➔ se fait appeler Azurin Alissair
➔ don de syntonie
➔ bi-polaire
➔ cordonnier itinérant et fuyard
➔ tente d'éviter le plus possible d'aller en Marvier
➔ 22ans, 1m82, 76kg, musculeux
➔ longue estafilade sur la joue droite
➔ commence à développer une certaine addiction à l'orkann
➔ depuis peu trimballe un tilikop prénommé Rokann
➔ transcendance en follune pas encore jouée en RP : imitation
Sujet: [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes Jeu 16 Mai - 1:31
Rappel du premier message :
La bachelette, le bessin et les bestelotes
- dans la nuit du 2 au 3 cellune 1100, dans les rues de Borderoc -
Alera Vaelken, un joli nom pour une jeune fille à l’œil pétillant de douceur. Mais lui ne pensait en rien qu'elle lui était redevable... Après tout, il avait aussi agit en son âme et conscience et non parce qu'elle le lui avait demandé.
Il lui sourit tout en secouant la tête et levant légèrement une main, seuls gestes pour lui faire comprendre qu'elle ne lui devait rien. Puis il se mit à marcher en direction de son auberge.
Petit à petit, son pas s’accéléra. L'air frais de la nuit printanière léchait ses blessures et semblait de plus en plus glacial. Loué était la bestiole rose qui s'était lovée autour de sa nuque comme un douce madras... Mais ça n'empêchait pas le vent de s'insinuer de plus en plus en lui, entrant par les failles de sa peau, lui glaçant de plus en plus le sang et les entrailles remontant jusqu'à son cerveau qui était en ébullition.
Ce qui venait de se passer, il ne le réalisait pas tout à fait. Ou plutôt il était en train de se refaire tout le déroulé de l'heure qui venait de se passer.
Tout avait commencé par une partie de cartes avec un inconnu et un homme qui les avait interrompu. Il avait alors suivi son acolyte et se demanda à cet instant où il avait bien pu passer... En tout cas, il ne s'était pas battu avec lui, il en était sûr et certain. Non, il s'était bagarré avec des hommes qu'il n'aurait jamais titillé pour aucune raison que ce soit dans un autre contexte... Et il en était sorti vainqueur.
Kamaâl semble avoir été de son côté ce soir... Ou bien était-ce une facétie de Naâme... ? Ou alors les deux frères s'étaient réunis pour se gausser de lui, une nouvelle fois... Ils lui avaient donné la force de vaincre des hommes qui auraient normalement dut le mettre au tapis. Mais il avait eut une chance inouïe. Une chance divine...
Rehan en état sûr, les dieux s'étaient mêlés de sa vie ce soir encore. Et il avait réussi à se sortir d'une piètre situation à coup de poings et de bouts de bois brisés...
Un flash brouilla sa vue et le fit se stopper net.
Son visage était devenu livide et il n'eut que le temps de se tourner vers le mur le plus proche avant de rendre le mélange de bière et de charcuterie qu'il avait ingurgité quelques heures plus tôt.
Les frère démiurges lui avaient donné la force d'empaler un homme. D'enfoncer en lui un bâton, de percer ses entrailles, d'embrocher ses organes... Sa dernière vision était celle de cet homme, baignant dans son sang. Aucune autre lueur rouge n'était apparue. Non, Rehan ne se souvenait absolument pas avoir vu l'Advictâme de l'homme rougeoyer et guérir sa blessure.
Il avait sans doute tué un homme.
C'est cette pensée qui lui avait donné la nausée, trembler tout son corps et dégueulé tout ce qu'il avait dans l'estomac...
Pantelant, la bile au coin des lèvres, il avait appuyé ses mains contre le mur de la bâtisse où il avait dégobillé. Le tilikop qui était toujours lové contre sa nuque s'était redressé et avait finalement sauté de son épaule. Son regard bleu rivé sur la flaque de vomi, il vit apparaître une tache rose et de longs doigts griffus venir tâter la chose gluante et visqueuse au sol...
- Ne touche pas à ça... ! gronda-t-il d'une voix rauque
Mais il était incapable de faire quoi que se soit pour empêcher l'animal. Une boule d'angoisse terrifiante venait de se loger aux creux de ses entrailles et le clouait sur place.
Cela faisait des jours qu'il n'avait pas était angoissé, merci prodigieux orkann... Mais, il n'avait rien fumé ce soir, et ce qu'il venait de se passer avait toutes les raisons de faire revenir ses affres...
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Sujet: Re: [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes Sam 18 Jan - 14:49
La bachelette, le bessin et les bestelotes
- 4 cellune 1100, au cimetière de Borderoc -
La jeune femme recula immédiatement – et de plusieurs pas. Il aurait du s’y attendre, mais s’en amusa tout de même. Enfouissant ses mains dans ses poches, il eut un fin sourire – presque narquois.
- Ne sois pas gênée… J’étais moi-même vierge jusqu’à il y a quelques semaines. cru-t-il bon de dire alors que le « évidemment » dit avec un peu trop de fougue de la jeune fille pouvait prétendre à ce qu’avançait le cordonnier
Gardant son sourire – bien qu’il se soit mue en une sorte de tendresse – il se rapprocha d’Alera.
- Je n’ai pas honte de le dire, je n’en avais jamais eu l’occasion avant c’est tout… Mais ce que je sais c’est que la puissance des sensations va bien au-delà d’un joint d’orkann ou d’une biture… Elle est juste plus fugace et bien moins facile à obtenir. Il faut trouver une personne consentante – ou la payer, mais c’est plus cher que de l’orkann – et sincèrement, avant que cela ne me vienne à l’esprit, je n’y avait pas du tout repensé depuis… il affichait une expression presque nostalgique
Les yeux fixés dans les prunelles mordorées, il franchit les derniers pas qui le séparait de la jeune femme et appliqua ses lèvres contre les siennes. Il avait toujours ses mains dans les poches – déjà qu’il lui volait un baiser, il ne valait mieux pas qu’il la touche en prime ! – et avait fermé les yeux. Un simple baiser était déjà bien plus agréable que dans ses souvenirs. Un frisson lui parcouru l’échine. Mais il était prêt à l’éventualité d’une gifle… Et c’était triste à dire mais peut-être que cet échange – sans doute non consenti – allait solder là leur courte aventure.
Il avait l’habitude d’être rejeté et il savait pertinemment que c’était mieux ainsi… Pour lui mais aussi pour les autres.
Inconsciemment avait-il peut-être provoqué cela… Dans tous les cas, le sujet de sa misérable vie était passé en arrière plan, c'était peut-être plutôt ça que Rehan fuyait avec ce baiser...
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→ La Louve est son surnom d'enfance à l'orphelinat, et qui maintenant peut avoir un lien avec sa transcendance
→ 3e don : Bond Spontané (capacité qui lui permet de s'évaporer et de s'éloigner d'une zone dangereuse sous le coup de l'émotion - essentiellement la peur. Peut être assimilée à de la téléportation)
→ 4e don : Métamorphose Partielle (tirée essentiellement du loup: griffes, dents, fourrure, ouïe, nyctalopie, ... )
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Sujet: Re: [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes Lun 20 Jan - 9:58
3-4 Cellune, Borderoc
La jeune cueilleuse n'avait pas pu être plus embarrassée qu'à cet instant où Azurin avait mentionné sa propre virginité en réponse à la sienne. Était-ce donc si évident ? Ce n'était pas tant qu'il s'agissait d'une information qu'elle cherchait absolument à cacher et dont elle devait avoir honte, mais il ne plaisait guère, à son âge, de paraître, de n'être encore qu'une enfant intouchée. Alors qu'il s'était rapproché d'elle, un frisson lui avait parcouru l'échine tandis que les mots qu'il avait prononcé évoquait une chose qu'elle ne pouvait pas encore comprendre. Il y avait de la chaleur dans ce qu'il disait, une sensualité curieuse au vu de l'instant qu'ils venaient tout juste de partager. Elle doutait très sérieusement avoir suscité chez lui un tel effet, surtout après avoir été d'une clarté sans pareille avec elle plus tôt. Pour un peu, si elle comprenait bien entre les lignes, il avait suggéré de réitérer cette étreinte mais d'un tout autre genre ...
Mais avant même qu'elle ne réagisse à une telle idée aussi saugrenue, elle n'était déjà plus maîtresse de ses moyens, ni de ses lèvres. Les yeux écarquillés par la surprise du geste, elle ne tressaillit pas, ni ne bougea outre mesure, le laissant faire, pantelante. Ce contact était chaud, doux et en soi ... pas déplaisant. C'était une sensation nouvelle pour Alera, dont l'innocence l'avait privée d'un tel rapprochement avec un homme jusqu'à présent. Elle n'était pas sotte et ignorante au point de ne pas connaître les intentions des hommes, mais était bien surprise que celles d'Azurin venaient de le pousser à s'orienter vers elle.
Sa raison aurait du la forcer à interrompre ce moment, mais au lieu de cela, la chaleur qui se dégageait de son comparse eut raison d'elle, la baignant dans une douceur à laquelle elle n'avait plus envie de se soustraire. Fermant désormais les yeux, elle consentit à participer à ce baiser volé, contre toute attente. Les siennes, du moins. Combien de temps resta-t-elle ainsi immobile, suspendue à ses lèvres, les joues rougissantes, à prolonger un échange qu'elle savait très innocent - combien de fois avait-elle vu des lacquois s'encanailler dans les granges ? -, elle n'aurait su le dire. Pourtant, elle finit par se détacher de lui. Les yeux brillants, ses lèvres avaient encore à faire.
« Pourquoi ? », murmura-t-elle à son attention, faiblement.
Peu lui importait, en vérité, sa réponse. La question n'était là que pour meubler, combler un instant de silence gênant. Son esprit embrumé par des interrogations dont elle ne voulait pas faire le tri, ni les prononcer à haute voix, elle hésita un très court instant entre se coller à lui et se faire plus entreprenante, ou à reculer davantage sous la menace potentielle qu'il représentait pour sa vertu.
Elle aurait pu y succomber, tous les comptes faits. Qu'est-ce qui l'en empêchait, après tout ? Elle n'avait personne, et même si l'image de Marcus lui revenait sans cesse en tête, elle ne ferait de mal à quiconque. Au contraire, il se pourrait qu'elle puisse y trouver une forme de réconfort ... Et à l'en croire, c'était justement ce qu'Azurin recherchait, lui aussi. Sans doute en raison des souvenirs qui avaient refait surface.
« Je ... je ne sais pas si je ... si je pourrais », balbutia-t-elle, le visage totalement cramoisi.
Plus elle envisageait la possibilité qu'ils se rapprochent de cette façon-là, plus son imagination s'emballait. En était-elle seulement capable ? Être si intime avec, somme toute, un inconnu ? C'est vrai, même si elle l'appréciait beaucoup, si elle aimait être en sa compagnie et même si elle lui devait une fière chandelle pour ce qui s'était passé dans l'entrepôt, elle ne le connaissait pas vraiment, même si elle clamait qu'ils étaient amis. Elle n'avait jamais songé à donner sa vertu à quelqu'un d'autre qu'un homme dont elle aurait offert inconditionnellement son cœur et le reste de sa vie, mais maintenant que l'occasion se présentait, la question était légitime. Nul avenir était envisageable avec lui, elle le savait. Était-elle prête à cela ? Il n'était vraiment pas laid à regarder, et aurait pu plus mal tomber mais ... s'il lui donnait une excellente raison pour céder ses dernières murailles de protection, oui, peut-être qu'elle y succomberait.
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Sujet: Re: [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes Mer 22 Jan - 14:47
La bachelette, le bessin et les bestelotes
- 4 cellune 1100, au cimetière de Borderoc -
Mais il ne fut pas repoussé, ni giflé.
Il senti la surprise de la jeune femme mais elle ne se détacha pas, alors lui non plus. Il osa – doucement – passer sa langue sur l’interstice des lèvres, quémandant leur ouverture, à laquelle Alera consenti.
Toujours sans avancer, il sorti une main de sa poche – instinctivement – et la posa sur l’épaule d’Alera. L’échange ne s’intensifia pourtant pas pour autant, il restait doux, calme, comme on sirote une infusion… Un plaisir simple mais qui semblait vraiment combler quelque chose en lui.
Il voulait plus. Mais il se le refusait, ou plutôt ne se l’autorisait pas.
Il resta donc là, perdu dans ses pensées, sa langue caressant celle de la jeune femme en de multiples frissons qui parcourraient sa gorge jusqu’à aller se concentrer dans son bas-ventre… Puis elle s’écarta et il rouvrit les yeux.
Les frissons avaient cessé mais des fourmillements persistaient autour de son nombril.
Elle lui demanda « pourquoi ». Elle hésitait, ne savait pas.
- Parce que j’en ai envie. répondit-il en premier, murmurant Tu peux, seulement si tu en as toi aussi envie. Seulement ce dont tu as envie… ajouta-t-il
Il n’avait toujours pas bougé – outre sa main qui était revenue dans sa poche – fixant la jeune femme avec un regard partagé entre tendresse, désir et tristesse.
Il savait exactement ce qu’il recherchait. Pas de sentiments. Juste un peu de tendresse, et du plaisir. Pour oublier sa tristesse, ne serait-ce que quelques minutes…
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Sujet: Re: [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes Jeu 23 Jan - 15:19
3-4 Cellune, Borderoc
Parce qu'il en avait envie, lui avait-il répondu. Parce qu'il en avait envie ? Et d'elle, plus précisément ? A ces mots, son corps tout entier était pris de puissants frissons de nervosité, comme s'il attendait avec impatience la suite. Il lui assura alors qu'elle pouvait, si elle en avait envie. Mais là était toute la question, n'est-ce pas ? Avait-elle seulement envie ? Envie de chaleur humaine, envie de ne pas être seule, envie des bras d'Azurin, envie de lui.
Elle n'avait pas la réponse à toutes ces questions. En revanche, dans l'immédiat, elle avait la certitude qu'elle n'avait pas envie qu'il s'en aille, et la laisse seule à son chagrin. Pas tout de suite. Pourtant, il y aurait bien des conséquences si elle écoutait les dires d'Ebelline. Ce n'était pas son genre de folâtrer avec un inconnu, qui plus est qui ne serait pas son époux. Ce n'était pas elle, ce n'était pas bien. Elle pouvait entendre la voix de sa mère dans sa tête, continuer à lui dire encore et encore qu'elle le regretterait bien vite de s'abandonner à un homme sans y réfléchir à deux fois.
Mais justement. Elle n'était plus cette petite fille innocente et prude qu'elle était au départ de Lackness. Les mois s'étaient écoulés avec lenteur, et pourtant, elle n'avait pas le sentiment qu'elle était la même Alera Vaelken qu'autrefois. Tant de choses lui étaient arrivée, tant de choses qu'elle n'aurait pas cru possible pour une fille « bien » comme les Vaelken l'avaient élevée. Qui ne lui disait pas qu'elle était devenue exactement ce genre de personne ? Le genre à apprécier les contacts humains au-delà du simple câlin amical. Qui ne lui disait pas également que ce vide qu'elle ressentait depuis toujours ne pouvait pas être comblé de cette façon ? Peut-être même, en était-ce la clé ? Qui ne lui disait pas que son nouvel état de transcendante marquait le début d'une nouvelle page, d'une nouvelle vie ? Elle pouvait renoncer à tout ce qui la définissait, finalement. Faire ce qui lui chantait.
Oublier qui elle est, et était jusqu'à présent. Oublier quelques instants où elle se trouvait et pour quelles raisons. Oublier ce qu'elle avait découvert, et la perte qu'elle venait de subir sans en comprendre la force de son malheur. Et Azurin lui offrait l'opportunité d'oublier tout ça, ne fut-ce que quelques instants, quelques heures peut-être. Elle serait bien sotte de refuser.
Se rapprochant de lui, elle plaqua tout son corps contre le sien et se hissa sur la pointe des pieds pour atteindre son visage tout en nouant ses bras autour de son cou. Dans cette position, elle ne pouvait pas être plus claire sur ses intentions, elle s'offrait complètement à lui. Elle n'aurait su dire ce qui avait achevé de la convaincre, peut-être ses réflexions, peut-être sa voix douce qui lui assurait qu'elle pouvait si elle en avait envie, ou peut-être tout simplement ses yeux immensément bleus qui la regardaient, envieux, et qui la firent céder aisément. Sans trop savoir si ce qu'elle faisait était correct, ni même apprécié, elle ne répondit rien à tout cela, et approcha son visage du sien. Puis ses lèvres, qu'elle plaqua en douceur contre les siennes. Timidement, elle mima ce qu'il avait fait plus tôt et passa le bout de sa langue pour jouer avec l'appendice adverse.
L'image de Marcus s'imposa de nouveau à elle, lui arrachant une grimace et une douleur en son cœur. Elle avait la désagréable sensation de manquer de dévouement à son égard, alors qu'il n'y avait plus personne envers qui être fidèle. Elle ne faisait rien de mal, il n'était plus là. Mais Azurin, oui. Il ne l'avait pas abandonnée, à aucun moment. Ni dans l'entrepôt, ni dans la taverne. Il l'avait même suivie jusqu'ici, au cimetière, sans qu'il n'ait de véritables raisons pour l'y accompagner. Et là encore, il était là, à assécher ses larmes. Peut-être pour lui, peut-être pour elle, peu importait dans le fond.
« J'en ai envie », conclut-elle entre deux baisers rapides et passionnés. « Si tu peux apaiser ma douleur, je ferai mon possible pour apaiser la tienne. »
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Sujet: Re: [3 cellune 1100, en pleine nuit] La bachelette, le bessin et les bestelotes Jeu 12 Mar - 14:38
La bachelette, le bessin et les bestelotes
- 4 cellune 1100, au cimetière de Borderoc -
De longues seconds s’égrenèrent pendant lesquelles Rehan ne lâcha pas les prunelles mordorées du regards. Quel yeux magnifiques… pensa-t-il alors qu’il y lisait toutes les interrogations de la jeune femme. Puis une légère étincelle emprise de doute. Il se mit à sourire et passa cette fois-ci sans hésitation ses bras autour de la frêle taille.
Il ne dit mot mais reprit les lèvres tendres, fixant toujours ces yeux soleil qui pétillaient d’une candeur dont il avait envie de s’emparer. Pas dans l’idée de dépuceler Alera, non, mais de faire sien un état d’esprit qu’il avait depuis longtemps oublié. Qu’il avait été doux d’être ignorant…
Fermant finalement les yeux, il approfondit le baiser tout en la serrant contre lui. L’échange ne dura pourtant pas et il se sépara bien vite d’elle, attrapant sa main comme on chippe une pomme sur l’étale d’un marchant.
- Viens ! sa voix était inhabituellement enjouée et il se mit à courir
Un cimetière était un bien étrange d’endroit pour s’ébattre mais l’auberge était bien trop loin. Il ne s’arrêta de courir que lorsqu’il furent au plus loin de l’entrée, dans la partie encore inexploitée où subsistait encore un vieux chêne entouré de fourrés d’aubépine et d’herbes hautes.
Se frayant un chemin entre les buissons – serrant toujours la main dans la sienne – il parvînt jusqu’aux larges racines du chêne. Un tapis de mousse accueillit son séant alors qu’il s’était callé contre le tronc pour enlacer de plus belle la jeune femme.
Reprenant ses lèvres avec ferveur, son regard azurin plongea une fois de plus dans les deux astres solaires. Une main sur la nuque douce, l’autre au creux des reins frêles… Alera était au-dessus, elle pouvait bien partir à tout moment, il ne la retiendra que si elle le lui demande.
*** ellipse ***
Tandis qu'ils s'effleuraient et cherchaient à éveiller leurs sens, Rehan qui pourtant avait réellement eut l'envie de découvrir le corps frêle et doux de la jeune femme, se rendit soudainement compte que ce n'était pas ce qu'il désirait... Pas totalement du reste.
Saisissant soudainement les épaules nues d'Alera, il la repoussa de contre lui.
- Pardon je... commença-t-il, le visage rougissant soudainement de gêne E-en faite je crois que je ne vais pas y arriver... C-ca n'a rien à voir avec toi, t-tu es magnifique, très désirable mais je crois que j'ai mélangé pas mal de choses... Il s'est passé tellement de truc ces dernières vingt-quatre heures que j'ai du mal à faire le vide... J'me suis dit qu'une partie de jambe en l'air serait l'occasion de me débarrasser de mes angoisses mais en faite ça serait juste profiter de toi... Et je ne te considère pas comme un objet Alera, loin de là... il la fixait droit dans les yeux malgré sa honte palpable C-c'est juste hyper gênant là... il détourna alors les yeux et lâcha ses épaules
Il voulait se lever et s'éloigner un peu - au moins pour tourner la dos à la jeune fille tant il avait honte - mais s'il faisait cela alors qu'elle était assise sur ses genoux il savait qu'elle pourrait l’interpréter comme un rejet. Hors ça n'était pas le cas.
Il ne voulait pas la rejeter, simplement il s'était rendu compte qu'il ne voulait pas faire l'amour avec elle. Il avait trop l'impression d'un simulacre qui de toute façon ne refermerait pas ses plaies...