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 [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes

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Je suis : Rehan Renard,
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➔ commence à développer une certaine addiction à l'orkann
➔ depuis peu trimballe un tilikop prénommé Rokann
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MessageSujet: [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes   [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes - Page 2 EmptyJeu 16 Mai - 1:31

Rappel du premier message :

La bachelette, le bessin
et les bestelotes
- dans la nuit du 2 au 3 cellune 1100, dans les rues de Borderoc -

Alera Vaelken, un joli nom pour une jeune fille à l’œil pétillant de douceur. Mais lui ne pensait en rien qu'elle lui était redevable... Après tout, il avait aussi agit en son âme et conscience et non parce qu'elle le lui avait demandé.

Il lui sourit tout en secouant la tête et levant légèrement une main, seuls gestes pour lui faire comprendre qu'elle ne lui devait rien. Puis il se mit à marcher en direction de son auberge.

Petit à petit, son pas s’accéléra. L'air frais de la nuit printanière léchait ses blessures et semblait de plus en plus glacial. Loué était la bestiole rose qui s'était lovée autour de sa nuque comme un douce madras... Mais ça n'empêchait pas le vent de s'insinuer de plus en plus en lui, entrant par les failles de sa peau, lui glaçant de plus en plus le sang et les entrailles remontant jusqu'à son cerveau qui était en ébullition.

Ce qui venait de se passer, il ne le réalisait pas tout à fait. Ou plutôt il était en train de se refaire tout le déroulé de l'heure qui venait de se passer.

Tout avait commencé par une partie de cartes avec un inconnu et un homme qui les avait interrompu. Il avait alors suivi son acolyte et se demanda à cet instant où il avait bien pu passer... En tout cas, il ne s'était pas battu avec lui, il en était sûr et certain. Non, il s'était bagarré avec des hommes qu'il n'aurait jamais titillé pour aucune raison que ce soit dans un autre contexte... Et il en était sorti vainqueur.

Kamaâl semble avoir été de son côté ce soir... Ou bien était-ce une facétie de Naâme... ? Ou alors les deux frères s'étaient réunis pour se gausser de lui, une nouvelle fois... Ils lui avaient donné la force de vaincre des hommes qui auraient normalement dut le mettre au tapis. Mais il avait eut une chance inouïe. Une chance divine...

Rehan en état sûr, les dieux s'étaient mêlés de sa vie ce soir encore. Et il avait réussi à se sortir d'une piètre situation à coup de poings et de bouts de bois brisés...

Un flash brouilla sa vue et le fit se stopper net.

Son visage était devenu livide et il n'eut que le temps de se tourner vers le mur le plus proche avant de rendre le mélange de bière et de charcuterie qu'il avait ingurgité quelques heures plus tôt.

Les frère démiurges lui avaient donné la force d'empaler un homme. D'enfoncer en lui un bâton, de percer ses entrailles, d'embrocher ses organes... Sa dernière vision était celle de cet homme, baignant dans son sang. Aucune autre lueur rouge n'était apparue. Non, Rehan ne se souvenait absolument pas avoir vu l'Advictâme de l'homme rougeoyer et guérir sa blessure.

Il avait sans doute tué un homme.

C'est cette pensée qui lui avait donné la nausée, trembler tout son corps et dégueulé tout ce qu'il avait dans l'estomac...

Pantelant, la bile au coin des lèvres, il avait appuyé ses mains contre le mur de la bâtisse où il avait dégobillé. Le tilikop qui était toujours lové contre sa nuque s'était redressé et avait finalement sauté de son épaule. Son regard bleu rivé sur la flaque de vomi, il vit apparaître une tache rose et de longs doigts griffus venir tâter la chose gluante et visqueuse au sol...

- Ne touche pas à ça... ! gronda-t-il d'une voix rauque

Mais il était incapable de faire quoi que se soit pour empêcher l'animal. Une boule d'angoisse terrifiante venait de se loger aux creux de ses entrailles et le clouait sur place.

Cela faisait des jours qu'il n'avait pas était angoissé, merci prodigieux orkann... Mais, il n'avait rien fumé ce soir, et ce qu'il venait de se passer avait toutes les raisons de faire revenir ses affres...

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MessageSujet: Re: [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes   [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes - Page 2 EmptySam 31 Aoû - 10:33

3 Cellune, Borderoc


Comme il soulevait, à l'étonnante tirade, qu'une simple bouffée d'orkann la mettait dans tous ses états, Alera en fut gênée au point de baisser les yeux. Une vague d'abattement la frappa de plein fouet. En vérité, l'orkann n'avait fait que révéler à ses yeux qui elle était véritablement : une indécrottable causeuse, animée d'une insouciance frisant le ridicule et, d'après les mauvaises langues, bien typique de Lackness. Elle voyait bien que souvent, son énergie en fatiguait plus d'un, quand cela ne les décontenançait pas. Elle aurait voulu être bien plus normale, mais cela lui était impossible. Même si elle voyageait en solitaire et se retrouvait facilement plusieurs semaines sans parler à qui que ce soit, dès qu'elle retrouvait un semblant de vie sociale, le naturel revenait au galop.

Toujours les mains inutilement plaquées contre ses lèvres, elle écouta avec attention ce que Alissair lui disait. Elle fut étonnée qu'il ait retenu autant de questions, dissimulées dans son torrent de bavardages ... Ainsi, il l'avait écoutée avec bien plus d'attention qu'on ne lui en apportait d'habitude, et à ce constat, ses entrailles se tordirent, diffusant une chaleur peu commune dans son corps. Elle sourit, émue.

Alissair souleva deux points qui la laissa sans voix, et dont elle prit le temps de la réflexion. Il sous-entendait que même là, maintenant, être enfermée de bon matin dans une chambre avec un homme qu'elle ne connaissait pas, était dangereux. Peut-être même insinuait-il que le danger viendrait de lui-même ? A cette pensée, elle secoua de la tête, un franc sourire aux lèvres.  

« Tu serais incapable de me faire quoi que ce soit ! Je le sais, je ne risque rien en ta présence. », assura-t-elle avec confiance.

La lame. Il était vrai qu'elle n'avait eue en main qu'une seule fois, et qu'elle ne s'était pas sentie très à l'aise. Raison pour laquelle, d'ailleurs, Marcus lui avait fabriqué un bâton de marche avec lequel elle avait appris quelques gestes d'auto-défense.

« J'ai surtout peur de ne pas avoir les rudiments pour l'utiliser à bon escient. Ni le courage. » confia-t-elle dans un souffle. « Allez savoir comment je réagirais, acculée et en détresse. »

Quand le jeune homme avait plaisanté sur Marcus, elle l'avait fixé avec curiosité, ne sachant comment trop interpréter ce qu'il venait de dire. Son ton lui rappelait celui qu'employait son amie Lore, lorsque quelque chose lui déplaisait. Elle prenait toujours l'habitude de dissimuler son ennui par de l'humour, et Alera se demanda si Alissair n'était pas du même acabit.

Elle demeura silencieuse quelques instants, se demandant si effectivement acheter un couteau ou une dague était une bonne idée. L'orkann lui embrouillait un peu l'esprit, ses pensées vagabondaient avec chaos dans sa tête à tel point qu'elle ne savait plus trop où elle en était.

« Que ferais-tu à ma place ? Evidemment, tu es un homme, tu es parfaitement capable de te défendre. Mais ... quand même bien ta compagnie est fort plaisante, je ne peux décemment pas faire route avec toi constamment à me cacher dans tes girons. »

Elle haussa les épaules à cette dernière phrase, essayant de se montrer la plus détachée possible, puis, avec un éclat nouveau dans le regard, elle ajouta.

« Si ? »

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MessageSujet: Re: [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes   [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes - Page 2 EmptyMar 3 Sep - 13:44

La bachelette, le bessin
et les bestelotes
- 3 cellune 1100, dans une auberge de Borderoc -


Son sourire s'étira encore plus alors que devant lui la jeune femme réagissait comme une gamine prise en faute, ses tendres mains inutilement plaquées sur sa bouche... C'était risiblement candide et lui apporta encore plus de baume au cœur.

Cette jeune pucelle de campagne était décidément un véritable cliché... Avec du courage et le goût de l'aventure en plus.

Il attrapa sa blague à tabac pour se faire une simple cigarette tandis qu'elle avait repris la parole. Innocente mais pas dupe la mignonnette... Rehan lâcha un petit rire mais ne répondit pas tout de suite, elle n'avait pas fini. Il colla sa feuille à rouler avec son bâtonnet de résine et frictionna une allumette.

Un nuage l'enveloppa quelques secondes avant de s'échapper par la fenêtre toujours grande ouverte derrière lui.

- Si tu ne te fais pas assommer dès le début du combat tu sauras bien un jour quelle est ta réaction face à l'attaque. dit-il sans aucun tact ni douceur Et puis, si tu réagis par l'attaque à ton tour une fois, cela ne veut pas dire que tu ne prendra pas la fuite la fois d'après. Tes réactions dépendent de tes émotions. Enfin, pour ma part, c'est du total instinct... Tu dis que je suis un homme alors je sais me défendre mais crois moi, ça n'a rien à voir avec ton sexe. Hier soir j'aurais pu mourir des dizaines de fois, j'ai juste eut de la chance... il avait faillit dire « divine » mais il était convaincu en son âme et conscience que les dieux s'étaient juste raillés de lui Et si avoir des « rudiments » pour manier une lames te rassure, je pense que tu es au bon endroit. il se décolla du rebord de la fenêtre tout en tirant sur sa cigarette Allons petit-déjeuner, ensuite nous irons te trouver un maître d'arme. Si tu n'as pas de quoi payer tes leçons réfléchis dès maintenant à comment tu comptes le rémunérer. Les vornois ne sont pas un peuple belliqueux seulement sur papier...

Il avait sourit en disant cela puis avait écrasé sa roulée qu'il avait à peine fumé dans le but d'aller se rafraîchir le visage avant de descendre à la salle commune pour manger.

Il n'avait pas répondu à la dernière question de le jeune femme. Parce qu'il ne savait tout simplement pas quoi dire.

Il n'était absolument pas contre avoir de la compagnie – ne serait-ce pour quelques jours – mais au fond de lui il savait que c'était une très mauvaise idée... Après les événements de la nuit dernière, il sentait prévenir l'angoisse. L'orkann avait ralenti sa progression mais elle n'était pas un remède. Rien ne pouvait lutter contre sa maladie.

S'essuyant la figure avec le linge laissé à disposition, il se regarda dans le petit bout de miroir cloué à même le mur de bois.

Les orbites creusées, les joues un peu émaciées, sa barbe juvénile qui ne poussait guère et qu'il n'avait besoin ni de raser ni de teindre souvent, la balafre qui barrait sa joue gauche et lui rapellait de mauvais souvenirs, ses grands yeux bleus dont il ne supportait pas la lueur désespérée. Il ne se regardait jamais réellement dans une glace lorsqu'il en croisait une, il détestait son reflet... Pourtant, d'aucun dirait qu'il était bel homme.

Il détourna les yeux pour revenir sur Alera.

- Je ne suis pas de bonne compagnie, mais tant que tu es à Borderoc nous pouvons être en contact. il s'approcha d'elle A une seule condition : la prochaine fois que je te dis de t'éloigner de moi tu obéis.

Dans son regard brûlait la flamme de ses désillusions.

Il était hors de question que Naâme se gausse de lui en faisant de nouveau souffrir Alera.

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MessageSujet: Re: [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes   [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes - Page 2 EmptyDim 8 Sep - 9:48

3 Cellune, Borderoc


Alera ne savait pas ce qui lui avait pris d'ainsi espérer pouvoir passer plus de temps que nécessaire avec Alissair, et à sa sentence, certes énoncée poliment mais durement, elle s'assombrit, comprenant toute la déception que cette décision avait suscitée. Elle ne le trouvait pas de mauvaise compagnie, au contraire mais pouvait aisément comprendre que son don d'Advictâme pouvait l'esseuler. Elle n'avait pas comprit de suite ce qui s'était déroulé, ni comment elle avait été impactée mais à l'air si grave et torturé d'Alissair, elle préféra ne pas lui poser davantage de questions.

« Bien. », répondit-elle, tristement.

Dans un mutisme légèrement boudeur, elle s'accroupit au sol, récupéra sa besace et rangea ses affaires éparpillées avant de prendre les devants et de sortir de la pièce pour aller prendre son petit déjeuner, tel que son compagnon l'avait suggéré.
Elle n'était pas très riche, à dire vrai, elle avait seulement économisé pour s'offrir une bonne lame. A aucun moment elle n'avait envisagé l'embauche d'un maitre d'armes, elle escomptait bien que les quelques leçons de Marcus lui suffiraient : cela lui avait semblé si simple à manier. Mais si, effectivement, ses craintes étaient fondées, alors apprendre à mieux s'en servir et à s'habituer à la dégainer aux moments les plus opportuns n'étaient pas une mauvaise idée.

Elle trouverait bien quelques plantes à revendre auprès d'un apothicaire, afin de financer ces dites leçons. Arrivée au rez-de-chaussée, elle fut surprise du peu de clients présents, aussi, ayant retrouvé une bonne humeur propre aux enfants, elle se précipita à une table qui lui avait fait de l’œil, le tillikop vert sur ses talons, et s'y installa confortablement.

« Tu sais, je ne te pense pas de mauvaise compagnie » lâcha-t-elle, subitement. « Mais je peux comprendre que tu ne veuilles pas de la mienne. »

Regardant la bestiole verte qui lorgnait sur la lampe à huile sur la table, elle en caressa la toison du bout des doigts.

« Ce sera désormais entre nous, Zelen » dit-elle au tillikop.

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MessageSujet: Re: [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes   [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes - Page 2 EmptyLun 16 Sep - 15:05

La bachelette, le bessin
et les bestelotes
- 3 cellune 1100, dans une auberge de Borderoc -


Il y avait quelque chose d'une déception dans la voix de la jeune femme... Mais Rehan ne pouvait pas verser dans l'affect, il savait déjà qu'il était un de ces solitaires forcenés qui ne peuvent profiter de sociabilité qu'un certain temps...

C'est donc sans un mot qu'il suivi Alera – attrapant au passage Le Rose qui semblait vouloir tenter un saut de l'ange par la fenêtre – et s'installa face à elle a la table qu'elle avait choisie, posant le tilikop au sol. Il allait faire signe à la serveuse mais la rouquine pris la parole, retournant les mot du cordonnier comme si elle cherchait à le faire culpabiliser.

Il soupira.

- Écoute Alera, t'es une bonne fille, peut-être un peu niaise mais loin d'être stupide. commença-t-il assez rudement mais avec la franchise dont la jeune fille ne semblait pas avoir fait preuve Mais tu ne me connais pas. Pas plus que je te connais. On s'est rencontré par un étrange et hasardeux concours de circonstances. Tu ne connais pas ma vie et tu fais confiance à un étranger en plein cœur d'une des villes les plus dangereuses du royaume. N'essaye pas de me prendre par l'affect, ça fait longtemps que j'en ai fais le deuil... continua-t-il d'une voix basse mais moins dure qu'elle n'y paraissait Je vais t'aider, à trouver ce que tu cherches ou en tout cas les bonnes personnes. Ta compagnie bien que non désirée n'en est pas moins agréable, alors ne parle pas à ma place.

Sur ces derniers mots, il apostropha la serveuse et commanda une demi-miche de pain, du fromage frais, des figues et un grand bol de café noir. Habituellement il buvait du thé mais depuis quelques semaines il s'était mis au café.

Tant de choses avaient changées pour lui des dernières semaines... Et il était sincère lorsqu'il disait apprécier la compagnie d'Alera... Seulement il ne pouvait pas se permettre d'être tendre. D'être trop gentil... Il ne fallait pas que la jeune fille s'attache, sans quoi, elle courrait à sa perte... Rehan n'avait aucune idée des potentielles séquelles – irréversibles ? – que pouvait induire son troisième don si une personne le subissait plusieurs fois...

Et il ne voulait surtout pas le savoir.

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MessageSujet: Re: [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes   [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes - Page 2 EmptySam 21 Sep - 22:00

3 Cellune, Borderoc


La sévérité avec laquelle Alissair mis un terme à la conversation lui coupa le sifflet. Elle n'avait pas particulièrement cherché à parler à sa place, ni même à le prendre par l'affect. Elle avait été sincère en disant qu'elle ne trouvait pas sa compagnie aussi déplaisante qu'il le disait, ou cherchait à faire croire. Il devait avoir ses propres raisons pour y tenir, et avec la dureté de sa réflexion, elle préférait ne rien répondre à ça.

Et sans doute son étonnement suivi de son désarroi intrigua Zelen car il interrompit son observation curieuse de la lampe à huile pour jeter à Alera une oeillade inquiète. Il bondit sur ses genoux et s'y installa en poussant de petits gloussements aigus et plaintifs. La jeune lacquoise esquissa un sourire mais le coeur n'y était pas. Ce n'était pas la première fois que ses tentatives de sociabilisation échouaient, et énervaient autrui. Elle s'en voulait beaucoup de l'avoir, comme qui dirait, poussé à bout et se mura derrière un mutisme dont elle commençait à prendre l'habitude.

A présent, elle ne savait que faire. Elle craignait d'avoir mis de mauvaise humeur Alissair, et ne souhaitait pas le déranger plus en l'astreignant à l'accompagner pour une maudite dague. Elle n'était plus une enfant, et refusait de croire que les commerçants de Borderoc étaient tels que l'avait dit son vis à vis. Elle ne réagit en rien lorsque la serveuse lui demanda ce qu'elle prenait : elle n'avait plus d'appétit.

Un sourire est le trésor de bienheureux, et ce sera le cadeau le plus précieux que tu pourras offrir au plus méritant de ta compassion et de ta sympathie, lui rengainait sans cesse son défunt père.

Telle avait été l'éducation des Vaelken, tels avaient été les enseignements de Naâme. Jamais un mot plus haut que l'autre, toujours d'un altruisme aussi exceptionnel qu'agaçant. Si sa famille d'adoption louangeait cette vertu, Alera n'avait pu que constater par elle-même qu'elle était souvent mal interprétée. Elle pouvait assurément attester qu'un sourire et de l'acharnement ne suffisait pas à se faire des amis. Si elle écoutait encore aujourd'hui Ebelline, elle devrait faire fi de cette mauvaise humeur et poursuivre inlassablement Alissair, tel un chien fidèle et obstiné frétillant de la queue de jovialité, et espérer obtenir son affection. Etait-ce vraiment ainsi qu'elle verrait sa vie future ? Supplier pour exister ? S'excuser d'être là, et de respirer ? Elle ne voulait pas qu'on la craigne, mais ...

« Bah oui, trésor ... depuis le temps que j'attends de pouvoir sortir ... »

Non. Pas encore cette voix, cette force. Alera se raidit violemment, parcourue de frissons, et ferma les yeux tout en fronçant les sourcils, comme si elle était prise de douleurs. Il n'en était rien. La jeune cueilleuse ressentit revenir cette force, toute droit sortie de ses entrailles, alors même qu'il y avait bien plusieurs semaines qu'elle ne s'était jamais sentie aussi seule et sereine. Une chaleur l'enveloppa, et bien que douce, elle fit accélérer sa respiration et les battements de son coeur. Elle étouffait. Prise de panique, elle repoussa brutalement Zelen qui hérissa son poil. Sans se retourner, ni s'excuser, elle traversa la salle en saccageant tables et chaises, sous les regards médusés des quelques clients présents.

La main portée contre sa poitrine, elle poussa la porte de l'établissement et se retrouva très vite dans la ruelle, où le vent frais qui vint frapper de plein fouet ses joues lui fit le plus grand bien. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, ce fut pour voir un puissant éclat rougeoyant provenant de sa pierre. Elle ne lui était jamais apparue si lumineuse, en fait, son Advictâme ne s'était activée pour la première fois que tout récemment. Blessée dans sa fierté, elle songea que d'ici quelques instants, sa pierre l'aiderait à prendre la fuite en la transportant à plusieurs mètres d'ici mais ... l'éclat pâlit, et bleuit instantanément, imposant une connaissance nouvelle en l'esprit d'Alera.

Lâchant sa pierre de vie qu'elle serrait encore, elle étendit ses doigts fins comme pour en mirer les ongles. Ceux-ci s'étendirent et noircirent avant de se courber en griffes acérées.
Une satisfaction, un cri de victoire, une jouissance sans nom explosa en sa poitrine et tonitrua dans sa tête, brisant l'essence même de sa personne. L'innocence sembla s'en être allée, ainsi que sa fragilité.

Un sourire s'étira sur ses lèvres, atroce et presque aliéné, percé de canines démesurément longues ... La Louve s'était transcendée.

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MessageSujet: Re: [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes   [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes - Page 2 EmptyVen 4 Oct - 17:51

La bachelette, le bessin
et les bestelotes
- 3 cellune 1100, dans une auberge de Borderoc -


Alera ne répondit pas à la serveuse qui retenta pourtant plusieurs fois sa chance jusqu'à soupirer en pestant et tourner les talons. Rehan lui ne dit rien. Silencieux, il s'était mis à observer la jeune femme qu'il avait sans aucun doute blessée... Mais il valait mieux pour elle que ça ne soit qu'en parole.

Le jeune homme ne culpabilisait pas d'avoir eut des mots durs. Il savait pertinemment ce qu'il en était – en tout cas de sa propre vision – et il ne s'excuserait pas. Quand bien même la jeune femme semblait à présent raidie de ce que Rehan interpréta comme de la colère. Une colère qu'elle refrénait au lieu de la laisser éclater au grand jour.

Le jeune cordonnier laissa un imperceptible soupire franchir ses lèvres. Ça le désolait qu'Alera ne se donne pas le droit de dire tout haut ce qu'elle pensait tout bas. Qu'il l'ai blessée dans son ego était une chose, qu'elle pense qu'il cherche à la museler en était une autre, bien loin de la réalité. Il le lui avait pourtant dit, que sa compagnie lui était agréable et qu'il allait l'aider...

Son petit déjeuné arriva sur ces entres-faits et il attaqua sa miche en en coupant une première tanche que Le Rose lui piqua presque aussitôt des mains.

- Et bah et bah, t'as faim toi... il en coupa une deuxième qu'il tendit en direction du tilikop vert toujours sur les genoux d'Alera dans l'idée que même si sa nouvelle maîtresse ne mangeait pas, au moins l'animal aurait quelque chose dans le ventre

Mais le tilikop n'eut pas l'occasion de s'en saisir, venant d'être brusquement projeté au sol par Alera qui s'était mise debout. Cillant, Rehan – un peu surpris – n'eut pas l'occasion de la retenir : la jeune femme avait traversé la pièce et était sortie de la taverne sans demander son reste, plantant Rehan et son tilikop.

Soupirant, Rehan se pencha pour attirer l'animal vert en lui tendant la tranche de pain qu'il avait coupé pour lui. Encore tout hérissé, le tilikop vînt finalement jusqu'à lui et sauta même sur ses genoux. Se retrouvant seul avec les deux bestiaux, Rehan se coupa son propre morceau de pain et y étala du fromage. Regardant vers la sortie, il trempa sa tartine dans son bol tout en se disant qu'il allait la laisser seule un petit moment. Après tout elle ne risquait – appriori pas – d'aller bien loin car toutes ses affaires étaient encore là. Et son tilikop avec... A qui elle avait déjà donné un nom – du reste...

Continuant de manger tranquillement, il fixait toujours la porte, espérant la revoir arriver. Et finalement elle réapparue – plusieurs minutes s'étaient écoulées – et Rehan ne put s'empêcher de pousser une soupire de soulagement. Il ne culpabilisait pas mais s'en serait quand même voulu si il l'avait blessée au point qu'elle ne puisse plus lui faire face – peut-être alors aurait-il présenté des excuses, pas sur le fond mais sur la forme.

Pourtant – alors qu'il la regardait revenir vers lui – il trouva qu'elle avait totalement repris ses moyens. Totalement et superbement alors qu'il lui trouva quelque chose de changé. Arquant un sourcil, il l'observa avec bien plus d'attention, ressentant comme une nouvelle aura s'échapper de la jeune femme. Et il la vit alors.

Scintillante et bleutée, la pierre de vie d'Alera se balançait en rythme entre ses seins à mesure qu'elle avançait. Il écarquilla les yeux, la bouche légèrement bée.

Il était sûr et certain que l'Advictâme de la jeune femme était rouge avant qu'elle ne sorte de la taverne.

Il regarda de nouveau le visage jeune qui n'avait étrangement plus rien d'enfantin. Une nouvelle lueur brillait dans les prunelles dorées et un étrange sourire acéré étirait ses lèvres. Il cru un instant faire face à une croquemite avant de se souvenir que cette maladie était de naissance et non transmissible.

- … Alors comme ça, Naâme t'as bénie... ? Qu'est-ce que ça fait ?

Oui, il était quelque peu surpris mais n'en laissait absolument rien paraître. Car il n'était pas de ceux à s'émouvoir de ce type de miracle... Pour lui les dieux n'étaient que des enfants s'amusant avec des fourmis dont ils se jouaient au quotidien.

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MessageSujet: Re: [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes   [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes - Page 2 EmptySam 12 Oct - 18:57

3 Cellune, Borderoc


C'était tout l'esprit chamboulé que la jeune lacquoise poussa de nouveau la porte de l'établissement et ce n'est qu'en voyant les regards stupéfaits et intrigués des quelques clients présents qu'elle se rappela tout du tumulte qu'elle avait causé pour sortir prendre l'air.
Curieux que Naâme ait choisi cet instant précis pour la sélectionner elle, et la bénir d'un tout nouveau don. Curieux qu'il lui ai fallu ressentir tout d'une blessure causée en son essence pour obtenir une compensation d'une telle ampleur. Curieux que c'est quand elle en avait le plus besoin, dès lors qu'elle s'était sentie démunie, que la divinité lui avait fourni tous les outils nécessaires afin qu'elle change les choses. Elle pouvait désormais reprendre sa vie en main, maintenant qu'elle y songeait. Il n'y aurait plus de frêle Alera, de timide et empotée Alera, de faible Alera, de geignarde Alera ou de suppliante Alera. Plus besoin qu'on ne vole à son secours, plus besoin d'arme, même en fait. Elle était l'arme. Beaucoup de choses allaient changer, même si pour l'instant, elle n'avait pas encore connaissance de leur portée, mais il était un point dont elle pouvait être certaine : elle ne laisserait plus personne la traiter de niaise sans qu'il n'y ait de lourdes conséquences ... C'était un tout nouveau jour qui s'était levé, mais il lui faudrait du temps afin de se débarrasser de ses anciennes habitudes ...

La cueilleuse slamoma alors entre les tables, tête baissée, encore embarrassée par sa sortie remarquée, et se glissa jusqu'à Azurin et les deux tillikops qui l'attendaient. De nouveau assise, elle fut aussitôt interpellée par son compagnon. Il avait attiré l'attention sur sa pierre de vie, qu'Alera avait totalement oubliée. Comme ennuyée par cette différence faite d'avec le commun des mortels, elle se précipita pour cacher son Advictâme en refermant son manteau avec sa fibule d'argent. Tant pis si elle allait mourir de chaud.

« Ma foi, pas grand chose, »  répondit-elle évasivement. « Je t'ai vu un court instant effrayé, ou bien sans doute est-ce mon imagination qui me joue des tours ? Dans tous les cas, tu n'as pas à me craindre. »

Zelen s'avança vers elle sur la table, d'abord craintif, reniflant l'air en sa direction comme s'il cherchait à détecter le moindre danger, puis avec extrême lenteur et la queue basse, il consentit à descendre et se poser sur ses genoux. De son index assuré, elle le glissa dans les poils de son dos, et après avoir tressailli quelques instants, il accepta la caresse.
Sa chaleur sur ses jambes la conforta dans l'idée que tout ceci était bien réel, et que son univers venait de changer. Encore maintenant, elle ne parvenait pas admettre que sa pierre avait bleuit.

Pourquoi elle plutôt qu'un autre après tout ? Parce qu'elle en avait besoin ? Certainement pas parce qu'elle en était digne ....
Mais le "pourquoi" n'était pas la question à laquelle elle voulait trouver des réponses dans l'immédiat. C'était plutôt le "comment" qui l'intéressait. Comment allait-elle pouvoir utiliser ce don ? Elle pouvait l'utiliser quand bon lui semblait, et transformer des parties de son corps à volonté. Si elle venait à traverser les hauteurs des Alles en plein hiver, elle n'aurait pas à cracher des lieutons pour des fourrures : elle pouvait s'en parer immédiatement. Si elle se retrouvait seule en forêt, elle pouvait entendre les éventuels dangers et prédateurs qui rodent à plusieurs centaines de mètres à la ronde avec l'ouïe fine d'une louve. Plus besoin non plus de risquer de les attirer en allumant des feux, la nuit, elle pouvait en un clin d’œil devenir nyctalope. Et surtout, son enseignement du combat rapproché à la courte lame devenait caduque, ou presque : ses griffes pouvaient aisément l'aider à se débrouiller de mille et une façons.
Elle ressentait à présent une furieuse envie de retrouver Marcus et de lui parler de tout ça. De lui narrer ô combien elle avait mûri sans lui, et combien il serait fier d'elle.

« Finalement, je ne crois pas que j'irai trouver un maitre d'arme, Azurin. Plutôt, j'aimerais retrouver quelqu'un. Il doit bien se trouver ici, à Borderoc, quelqu'un doit le connaitre et doit pouvoir me renseigner ... »

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MessageSujet: Re: [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes   [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes - Page 2 EmptySam 23 Nov - 23:56

La bachelette, le bessin
et les bestelotes
- 3 cellune 1100, dans une auberge de Borderoc -


Immobile il ne lâchait pas la jeune fille des yeux. La remarque qu’elle fit lui étira un sourcil, lui donnant un air dubitatif avant qu’il n’esquisse un rire.

- Si tu l’dis… répondit-il tant pour la réponse à sa question – et il n’était pas dupe, il était certain que c’était bien plus que « pas grand-chose » - que pour l’interprétation qu’Alera avait fait de ses expressions

Certes, il avait eu un doute – un court instant- mais de là à parler de peur, il y avait tout un pas… Peut-être une légère montée d’angoisse avant de revenir à la réalité, tout au plus… Mais bon, il n’y avait pas là de quoi s’épancher, tout comme Alera qui ne semblait-il pas vouloir non plus parler de sa soudaine transcendance…

Une petite voix au fond de Rehan se mordait les doigt de ne pas l’avoir suivie à l’extérieur… Non pas qu’il porte une quelconque importance à la transcendance – il n’avait cure des actes divins – mais sa curiosité habituelle aurait été satisfaite que de voir comment une personne devenait transcendante. Il s’imaginait un souffle qui sortait du sol, venant balayer la figure et les cheveux de la personne qui luirait pendant quelque secondes avant de redevenir une personne lambda. Mais il ne le saurait sans doute jamais.

Reprenant son petit-déjeuner, il poussa la miche de pain vers Alera, l’invitant à se servir. Mais la jeune femme avait une toute autre idée en tête.

- Qui est-ce ? L’homme dont tu me parlais plus tôt, Marcus ? demanda-t-il

D’aucun aurait pensé que son ton avait quelque chose de malsain alors que quelque minutes avant il avait rabrouée la jeune femme. Mais Rehan était tout simplement lui-même : versatile et bienveillant. Il ne pouvait compter que sur lui-même pour se protéger et se faire exil pour protéger les autres.

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MessageSujet: Re: [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes   [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes - Page 2 EmptyMer 27 Nov - 5:34

3 Cellune, Borderoc


La cueilleuse regarda quelques instants la miche de pain qui lui était proposée, qu'elle déclina d'un geste poli de la main. Quand Azurin l'interrogea, elle sourit avec chaleur et nostalgie.

« Oui, c'est bien cela. Marcus. »  

Elle s'étonna quelques instants, cependant, ne se souvenant plus de quand, exactement, elle avait parlé de lui à son compagnon. Mais tout lui revint en mémoire en quelques instants. Ah, oui. Quand elle avait fumé de l'orkann un peu plus tôt. Même si les effets s'étaient très vite estompés, il n'en restait pas moins que ce joint avait fait revenir au galop son naturel bavard. Et il lui semblait bien, effectivement, qu'elle l'avait mentionné au cours d'une tirade incessante d'informations n'ayant ni queue ni tête, et encore moins de relations entre elles.

« Je l'ai rencontré il y a plusieurs mois. C'est amusant, il m'a tiré d'un mauvais pas lui aussi, tout comme toi. Il faut croire que j'ai le don pour m'attirer des ennuis ... Il m'a escorté pendant plus d'une semaine jusqu'aux Marais Sinistres, dans le Marvier. »

Alera resta songeuse un moment. A prononcer tout cela à haute voix lui faisait étrange. Tout ceci semblait remonter si loin, alors qu'en réalité, il n'y avait pas plus de trois mois que cette escapade s'était déroulée. Le temps s'égrainait nettement plus vite quand on vivait plus intensément qu'un poisson au fond du lac Prospère par temps de pluie.

« Durant nos interminables conversations, j'ai cru comprendre qu'il était en quête de vengeance. Il n'en a rien dit, mais j'ai toujours senti à quel point son âme était torturée par le chagrin. Et je n'ai rien pu faire pour lui, trop insouciante que j'étais. Tu sais, j'aime beaucoup faire de nouvelles rencontres, mais surtout, j'aime à garder ces gens près de moi et à m'en faire des amis. Mais j'ai probablement été une très mauvaise camarade pour Marcus. J'aurais du l'accompagner, et lui apporter mon aide. Hm. Sans doute aurais-je été un fardeau pour lui à ce moment-là, après tout. Mais maintenant, cela a changé ! »

Elle secoua du bout du pouce sa pierre de vie bleutée. Oui, désormais, elle serait déjà un peu plus utile, la prochaine fois qu'elle attirerait une pauvre âme dans ses ennuis ....
Alera n'osait plus regarder Azurin, et elle n'y tenait pas, en réalité. Dans son explication, elle espérait qu'il avait comprit pourquoi elle s'était montrée si insistante avec lui, que ses intentions n'étaient pas mauvaises. Il n'était pas différent des autres, quand bien même elle avait été la cible de son advictâme : avec lui aussi elle aurait aimé établir des liens amicaux. Mais elle avait bien compris qu'il ne fallait pas le souligner, ni même forcer. Le mieux était de le laisser tirer ses propres conclusions, pour l'heure.

Quand l'une des serveuses passa tout près de leur table, elle l'interpella, réclamant une tasse d'eau chaude. A se remémorer le bref instant d'égarement dans la chambre, elle s'était souvenue que si elle était venue s'asseoir ici, c'était avant tout pour faire infuser des pissenlits, et calmer l'immonde plaque rouge de sa joue. Avant qu'elle ne reparte, elle lui dit également qu'elle aurait aimé s'entretenir avec l'un des tenanciers.
Son passage à l'état de transcendance lui avait fait gagner une confiance en elle qu'elle découvrait avec étonnement.

C'est un homme replet qui marcha vers leur table en boitillant, l'air renfrogné, visiblement mécontent d'avoir été dérangé. La serveuse l'accompagna avec la tasse demandée, et s'esquiva rapidement sans demander son reste.

- Quoi qu'on me veut ? Hein ?! Un problème avec la bouffe ? J'sers pas les gens de la haute moi, si z'êtes pas contents, z'allez qu'à voir ailleurs !

Alera en était interdite un moment. Dire qu'il s'agissait du même homme qu'elle avait apostrophé la veille, quand elle portait Azurin de ses maigres forces et qu'il s'était montré si gentil ... Le jour et la nuit. Sans doute était-il plus aimable quand des lieutons se trouvaient dans son champ de vision. Aussi, elle crut bon d'en extraire une pièce ou deux de sa bourse.

« Désolée de vous avoir dérangé, monsieur » s'excusa-t-elle en plaçant les pièces à plat sur la table près de lui. « Ce ne sera pas long. Je me disais que comme cet établissement semble voir du beau monde, vous pourriez peut-être connaitre un ami que je recherche. Il doit fréquenter les auberges de Borderoc lorsqu'il est ici, et celle-ci est tout à fait charmante, cela va s'en dire ... »

Le maître des lieux fut saisit un instant, avant de ramener les pièces vers lui, d'en prendre une et de la mordre, comme pour vérifier qu'elle était tout à fait vraie. Puis, à son compliment, il s'adoucit.

- Si j'connais vot'bougre, j'vous le dirai, ouais. Quoi son nom ?
« Marcus Evergard, un mercenaire si je ne m'abuse. »

Le regard de l'aubergiste s'éteignit un peu, avant que ses lèvres ne prennent la forme d'un affectueux sourire.

- Aah. Marcus. Un chouette gars, toujours à payer ce qu'il devait.
« Vous savez où je peux le trouver ? J'aimerais lui parler ! »

Une fois encore, l'homme fit une expression étrange, puis, extirpa de la poche de son tablier un morceau de papier déchiré, et un crayon. Il griffonna rapidement quelques lignes, et le lui tendit sans mot dire. Après quoi, il haussa les épaules en roulant des yeux, et s'en retourna à son comptoir, plus riche de deux lieutons.
Interdite, Alera ne prit pas le temps de le remercier pour son obligeance, et commença à lire le papier. Une adresse sous forme de plan. Si elle ne se trompait pas, ce n'était pas si loin de là où ils se trouvaient.
Avant de quitter l'auberge, elle prit quand même le temps d'infuser ses pissenlits séchés et d'en boire le breuvage avant de se rhabiller et de quitter l'endroit, sans savoir si Azurin l'accompagnerait.

*
**

Quel odieux tour que lui a joué les dieux ! D'une main, ils lui offraient un présent que beaucoup lorgnaient, et de l'autre, ils lui arrachaient un ami précieux. Si c'était là une vaste blague, elle ne la trouvait pas très drôle.

Installée, à genoux, elle tenait encore entre ses doigts le bout de papier, sa vision était trouble de l'eau dans ses yeux qui coulaient sans retenue sur ses joues pour s'écraser sur son poing fermé et serré sur sa cuisse. Elle avait trop tardé.
A peine sortie de l'auberge, et même si son sens de l'orientation était mis à mal avec un croquis aussi grossier, elle ne mit pas trop longtemps à se retrouver au point indiqué sur la carte, à l'adresse indiquée. Seulement, il n'y avait nulle bâtisse, nulle maison ou auberge d'aucune sorte. Il n'y avait qu'un terrain vague, cerclé de ferraille coupante, duquel pointaient de hautes pierres taillées. Elle s'était reprise à plusieurs fois à relire, encore et encore, le plan dessiné, tantôt en retournant le dessin, tantôt en vérifiant qu'elle retrouvait bien les repères indiqués. Nul doute possible, l'aubergiste l'avait amenée ici. Le cimetière de Borderoc.

Un numéro était indiqué sur le papier. Sans un mot prononcé, elle passa la barrière métallique et courut dans le cimetière. Elle avait refusé de le croire, elle ne pouvait pas le croire. C'était forcément une erreur. L'homme avait du confondre ses clients, c'est vrai : il voyait tellement de monde tous les jours, peut-être avait-il confondu. Oui, c'était ça ! Il avait confondu ! Elle le prouverait bien vite, il lui suffisait de tourner à la prochaine colonne de tombes et elle ne trouverait pas ce numéro. Il n'y aurait rien, juste un espace vide. Ou au mieux, une tombe oui, mais au nom différent.

Elle était tombée, ses jambes ne pouvant plus la soutenir, ses forces l'abandonnant totalement. Elle avait trop tardé. Beaucoup trop tardé.
Devant elle s'élançait une pierre tombale. La terre avait été remuée il y avait peu de temps. Dans la roche, on avait gravé les lettres correspondantes. Plus de doute possible. Elle s'était trompée. Ci-gît, Marcus Evergard, mort le 3 Bellune 1100. Soit moins d'un mois après qu'ils se soient séparés. Comment était-il mort ? Pourquoi ? C'était injuste. Elle aurait du l'accompagner. Que valaient ces misérables plantes maintenant ? Tout le poids de son remords, à ne pas en douter.

Alera avait essayé de lutter, de se montrer forte, mais ses regrets avaient eu raison de sa retenue, et elle pleura de tout son saoul. Elle était en colère, et pas seulement contre elle-même. Il lui fallait un responsable, quelqu'un qu'elle pourrait blâmer, et haïr pour sa perte.

« Maudit soit ce Naâme !! » hurla-t-elle en se moquant bien de qui pourrait l'entendre. « Si c'est là, le prix de cette transcendance, alors je n'en veux pas ! Quel dieu ferait ça, hein ?! Cruel ! Tout bonnement cruel ! »

Pour accompagner ses dires, elle porta machinalement une main à sa pierre de vie, la serrant dans son poing avec force. Elle tira sur sa cordelette de son cou, toute prête à l'arracher et la jeter au loin, mais cela n'aurait servi à rien. Même si l'envie de protester contre la décision divine était là, cela ne ramènerait jamais Marcus.
Aujourd'hui, son monde s'écroulait. Le peu de convictions et de valeurs qu'elle avait, lui était héritée de la foi aveugle d'Ebelline qu'elle n'avait jamais comprise, mais qu'elle avait toujours respectée et prise pour sienne. Plus maintenant. Il était hors de question qu'elle se dise naâmiste. Vénérer un dieu qui venait de la trahir et qui se moquait d'elle ? Plus question. Plus personne ne la prendrait pour une idiote, ou une niaise. C'en était fini.

Reniflant bruyamment dans sa manche, elle se redressa sur ses jambes avec lenteur, laissant tomber le feuillet qui fut emporté par le vent.
Zelen, qui jusqu'à présent, était étrangement calme et pas même turbulent, se frotta contre sa cheville comme pour la réconforter. Elle s'abaissa pour le prendre dans ses bras, et le plaça sur ses épaules, où il s'enroula et disparut dans sa capuche, au chaud.

« Quel gâchis. » commenta-t-elle, déprimée. « Tu dois me trouver ridicule, Azurin, à me laisser aller ainsi, à pleurer à chaudes larmes pour un homme qu'en définitive, je connaissais à peine. Mais il était la première véritable personne à me prendre un peu au sérieux, et puis, il a été très gentil avec moi. Il me manquera. »

Quelques mots d'Azurin lui restait encore en travers de la gorge. Quelques mots qui reflétaient la réalité, c'était certain, mais qui avaient sonné tellement durement.

« Je suis peut-être niaise, mais j'aime les gens. Je ne peux pas m'en empêcher. Je vois toujours en eux, le meilleur, même quand eux ne le voient pas. Sans doute ai-je tort de m'attacher à eux, si fort et aussi rapidement. Mais on n'a qu'une seule vie, si ... aucun dieu capricieux n'en a pas décidé autrement. Autant en profiter pour aimer, plutôt que haïr. Tu n'échappes pas à la règle Azurin. Je suis très contente d'avoir croisé ton chemin, et d'avoir pu faire ta connaissance. J'espère que, malgré nos déboires et l'horripilant caractère que je peux avoir, je pourrais prétendre, avec fierté, être ton amie. Et je sais que je vais sans doute vite en besogne pour toi, ou que je peux faire peur avec ces soudaines confessions, mais je n'ai plus envie de perdre autant de temps avant de dire quelque chose, ou faire quelque chose. Et ... toi non plus, je n'ai pas envie de contempler ta tombe en repensant à tout ce que j'aurais oublié de te dire. »

Sa voix était éteinte, parfois tremblotante d'émotion. Mais elle n'en demeurait pas moins sincère. C'était la décision qu'elle avait venait de prendre, là, sur le tas. Peut-être le connaissait-elle bien mal, mais elle savait tout au fond d'elle qu'il était une bonne personne. Et si un jour elle devait le protéger ou l'aider d'une façon ou d'une autre, elle le ferait sans hésiter.
Avec ce genre de conversation à cœur ouvert, l'ancienne Alera, l'Alera éveillée, aurait très probablement rougi, ou se serait enfuie, comme elle l'avait déjà fait plus tôt dans la journée. Mais ce n'était pas le cas. Elle fixait avec intensité les prunelles d'Azurin, aussi franchement qu'elle pouvait le faire, ne cillant pas d'un poil.
N'espérant aucune réponse, elle se laissa submerger par un flot de questions. Et maintenant ? Qu'allait-elle faire ? Où allait-elle aller ? Quel était le prochain objectif qu'elle allait s'imposer ?
Seul l'avenir le lui dirait ...

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MessageSujet: Re: [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes   [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes - Page 2 EmptySam 7 Déc - 22:18

La bachelette, le bessin
et les bestelotes
- 4 cellune 1100, au cimetière de Borderoc -


L’ambiance entre les deux jeune gens était étrangement placide. A peine quelques minutes avant le cordonnier avait eu des mots durs qui avaient piqué au vif la demoiselle mais l’effet de sa nouvelle transcendance avait – semble-t-il – annihilé ce qu’il venait de se passer… Alera était plus calme, comme lavée de toute susceptibilité. Rehan ne s’en félicitait pas moins – il ne savait pas trop comment il aurait réagi si la jeune femme s’était épanchée en niaiseries – mais ça n’était pas pour autant qu’il n’avait pas une sensation étrange. Même si la communication était « rétablie » entre eux, qu’Alera soit aussi tranquille le rendait presque nerveux.

Ecoutant sans un mot, il observait Alera, qui elle ne le regardait plus du tout. Il ne savait pas vraiment quoi répondre lorsqu’elle eut fini de parler. Il savait qu’au fond elle avait raison, et qu’il l’avait inutilement blessée. Mais lorsqu’on fonctionne sur un mode défensif depuis de longues années, il est difficile de s’en sortir – surtout lorsqu’on avait de très bonnes raisons de le faire. Il préféra alors ne rien dire et puis elle secoua sous ses yeux son cristal bleu. Ça lui souleva un haut-le-cœur et il pressa sa propre pierre de vie entre ses mains à travers le tissu de son haut. Ça lui rappelait soudainement le dégoût qu’il avait à la sentir ainsi contre sa peau.

Baissant les yeux il réprima un grognement d’écœurement et il sorti sa blague à tabac de sa poche. Tandis qu’il se roulait un nouveau joint d’orkann, Alera commanda de l’eau chaude pour son infusion. C’est vrai qu’il s’était habitué à voir la plaque rouge sur sa figure… Il esquissa un sourire en y repensant et s’apaisa légèrement. Il rit un peu plus franchement – mais posa sa main sur sa bouche pour ne pas être entendu – lorsque le tenancier ouvrit la bouche et qu’Alera prit un air interdit. Mais il arqua un sourcil lorsqu’elle sorti quelque lieutons de sa bourse.

Elle voulait des informations sur son ami Marcus. L’homme lui en donna – par écrit – et Alera ne dit plus rien. Ce qu’il venait de se passer avait fait oublier à Rehan sa désagréable sensation, aussi rangea-t-il son joint et se remit-il à manger. Regardant la jeune femme en coin, il ne savait plus comment engager la conversation. Pourtant, il n’avait pas l’impression d’être en froid.

Lorsqu’Alera eut avalé sa tisane, elle se leva. La suivant des yeux, Rehan ne bougea pas. Voyant qu’elle montait à l’étage il resta terminer son petit-déjeuner – partagé avec les deux tilikop restés avec lui. Puis Alera reparue – avec tout son barda – et le jeune cordonnier se leva instinctivement. Talonné par les deux bestioles, il se mit à suivre la jeune cueilleuse sans dire un mot. D’abord derrière elle, il finit par se mettre à sa hauteur.

Silencieux, il se demanda s’il faisait bien. Elle ne lui avait pas demandé de l’accompagner – elle n’avait en fait rien dit du tout – mais Rehan lui avait déjà promis de rester avec elle tant qu’elle aurait besoin de son aide. Mais en avait-elle réellement besoin maintenant que son cristal miroitait d’azur… ? Il marchait à ses côtés depuis plusieurs minutes à présent et elle ne lui avait toujours pas parlé. Il ne savait pas quoi lui dire non plus… Mais quelque chose lui disait de rester à ses côtés.

Et son inconscient avait eu raison alors qu’ils arrivaient aux abords du cimetière de la ville.

Elle était tombée à genoux devant la tombe de son ami, et avait éclaté en sanglot, maudissant Naâme. Un frison d’engouement mêlé de colère remonta la long de son échine. Il serra les poings et contracta la mâchoire. Comme il la comprenait…

Ses intestins bouillonnaient de rage tandis qu’il écoutait la jeune fille éplorée justifier ses actes et sa visions de la vie. La mort de ce Marcus semblait la conforter encore plus dans ses idées niaises – qu’elle revendiquait du reste… ! Rehan aurait aimé pouvoir penser ainsi, pouvoir agir ainsi… Mais Naâme l’avait maudit et Kamaâl s’était moqué de lui.

- C’est bien parce que j’aime mon prochain que je m’en éloigne. rebondit-il dans un premier temps Et à ce jour tu es ce qui se rapproche le plus d’une amie pour moi. le forgeron dont il avait partagé les pensées sombres et la couche d’une nuit n’entrait pas véritablement en ligne de compte, enfin disons que pour Rehan, Avalon jouait dans une autre catégorie Même si on ne se connait pas vraiment, même si je n’ai pas spécialement envie de te parler de moi, je sais que je pourrais le faire. Parce que c’est justement ta niaiserie qui me fait dire que tu serais une de ces amies qui savent écouter, sans forcément attendre beaucoup en retour… poursuivit-il d’un ton calme, presque un murmure alors qu’il était resté debout derrière la rouquine Je comprends ta peine, je partage ta rancœur… Pour d’autres raisons, mais je hais sans doute Naâme bien plus que tu ne peux l’imaginer. dit-il avec franchise d’un aplomb à faire frémir les dieux eux-mêmes

Il n’avait jamais vraiment parlé à quiconque de son animosité envers Naâme et Kamaâl, mais si Alera le lui demandait, il serait prêt à l’expliquer. Du moins, en partie…

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3 Cellune, Borderoc

Azurin interrompit ses pensées en ouvrant la bouche pour la première fois depuis un moment. Depuis qu'elle avait demandé après des informations sur Marcus, son compagnon d'aventure n'avait pipé mot, et elle devait avoué qu'elle ne s'en était pas plus inquiété.
Il avait, selon elle, tort de s'éloigner des autres mais elle respectait son choix. Après tout, ils étaient on ne peut plus différent l'un de l'autre. Elle ne pouvait s'imaginer tirer un trait sur la seule famille qui lui restait, ou renoncer à donner des nouvelles à son amie Lore.
Cependant, ce qui lui dit ensuite pu au moins la rassurer : son besoin d'amitié était au moins réciproque. Et plus encore, il partageait son ressentiment actuel pour Naâme qui s'était moquée d'elle et qui l'avait abandonnée.

Elle avait bien compris que cet homme traînait derrière lui de lourds bagages, et elle pouvait à présent mettre sa douleur sous le compte des dieux. Sentant qu'ils pouvaient partager quelque chose tous les deux, elle lui sourit timidement, ignorant si l'instant était propice pour se montrer tactile ou non. Alors, dans un geste amical très hésitant, elle posa sa main sur celle d'Azurin, enserrant peu à peu ses doigts.

« Il t'a arraché quelqu'un de cher aussi, n'est-ce pas ? »  

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La bachelette, le bessin
et les bestelotes
- 4 cellune 1100, au cimetière de Borderoc -


Un long silence suivit la question de la jeune femme. Fixant les yeux mordorés, le jeune cordonnier resta muet.

Alera avait touché une corde qu’il n’aimait pas faire sonner. Elle raisonnait toujours à travers lui avec tristesse, rancœur et colère… S’il en parlait maintenant il avait peur de ne plus répondre de lui par la suite… Et il voulait garder le contrôle.

Baissant les yeux, il lâcha un soupire qui voulait tout dire et fouilla ses poches. Il en sorti le joint d’orkann roulé à la taverne et l’alluma d’un craquement d’allumette. Soufflant l’âcre fumée, le nuage suave l’enveloppa d’une brume qui le cachait aux yeux de la cueilleuse. Il lui faudrait quelques minutes avant d’en sentir les réels effets.

- Deux à dire vrai. s’entendit-il dire, son inconscient ayant eut besoin de répondre alors qu’il contredisait ses paroles d’avant Ma sœur n’est jamais ressorti de l’Arche et ma mère s’est laissée aller à la malédiction de Kamaâl. poursuivit-il non sans alimenter le nuage autour de lui

Mais il n’ajouta rien. Il ne voulait pas vraiment le faire… Et il ne savait de toute façon pas par quel bout commencer, hormis la haine viscérale qui était en train de le submerger.

Tout son corps se crispa et son regard océan se noirci, fixant un point bien plus loin que les iris dorés.

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MessageSujet: Re: [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes   [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes - Page 2 EmptyVen 3 Jan - 8:30

3 Cellune, Borderoc


Au long silence lourd et générateur d'un malaise qu'elle n'eut aucune difficulté à ressentir, la lacquoise comprit qu'elle avait manqué une occasion de se taire. Pourtant, il lui avait semblé que Azurin était tout disposé à se dévoiler à elle, c'était du moins ce qu'elle avait compris à ses dires; et c'était très naturellement qu'elle l'avait incité à le faire en lui saisissant la main. Manière chaleureuse de l'encourager, autant que de lui confirmer qu'effectivement, il pouvait s'épancher face à elle. Désappointée, elle rompit ce contact innocent. S'il n'était peut-être pas prêt à évoquer son histoire, alors, sans doute était-il également trop tôt pour qu'elle se montre aussi tactile.

En quelques instants, et profitant de cette liberté de mouvement, il embruma l'espace qui les séparait, arrachant quelques toussotements à la cueilleuse. Elle eut beau secouer l'air d'une main, les vapeurs persistèrent, troublant sa vision.
Une sœur. Une mère. Alera accueillit ces informations brutalement, comme le tranchant couperet du bourreau. L'une volée par Naâme, l'autre arrachée par Kamaâl en se détournant de son frère. Comme sa douleur devait être intense ! Pas étonnant que Azurin garde une telle rancune ...

Elle attendit qu'il y ait une suite, qu'il poursuivrait sa lancée maintenant qu'il l'avait détrompée et qu'il lui accordait suffisamment de crédit que pour lui parler un peu plus personnellement. Mais il n'en fit rien. Un nouveau silence les enveloppa, rythmé par les bouffées que son comparse tirait de son joint. Elle eut envie de l'inciter à en dire davantage, mais referma sa bouche. Elle se laissa envahir par une myriade de mots, tous plus vides de sens les uns que les autres, mais se refusa à les prononcer, quand bien même ils décrivaient à la perfection ses sentiments à cet instant. Son propre désarroi, sa profonde tristesse, mais aussi, son fiévreux désir d'ôter la souffrance qu'elle ne percevait peut-être pas totalement, mais qu'elle pouvait aisément comprendre. Azurin était une âme en peine, torturée même, et qui errait dans un monde de solitude, trouvant cependant la force d'aider de parfaits inconnus.

Sans qu'elle ne s'en rende compte, une perle d'eau tomba de son menton et s'écrasa sur sa poitrine. La brûlure de ses yeux qu'elle avait attribué à la fumée régnante de l'orkann troublait sa vision, et ce simple éclat humide sur sa peau lui fit prendre conscience de ses propres larmes roulaient sur ses joues. Restes de son propre chagrin, empathie pour son nouvel ami, ou encore joie surprenante qu'il l'envisage comme telle, tout cela se mélangeait dans un chaos qui la mettait en émoi et qu'elle n'avait jamais appris à contrôler, en raison du caractère inédit de la chose.
Le silence se fit également dans sa tête, comme si elle s'éteignait intérieurement. Les derniers remparts qui contenaient ses envies et, somme toute, ce qui faisait qu'elle était elle, cédèrent. Peu lui importait si le moment était bien choisi pour ça, peu lui importait si elle lui imposait une vague d'émotions qu'il n'avait pas demandé à recevoir ou plutôt, qu'il tentait de fuir à l'aide de l'orkann. Il n'y avait vraiment aucun mal à ça, et de toutes façons, elle ne s'y abandonnerait que peu de temps pour ne pas le lui imposer plus que de raison.

D'un pas, elle réduisit la courte distance qui les séparait. Ses bras se détachèrent de son corps et passèrent, l'un et l'autre, dans le dos de Azurin. Elle plaqua sa joue contre lui, de même que tout le reste d'ailleurs, et l'enserra dans ses bras.
Il la rejetterait bien vite s'il n'était pas prêt à autant de contact, elle s'y attendait et ne s'en formaliserait pas. Il l'avait déjà fait, et il avait été clair sur ses intentions. Elle ne cherchait rien d'autre que de lui montrer, de sa façon maladroite et intrusive, qu'elle le comprenait, et partageait sa peine. Elle voulait être présente, d'une façon ou d'une autre, et c'était bien là la seule manière que son corps ait trouvé pour apaiser ce chaos qui l'habitait.


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MessageSujet: Re: [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes   [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes - Page 2 EmptyLun 6 Jan - 15:44

La bachelette, le bessin
et les bestelotes
- 4 cellune 1100, au cimetière de Borderoc -


Le temps s’était comme suspendu, seul bougeaient les volutes de fumée et ses doigts conduisant le joint d’orkann à ses lèvres frémissantes. Il ne regardait rien, perdu dans ses pensées, une angoisse le tiraillant au fond de l’estomac. Puis il senti un petit corps chaud l’envelopper et le serrer.

Une étreinte. Personne ne l’avait pris dans ses bras depuis Avalon et personne encore avant lui depuis des années. Il se souvînt alors comme c’eut été agréable et salvateur, une jouissance comme endorphine à sa colère et sa peine.

Il baissa les yeux vers la jeune femme – dont il ne voyait que la chevelure flamboyante – mais ne la repoussa pas. Elle avait une délicate odeur de fleur – sans doute lié à sa condition de cueilleuse – et la légèreté de son frêle corps de jeune femme était très agréable contre son corps tendu et meurtri. Que cherchait-elle donc en faisans cela… ? Le consoler… ? Même le forgeron n’y était pas parvenu, il avait juste pallié à ses souffrances quelques instants… L’orkann aussi faisait cela. Mais il coutait cher et rendait accro – bien que Rehan se fiche pas mal du deuxième point.

Les secondes s’égrenèrent, lentement, le jeune cordonnier ne bougeait pas. Sa conscience lui hurlait de repousser – gentiment – la jeune femme mais son corps et son cœur eux, ne voulaient pas qu’elle s’éloigne. Il laissa son joint tomber au sol et ferma les yeux, ne les rouvrant que lorsque la jeune femme se détacha enfin de lui, le regard interrogateur.

- … Ce Markus, c’était un de tes amants ? lâcha-t-il sans avoir réellement réfléchit à ce qu’il était en train de dire

Toutes ses pensées n’étaient plus que tournées vers une seule chose : le plaisir qu’il avait eut à coucher avec quelqu’un et le puissant sentiment de sérénité qui en avait découlé. En cet instant il donnerait plus cher que de l’orkann pour en bénéficier… Peut-être devra-t-il retourner dans Borderoc et prendre compagnie dans un bordel… Homme ou femme, peu importait, tant qu’il y trouvait ce qu’il espérait en cet instant.

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MessageSujet: Re: [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes   [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes - Page 2 EmptyMer 8 Jan - 17:34

3 Cellune, Borderoc


Le temps avait filé, et Azurin, de marbre, prenait son temps pour la repousser, en douceur ou non elle était prête. Pourtant, alors qu'à chaque seconde elle s'attendait à sentir ses mains l'empoigner pour l'écarter, jamais cet instant ne vint. Il était immobile, mais ne semblait pas contraire. Alors, l'imitant, elle ne cilla pas, laissant la chaleur de son petit être faire le reste, transmettant son message d'empathie.

Son joint tomba au sol, et là encore, Azurin resta immobile. S'inquiétant, elle réduisit la force de son étreinte pour lever les yeux pleins de questions et d'inquiétude vers lui.
Comme s'il attendait qu'elle s'interrompe dans son action, il laissa ses lèvres formuler une question avec une facilité et une rapidité déconcertante, comme si elle lui brûlait depuis longtemps. Une question qui tétanisa Alera sur place, la faisant écarquiller les yeux sous la surprise et l'étonnante image qu'elle renvoyait.
Un de ses amants ? Donnait-elle l'illusion d'en avoir seulement eu un ? Et puis, oui, Marcus était un ami. Un très bon ami. Seulement un ami. Ou ...l'était-il vraiment ? Avait-elle donné l'impression qu'il était plus que ça ? Pourtant, elle lui avait expliqué qu'il était de son naturel d'être aussi expansive, et qu'elle s'attachait vite aux gens. Alors, pourquoi avait-il aussitôt pensé qu'elle avait eu une histoire avec lui ? N'était-il pas normal d'être si triste à la perte d'un proche ? N'était-il pas normal de sentir ce vide, ce désespoir en son coeur quand il était si blessé par la mort ? Ou bien ... avait-ce été sa réaction qui avait été disproportionnée ? Pourtant, elle avait été sincère ... ses larmes et sa douleur étaient réelles.

Rapidement, choquée, elle recula de plusieurs pas.

« Je te demande pardon ? Un ... un quoi ? Je ... Non ! Evidemment, non ! Je ... je ne le voyais ... Non, pas comme ça ! »

Elle ignorait totalement pourquoi elle bafouillait, pourquoi les mots, qui étaient si immuables dans sa tête, étaient si branlants et peu convaincants une fois prononcés. Peut-être parce que maintenant, le doute sur ses sentiments véritables s'était installé ?

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MessageSujet: Re: [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes   [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes - Page 2 Empty

 
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