait une faveur. A qui se prétendait être son ami, cherchait le meilleur endroit pour lui enfoncer un poignard dans le cœur.
Tel était le monde, tels étaient les gens. Alors, elle s'amusait à leur dépend. Elle les confortait dans l'idée qu'elle était un monstre, puisqu'ils en étaient convaincus et n'en démordraient pas. Elle s'inventait des pouvoirs particuliers, et des vies empreintes de magie et de violence pour les manipuler. A qui ne verrait pas plus loin que le bout de son nez ne méritait rien d'autre qu'un bon mensonge bien ficelé.

Des mouvements et des bruissements de draps la sortit de ce néant de souvenirs douloureux, et sa conscience revint peu à peu. Elle était allongée, et semblait ne plus avoir de force dans les membres. Le silence tout autour d'elle n'était interrompu que par une respiration calme, lente et profonde, mais qui ne lui appartenait pas. Encore embrumée, ce n'est que par curiosité qu'elle fit l'immense effort d'ouvrir les yeux. L'obscurité lui était si douce.
Tournant la tête péniblement sur le côté, on lui parla dans le même temps. Une voix d'homme, qui ne lui était pas inconnue et qui lui était assez agréable aux oreilles. Ses idées revinrent doucement en place, de même que sa vision se fit plus précise. Elle le reconnut, ce visage qu'elle avait longuement observé, affichant un sourire amusé. Ah, oui. Cette Lame. La dernière rencontre qu'elle avait fait, en date. Lucien.
Sous les draps, sa main retrouva un peu de mobilité, et dans un réflexe, s'apprêtait à sortir des couvertures et se tendre vers lui, quand son esprit comprit tardivement ce qui lui avait été dit.

Une nuit de folie ? Prête à recommencer ? Que voulait-il dire ? Était-ce ... ? Avait-elle ... ? Non, impossible, cela ne se pouvait ! Elle n'avait très certainement pas donné son corps pour la première fois au premier bellâtre venu !

« N-non, t-tu plaisantes, n'est-ce pas ? N'est-ce pas ?! Nous n'avons pas ... nous n'avons pas vraiment ... »

Refermant brutalement les yeux comme espérant que ce qu'elle voyait n'était pas la réalité, son cerveau travaillait à mille à l'heure pour retrouver quelques bribes de souvenirs. De quoi se souvenait-elle exactement ?
Une contraction musculaire en son bas-ventre la fit tressaillir, et la poignarda violemment.
Oui, tout revenait maintenant.

Dans un réflexe humain, elle souleva cependant la couverture pour vérifier de son état. Elle avait été déshabillée, oui, mais portait encore une chemise de lin qui n'était pas la sienne. Des bandages enserraient son abdomen, mais c'était tout. Une chemise, et des bandages. Ses jambes avaient été débarrassées de son pantalon.
Cependant soulagée de ne pas s'être abandonnée à la luxure, elle soupira longuement en retombant doucement sur l'oreiller.

« Je ne trouve pas ça très drôle, Lucien » lança-t-elle, en feignant de n'avoir aucune émotion dans la voix, alors que les tremblements de ses cordes vocales trahissaient pourtant un émoi qu'elle espérait qu'il ne serait pas remarqué. « De plus, si cela avait été vrai, si nous avions ... toute la nuit, tu n'y aurais pas survécu ... »

Elle essayait de faire transmettre le plus de crédibilité possible à cette affirmation. Encore un mensonge. Elle ne pouvait s'en empêcher, et elle avait déjà l'histoire toute prête à être racontée. Le monstre qu'elle était avait besoin de l'âme des impudents aux pensées lubriques pour garder sa jeunesse, tel était le prix à payer pour ... elle trouverait bien une suite plus tard.

« Dis-moi seulement que ce n'est pas toi qui m'a délesté de mes vêtements ... », demanda-t-elle en tentant de regarder dans tous les recoins de la pièce après ses affaires. « Et puis, où m'as-tu amenée ? »

Cette dernière question fut amenée avec amertume. Elle se souvenait de comment elle avait été blessée, et surtout, elle se souvenait de la raison. Elle avait commis une erreur. Même deux.
Et maintenant, elle devrait vivre avec l'horripilant constat qu'elle avait désormais une dette à rembourser. Une dette auprès d'une Lame ... Il n'y avait, à ses yeux, pas pire humiliation.

Je suis : Lucien Lamejuste,
Lame de saphir, Patrouilleur d'Albatra

Lucien Lamejuste

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État éveillé

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MessageSujet: Re: [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante   [26 dollune 1100] Une rencontre disons intéressante EmptyJeu 5 Déc - 8:59

Voir Opaline paniquer de cette manière-là était juste le meilleur moment de sa journée toute entière. Il était obligé de garder son air sérieux pour ne pas lui mettre la puce à l’oreille mais clairement au fond de lui il était à deux doigts d’exploser de rire. Malin comme il peut l’être, chacun de ses mots étaient parfaitement sélectionné pour pouvoir lui donner des idées mais aussi parler de ce qu’ils avaient réellement vécu ensemble. Il le fallut attendre pas bien longtemps pour qu’Opaline se rende compte de la supercherie et il finit par éclater de rire comme il ne l’avait pas fait depuis bien longtemps. Allongé dos contre le lit et les mains crispé contre son ventre qui commençait à lui faire mal à force de contraction. Il avait cru entendre dans sa voix qu’elle était sentimentalement touchée par ce qu’il avait fait. Est ce qu’elle aurait bien aimé qu’ils passent une nuit ensemble de cette manière-là ? Cette idée lui traversa vaguement l’esprit mais il la laissa pour l’instant sur le côté, elle était bien trop compliquée à cerner pour savoir si ce qu’il avait cru entendre était vrais ou non et surtout il ne se faisait pas confiance non plus.

Avant qu’il ne puisse se calmer et répondre à ce qu’elle avait dit, Opaline avait rapidement repris la parole. Est ce qu’elle était réellement en train de craindre ce genre de chose ? Celle que qui voulait absolument que tout le monde la prenne pour une femme assoiffée de sang, et surtout cette femme qui pouvait avoir des paroles assez cinglantes, dans le cas présent c’était presque … Touchant.

- Bien bien tu as le droit à des explications j’imagine.

En montant à quatre pattes sur le lit il se positionna au-dessus d’elle alors qu’elle allait sûrement avoir besoin de son aide pour se relever. Sa main s'efforce de récupérer celle de blanche fesse et lui montra la marque rouge encore bien visible sur toute la longueur du dos de sa main.

- Pour que tu ne te pose pas trop de question là-dessus, c’est moi qui t’ai fait ça. Avec ta corde je t’ai compressé la main pour que tu puisses tenir au moins le temps du voyage. Je t’ai transporté dans ma caserne un guérisseur a pris soin de toi, c’est lui qui a retiré tes vêtements, je l’ai simplement aidé pour tes bandages. Tu sais tu n’es pas la première fille que je vois nu et si c’est ta question, je n’ai pas profité de la situation … Je préfère que tu te donnes a moi pour me remercier de t’avoir sauvé la vie.

En relevant le menton il lui fit un clin d’œil. Pour éviter toute vengeance de sa part il s’écarta rapidement sur le côté tout en descendant du lit. Replaçant le sommier à sa place d’origine, il expliqua les détails de ce qu’il s’était passé à partir du moment où elle s’était faite poignardée jusqu’à maintenant. Une fois son récit terminé il récupéra un verre d’eau bien frais et se rapprocha de la jeune blessée. Une fois assit sur le lit non loin d’elle, il lui murmura.

- Ça ne va pas forcément faire du bien mais le guérisseur a dit que tu devais boire comme tu es sous ma responsabilité, il n’est pas question que tu meures de déshydratation. L’autre solution que j’ai est longue et pas mal ennuyante pour nous deux.

Avec une certaine délicatesse et sans vraiment lui laisser le choix, il passa sa main entre le matelas de fortune et la peau d’Opaline pour arriver entre ces omoplates. Après avoir fait un petit décompte pour qu’elle prenne conscience de ce qui allait se passer, il l’aida à se relever légèrement avant de glisser l'oreiller derrière elle. Même plusieurs heures après l’opération elle aurait peut-être du mal à s’asseoir sur son lit sans ré-ouvrir sa plaie autant pas jouer avec le feu. Après avoir récupéré le verre sur la petite table juste à côté il glissa le bord au niveau de ces lèvres et y glissa par petite gorgée le liquide qu’il renferme jusqu’à ce qu’il soit complètement vide.

- Tu vas devoir te reposer un petit moment mais sache que j’ai livré les bandits en donnant ton nom

Il l’aida à se remettre bien en place dans le lit.
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