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| [12 Follune 1100] Servillant & Messager | |
| | Je suis : Ilclaste Sang-blanc, chasseur, résident à Lackness | Crédits avatar : Agron by nikitajuice État d'Advictâme : Informations sur le personnage : ➔ Ilclaste est transcendant depuis Dollune 1100
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| Sujet: [12 Follune 1100] Servillant & Messager Jeu 11 Juin - 18:57 | |
| Il était une fois un 12 Follune 1100 à Borderoc Information hors-RP : L'incident dont je parle avec Vitala était "publique donc ton personnage a pû en entendre parler donc c'est pas là si tu souhaites le lire Information lancers de dés : Depuis le le 12 Ellune, Ilclaste avait perdu la notion du temps et la notion même de réalité. Un mois plus tôt il avait participé à la fête en l'honneur des Sacrifiés et de Naâme, mais ce jour-là, les choses avaient dérapé... Il avait commis une erreur. Une énorme erreur. Une erreur qu'il ne se pardonnait pas : Provoquer plus puissant que lui. Il avait provoqué @Vitala Rochefer. Et le don de la duchesse s'était éveillée. La peur viscérale que provoquait le don que Naâme lui avait accordé s'était rependue dans la foule, engendrant une cascade d'activation des différents dons des personnes touchées par celui de la duchesse... Il y avait eu des blessés et permis eux, la duchesse elle-même. Et à l'origine de cette "catastrophe", il y avait lui. Lui et sa langue bien pendue. Lui qui avait voulu faire son malin. Et comme dit le dicton : qui fait le malin tombe dans le ravin... Et pour lui la chute avait été brutale. Oh... Et si seulement ça avait été la première fois, peut-être aurait-il pris la chose avec plus d’orgueil ou de rébellion. Mais ce n'était pas la première fois... Il avait déjà joué ce jeu-là et perdu beaucoup. Alors, le 12 Ellune, quand les forces des saphirs l'avaient arrêté, il avait cru sa dernière heure arrivée : On allait le pendre. C'était la seule chose qui serait faite... ça ou Vissomort. Alors, entre la mort e Vissomort il avait prié pour être pendu. Mais pour lui, il n'y avait eu ni la mort, ni vissomort. Il y avait eu le fouet et après: la servillance ( ). La "légèreté" de sentence l'avait d'abord surpris. Ce n'est que plus tard qu'il avait compris la perversité de la chose. Car, en devenant le servillant de la famille ducale, il était devenu un être librement méprisable. Et le bracelet de servillance qu'il portait, frappé des armoiries Rochefer, le marquait comme un esclave du duché. La duchesse elle-même s'encombrait peu de sa présence. Elle avait délégué sa gestion à des gardiens qui lui donnait les tâches qu'il devait faire pour " réparer le préjudice qu'il avait fait au peuple vornois". Aujourd’hui, réveillé à l’aube à grands coups de pieds, son gardien l’avait fait monter dans une calèche et il l’avait emmené avec d’autres surveillants, tous au service du duché, sur l’un des routes les plus fréquentées du domaine. Leur tâche était de nettoyer la route des déjections équines et autres déchets, puis ils leurs faudrait assurer l’entretien de la voie. Le travail était éprouvant, et Ilclaste et les autres servillants n’avaient pas l’autorisation d’avoir des pauses. Vêtus de vêtements qu’on leur autorisait à peine à changer, portant leurs bracelets et des chaînes aux pieds qui devaient les empêcher de s’enfuir en courant, ils opéraient alors que l’aube venaient à peine de se lever. A cette heure matinale, les routes étaient peu fréquentées. Concentré sur sa tâche, tâchant d’oublier la fatigue et les douleurs musculaires de la tâche, Ilclaste leva le museau un instant de sa bêche pour remarquer au loin ce qui semblait être une cavalière approchant vers eux… Peine de Servillance : Le coupable deviendra le servillant (sorte d'esclave) de la victime et devra travailler gratuitement pour elle pendant une durée pouvant aller de quelque mois à cinq ans. Les servillants portent un bracelet de Servillance en métal verrouillé qui indique : la date de début de peine, la date de la peine et la personne qu'ils servent (leur "maitre"). C'est le maitre, seul, qui dispose de la clef et qui a donc le pouvoir de retirer ce bracelet. Les servillants doivent obéir à leur maitre et effectuer les tâches qu'on leur ordonne de faire et ce, gratuitement. Ils n'ont pas le droit de voyager loin de leur maître sans en avoir l'autorisation. Si un servillant refuse d’obéir ou fait mal son travail, son maître aura le droit d'user du fouet sur lui ou de demander à ce que sa peine soit prolongée. |
| | Je suis : Fadella Ventdebout, Coursière, résidente du Marvier | Crédits avatar : Lady Bellamina par Astri-Lohne État d'Advictâme : Informations sur le personnage : → Loue une chambre à Albatra mais voyage beaucoup
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| Sujet: Re: [12 Follune 1100] Servillant & Messager Mer 17 Juin - 17:01 | |
| Servillant & Messager - Le 12 Follune à Borderoc La nuit avait été longue et pénible, plus longue et plus pénible que tout le reste du voyage pourtant déjà épuisant. En cause, un pli urgent à délivrer pour une compagnie marchande, émis à Albatra et à destination de Borderoc. S'il fallait presque une semaine pour faire le trajet entre les deux villes, Fadella s'était targuée de pouvoir le faire en quatre jours, ce qui n'avait pas manqué d'attirer l'attention de l'émetteur de la lettre. À présent qu'elle arrivait en vue de sa destination, la cavalière se jura de ne plus jamais se vanter d'un tel exploit : pour tenir les délais, elle avait réduit ses nuits de sommeil à peau de chagrin et repoussé ses propres limites ainsi que celle de sa monture, au risque de se blesser. Elle était épuisée, sale et fourbue, tout cela pour un stupide ordre de production d'outils agricoles. Et comme si cela ne suffisait pas, une averse lui était tombée dessus en plein milieu de la nuit et ses vêtements étaient encore humides. Malgré tous ces déboires, le pli était en sécurité dans une poche intérieure de son manteau, dissimulé habilement par ses soins pour être certaine qu'elle ne perdrait pas la lettre quoi qu'il arrive. Il avait survécu sans altération à la longue route et serait remis en temps et en heure à son destinataire, ce qui vaudrait sans doute quelques bons points de réputation pour la coursière. Elle n'était pas près de recommencer l'aventure de si tôt, en particulier pour le bien-être de sa drakalone, mais elle espérait que tous ces efforts la hisserait au moins un peu plus proche de son objectif personnel. Pour l'heure, il fallait déjà qu'elle entre en ville. Le regard perdu dans le lointain, avançant à une allure d'escargot tant sa monture peinait à mettre un sabot devant l'autre, elle ne remarqua même pas le magnifique spectacle du soleil levant. En revanche, elle sentit très bien sa drakalone chanceler et mettre son équilibre à rude épreuve. Piquée à vif par ce signal d'alerte, Fadella s'extirpa de sa torpeur et sauta à terre pour décharger l'animal de son poids et l'examiner. Elle comptait beaucoup sur la robustesse de sa bête, mais avait bien conscience que le rythme d'enfer qu'elle lui avait imposé aurait des conséquences. C'était déjà un miracle qu'elles soient toutes deux arrivées intacte. Après un rapide examen, la coursière due se rendre à l'évidence : sa monture n'avait rien de cassé mais elle était tout bonnement à bout de forces. Il lui fallait de l'eau, un coin d'ombre douillet et du repos de toute urgence. Même la grosse demie-heure de marche qu'il restait à faire représentait désormais une épreuve insurmontable. Inquiète pour sa partenaire de route, Fadella jeta un oeil autour d'elle pour tenter de trouver le compromis le plus avantageux pour elle. Si elle se rendait elle-même en ville pour remettre la lettre, sa mission serait accomplie et elle pourrait se consacrer à sa monture, mais en attendant il faudrait que cette dernière puisse se reposer en sécurité. Mais laisser l'animal seul sur le bord de la route lui paraissait inconcevable. Il y avait très certainement des écuries à l'entrée de la ville où elle pourrait confier l'animal aux bons soins de quelqu'un mais la drakalone n'avait même plus la force de les atteindre. Le regard smaragdin de la jeune femme se posa alors sur les travailleurs qui s'appliquaient à nettoyer et désherber la voie un peu plus loin. À court d'option, elle décida de tenter sa chance auprès d'eux. Après avoir conduit sa bête un peu en dehors de la route pour lui trouver le couvert d'un arbre et l'avoir déchargée au maximum de ses différents sacs, la coursière descendit au pas de course le chemin pour aller à la rencontre du premier travailleur possible. Elle ne manqua pas de noter les fers à ses pieds ni le bracelet, mais cela ne l'arrêta pas et après avoir fait un grand signe de la main à l'inconnu pour attirer son attention alors qu'elle approchait, elle le salua d'une rapide inclinaison du buste et présenta sa requête. — Bonjour, puis-je vous interrompre un instant ? J'ai besoin d'aide, confia-t-elle avec le souffle court. J e vous en prie, c'est très important.Le servillant avait peut-être des guenilles en guise de vêtements et le front luisant de sueur, mais son interlocutrice n'était pas moins à plaindre. Ses bottes et son pantalon étaient couverts de taches de terre, son visage avait des traces de poussière que la pluie avait mal lavé, tous ses habits étaient froissés, elle sentait la terre, le drakalon et la transpiration, de grosses cernes marquaient ses yeux. Malgré cela, un gros sac reposait sur ses épaules et elle tenait vaillamment sur ses jambes. Pointant le doigt sur la silhouette à moitié dissimulé de sa monture à plusieurs mètres en amont de la route, Fadella prit une inspiration et poursuivit : — Ma drakalone ne peut pas faire un pas de plus et je dois me rendre en ville tout de suite. J'ai besoin que quelqu'un garde un œil sur elle, je vous en prie. Ça ne sera pas long, à peine deux heures. Il suffit que vous vous assuriez qu'elle reste là où elle est, c'est tout. S'il vous plaît, c'est très important. Votre prix sera le mien.En Gravorn, aucune demande n'était légitime si elle ne se terminait pas par cette petite phrase. Habituellement, la jeune femme pratiquait sans vergogne le marchandage mais pour une fois, elle était prête à laisser le dernier mot à son interlocuteur. Si elle était désespérée au point de confier cette tâche à un hors la loi, ce n'était pas quelques lieutons de plus ou de moins qui allaient la rebuter. Information lancers de dés : | | Information hors-RP : | Rien à signaler sur mes lancers de dés
| | Rien à signaler sur le hors-RP |
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| Sujet: Re: [12 Follune 1100] Servillant & Messager Mar 30 Juin - 22:05 | |
| Il était une fois un 12 Follune 1100 à Borderoc Information hors-RP : Ma réponse est courte, mais je ne voulais pas trop avancer. Je pensais pour la suite si ça te tente, on peut faire intervenir des voleurs au moment où elle revient ? Ca mettra un peu d'action, et comme ça, ilclaste pourra prouver sa bonne foi en s'opposant au vol, qu'en penses-tu ? Information lancers de dés : Le coeur du servillant s'arrêta alors que la jeune femme lui parlait. Il coula un regard anxieux vers son gardien qui ne semblait pas avoir remarqué la scène. Boum Boum. Son rythme cardiaque s'accélère, il a le sang qui ne fait qu'un tour. Sous ses guenilles, dans sa chaire, dans son sang, il le reconnait ce sentiment : Celui qui réveil son attention, son intuition ... Il est face à une opportunité, une opportunité qu'il ne peut pas laisser passer. Il glisse un regard vers le drakalon. Il a jamais monté ces conneries, et pourtant... pourtant l'idée de lui sauter sur l'échine pour fuir loin de là le charme. Reprends toi. Se sermonne-t-il. Parce que c'est pas si simple. On le retrouverait. Dans une mimique anxieuse, il se passe la langue sur ses lèvres gercées. rapidement, il glisse, dans un murmure, à la jeune femme : -D'accord... mais faudra faire quelque chose en retour pour moi alors...Il se presse de répondre. -J'ai un message pour une amie... J'garde votre bestiole, et vous... Vous pouvez faire ma passer mon message... D'accord ? |
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| Sujet: Re: [12 Follune 1100] Servillant & Messager Jeu 2 Juil - 18:13 | |
| Servillant & Messager - Le 12 Follune à Borderoc Le prix était moins élevé que ce à quoi elle se serait attendue, mais elle n'allait certainement pas se plaindre de n'avoir rien à débourser ! Jouer les coursières pour un type condamné à servir ? Pourquoi pas après tout. Il pouvait y avoir des choses intéressantes à apprendre dans ce genre de situation. Sans trop hésiter, elle hocha la tête avec un sourire reconnaissant. — Bien sûr ! Vous avez ma parole. Et s'il arrive quoi que ce soit à ma monture, c'est vous que je tiendrais pour responsable, acheva-t-elle sans se départir de son sourire. Bien sûr elle lui demandait un grand service, mais elle n'oubliait pas qui portait des fers et qui était libre de ses mouvements. Faire confiance à un hors la loi sans anticiper les coups fourrés aurait été naïf, or elle ne l'était pas tant que cela. À présent il savait à quoi s'en tenir. Réajustant son sac sur ses épaules, elle partit d'un pas rapide vers la ville sans se retourner et en évitant de trop s'attarder près des autres prisonniers. Le plus urgent était sa mission, puis de revenir chercher sa drakalone. Elle ne rêvait que d'une bonne toilette et d'un lit douillet, mais il faudrait encore attendre un peu. Ce fut le souffle court que Fadella franchit la porte de la ville. Le soleil brillait fort ce jour-là, ce qui était toujours mieux que la pluie mais ne lui avait pas rendu la marche très agréable non plus. Les gardes lui indiquèrent le chemin pour se rendre jusqu'à la forge qu'elle cherchait et la messagère pu compter sur une nouvelle trotte pour arriver à destination. Comme prévu par son estimation initiale, elle put remettre en mains propres la lettre dans un délai record et il lui restait environ une heure pour retourner à sa monture. Elle accepta avec plaisir les appréciations du destinataire qui loua sa rapidité et promis de repasser le voir plus tard dans la journée. Sans perdre de temps, elle fit demi-tour et repartit d'où elle était venue. Il y eut bien plus de monde sur son trajet de retour et elle se mit à imaginer tous les scénarios possibles pour que les choses tournent mal : une bête sauvage qui s'en prendrait à sa monture, le hors la loi qui profiterait de l'occasion pour essayer de s'enfuir avec sa bête ou de la revendre Naâme sait comment, sa drakalone quittant son coin d'ombrage pour aller se perdre dans la nature... Il y avait au moins cent façons pour que les choses se passent de la mauvaise manière et chacune d'elle poussait la messagère à presser le pas. Lorsqu'elle arriva enfin en vue du groupe de travailleurs, épuisée par la légère pente de la route qu'elle devait à présent remonter, il s'était écoulé presque deux heures. Information lancers de dés : | | Information hors-RP : | Rien à signaler sur les lancers de dé
| | Bien sûr, pas de problème ! Je te laisse faire. |
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| Sujet: Re: [12 Follune 1100] Servillant & Messager Jeu 16 Juil - 13:35 | |
| Il était une fois un 12 Follune 1100 à Borderoc Information hors-RP : est-ce que j'ai failli perdre 2 fois ce post en fermant accidentellement l'onglet ? Oui, totalement Information lancers de dés : "Bien sûr"La réponse manque de le faire chavirer. L'espoir qu'il pensait mort, se ravive dans sa poitrine. Secouant dans un soubresaut, sa carcasse de condamné, comme une goulée d'air arrache le noyé à la mort qui le guettait. Il va pouvoir écrire à Athina. Enfin. Il va pouvoir le faire, car la messagère lui donne sa parole ! C'est une preuve ça non ? Avoir la parole de quelqu'un, c'est forcement une assurance ? A cette pensée optimise, son passé Vornois ricane : mon pauvre gars, si t'en est rrivé à croire en la parole des gens, c'est que l'eau du Lac a bien émoussé la Dague de ton passé. Toi qu'on appelait le futé, tu t'es bien usé. Le Creux-lac t'a pas loupé. A cette pensé, le sourire qui a manqué de lui éclairer le visage se fane... La réalité lui revient. La messagère ne sait pas à qui elle vient de demander de l'aide. Elle ne sait pas que c'est à la duchesse elle-même qu'il est lié. Qu'elle se porte messagère pour un servillant qui a la fâcheuse tendance à agacer @Vitala Rochefer, une tendance si prononcée d'ailleurs qu'elle en est presque devenue un talent. Mais ça, il va bien se garder de lui dire... Il la regarde partir confiante, insouciante de la personne a qui elle a donné sa parole. Fort heureusement d'ailleurs. Sait-elle seulement qu'il n'est même pas sûr d'être toujours là ans deux heures ? Lui qui n'est pas maître de ses horaires ? Non elle n'en sait rien. Et s'il se débrouille bien, elle ne le saura jamais. Alors pendant son absence, il s'efforce de faire ralentir la cadence du travail. Une première heure s'écoule avec la viscosité d'une goutte de miel. Ce que c'est long, bordel ! Et elle n'est toujours pas là. Lui, lance souvent des coup d'oeil régulier à la bestiole, sans trop attarder son regard, que son garde ne devine pas le marché qu'il a passé. L'homme doit penser que la messagère, un peu inconsciente, a laissé sa bête là. Mais Ilclaste voit bien que l'animal fâche un peu le garde qui, après une heure, lui jette un regard grognon en cherchant la propriétaire des yeux, car la bête a eu le temps de récupérer... La monture fatiguée est devenue un potentiel outil de fuite pour les surveillants qui commencent à lui jeter des regards envieux et imaginatifs. C'est donc avec une certaine angoisse qu'Ilclaste voit la deuxième heure s'écouler et un certain soulagement qu'il voit la jeune femme revenir. Subtilement, il se rapproche de la bête, mais le garde, un rustre gaillard à la barbe rousse, le prend de court et marche vers la jeune femme furibond en l'interpellant très poétiquement. - Bha s'pa trop tôt dites !! Vous branliez quoi à laisser votre bestiole là à côté d'mes servillants ?! Ilclaste pâlit, ouvrant grand les yeux, il cherche du regard celui de la jeune femme en lui intimant de se taire. D'un geste, impérieux le garde choppe les rênes de l'animal en les secouant sous le nez de la messagère. - Dégagez-moi ça de la zone, pauvre idiote !Beugle-t-il. L'ancien chasseur, lui réfléchit à toute allure... Non ! Elle ne doit pas déguerpir, surtout pas ! Pas tant qu'elle n'a pas délivré SON message. Alors, comme ça, parce que c'est la seule chose qui lui vient, il lance un désinvolte. - Devriez pas vous en faire comme ça, garde, s'pas avec une bête blessée comme la sienne qu'on va réussir à aller bien loin. La réplique du garde ne se fait pas attendre, pivotant vers lui il aboie : - Toi le déchet, tu l'as boucle ! Tu me prends pour un con ? elle va très bien cette bête !Ah ça oui, il le prend bien pour un con... Mais le chasseur n'a pas le temps de répliquer, car sa réplique a servit à divertir le garde, assez longtemps pour que l'un des servillants saute sur l'occasion. Bousculant, la messagère, l'homme se jeta sur la bête et l'enfourcha en arrachant le rênes aux mains du garde. Surpris, comme tous, Ilclaste remarque que le fugitif est parvenu à se défaire des chaînes qui lui entravaient les chevilles. Une seconde plus tard, l'animal détale comme une flèche, mais a en juger par la position incertaine de son cavalier de fortune, celui-ci n'a jamais vraiment chevaucher un drakalon. - Pauvre débile. Grogne le garde en dégainant un arc, tout en encochant une flèche dans le plus grand calme, alors qu'il vise le cavalier sautillant sur sa monture déstabilisée, qui zigzaguait en tentant, à chaque foulée, de rétablir son équilibre précaire. |
| | Je suis : Fadella Ventdebout, Coursière, résidente du Marvier | Crédits avatar : Lady Bellamina par Astri-Lohne État d'Advictâme : Informations sur le personnage : → Loue une chambre à Albatra mais voyage beaucoup
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| Sujet: Re: [12 Follune 1100] Servillant & Messager Sam 25 Juil - 12:37 | |
| Servillant & Messager - Le 12 Follune à Borderoc Elle s'apprêtait à approcher le gardien de fortune de sa monture dès que le surveillant aurait le regard ailleurs, mais ce dernier semblait plutôt l'attendre qu'autre chose. Le voilà qui tire sur la bride de la drakalone pour la lui apporter avec la ferme intention de poser son autorité et sa grosse paire de c**illes sur la table, sans doute pour rappeler qui est le patron ici. Fadella lui lança un regard hautain et méprisant, simulant de n'écouter que d'une oreille ce que ce péquenaud avait à lui dire. Elle n'était peut-être pas née noble, mais sa famille était assez riche et importante pour qu'elle ait appris comment lancer ce genre de regard dédaigneux qui fait comprendre à l'interlocuteur qu'il n'est qu'un cancrelat répugnant. L'insulte, en revanche, lui fit voir rouge et la fatigue ayant bien érodé sa patience, elle envisagea de lui décocher un grand coup de pied dans les burnes pour lui apprendre les bonnes manières. Heureusement pour le surveillant (ainsi que pour elle car Naâme sait qu'elle aurait-eu des ennuis en agressant un représentant de l'ordre), le pauvre bougre qui était secrètement en charge de la bête tenta une pirouette pour que la messagère n'ait pas à déguerpir tout de suite. L'excuse était plutôt grossière mais donna l'occasion à un autre ladre de tenter sa chance. Fadella n'eut pas le temps de réagir et le gros balourd qui servait de garde à cette assemblée de fripouilles laissa sa précieuse monture partir aux mains d'un fugitif. Une situation qui, pour tout messager lambda, représentait un véritable cauchemar : voir son compagnon de route et moyen de locomotion prendre le large avec un débile profond en selle, c'était à la fois déshonorant et mauvais pour les économies car un drakalon entraîné coûtait une très coquette somme d'argent. Pourtant la jeune femme ne s'égosilla pas en appelant au voleur, ne tenta même pas un mouvement pour rattraper sa monture, et se contenta de froncer les sourcils avec un long soupir. Puis le garde prit son arc en main. La messagère passa d'une expression agacée à une grimace enragée et se jeta sans hésitation sur le garde et son arme. À deux mains elle saisit la flèche pour la briser tandis qu'elle envoyait un bon coup de genou dans le ventre du bonhomme. Rien qui ne puisse le mettre hors course, mais il fut assez surpris pour ne pas pouvoir décocher son trait. — TIRE SUR MA BÊTE ET JE TE FAIS BOUFFER TON ARC PAR LE CUL, SALE FILS DE CHIENNE DÉGÉNÉRÉE ! lui beugla dessus la petite jeune femme avec toute la puissance de ses poumons. Les nerfs de la donzelle avaient visiblement lâchés à l'idée qu'on puisse faire du mal à sa précieuse créature. Ce genre de brusque explosion de colère provoquait toujours une certaine surprise pour qui n'était pas habitué à les anticiper. Sans s'attarder une seconde de plus sur le garde, elle porta deux doigts à sa bouche pour émettre un sifflement strident à vous vriller les tympans. Le signal déclencha une réaction automatique chez sa drakalone, conditionnée par de longues heures de dressage, et l'animal se jeta au sol pour s'y rouler. Elle écrasa de tout son poids la jambe du malheureux qui s'était cru plus malin que tout le monde et le désarçonna tout à fait dans un nuage de poussière. Deux griffolets semblant sortir de nul part se mirent à sonner l'alerte dans un concert ininterrompu de cris suraigus en survolant le fugitif et la monture qui renâclait en tentant de se remettre debout. Fadella siffla une nouvelle fois pour rappeler ses animaux. Il fallait être bien naïf pour penser qu'une professionnelle dépendant entièrement de sa monture ne l'aurait pas dressée à revenir en cas de besoin. Avec de la patience et la bonne méthode, il était possible d'apprendre bien des choses à un animal. — Si vous n'êtes pas foutu de faire votre petit boulot de merde correctement, rien d'étonnant à ce que la présence d'une monture seule vous affole, cracha la coursière en ne se privant pas de jurer comme un charretier, à l'image du garde quelques instants auparavant. Un type supposé travailler sous votre ordre a réussi à se libérer de ses chaînes et vous ne l'avez même pas remarqué. Je vais veiller à ce que cet incident, ainsi que votre misérable tentative qui aurait pu tuer ma monture, soit rapporté aux bonnes oreilles. Sans doute se donnait-elle trop d'importance en cet instant, mais il y avait une chose que n'importe qui d'assez culotté pouvait apprendre avec le temps : il suffisait généralement de beaucoup d'assurance et de la bonne attitude pour faire croire que l'on était capable de ce que l'on avançait. De plus, et le garde l'ignorait, la demoiselle Ventdebout était une vilaine teigne tenace dont la rancune, parfois puérile, ne se tarissait que difficilement. Puisque ce balourd l'avait insulté, avait failli à sa tâche et presque tiré une flèche sur sa drakalone, elle veillerait à ce qu'il se retrouve de corvée de latrines, dusse-t-elle aller voir la duchesse en personne pour obtenir cette vengeance. Alors que le type allait lui rétorquer quelque chose, elle pointa du doigt le fugitif toujours à terre et qui se tenait la jambe en couinant et ajouta : — Vous comptez attendre qu'il se redresse et s'enfuit à nouveau ou vous allez vous décider à faire ce pour quoi on vous paie ? J'ai empêché un de vos prisonniers de fuir, vous n'espérez quand même pas que je lui remette les fers aux pieds à votre place ?De la petite noble capricieuse et désagréable, Fadella avait tout sauf la robe et la parure de pierres précieuses. Le garde lui aurait certainement enfoncé son poing dans la figure avec grand plaisir, mais il prendrait le risque de laisser filer le servilliant qui tentant déjà de se remettre debout. Il beugla l'ordre à tous les autres de se tenir à carreaux s'ils ne voulaient pas se prendre une flèche entre les yeux et dépassa la messagère en la bousculant pour aller ramasser le cavalier maladroit. Au même instant, la drakalone vers sa maîtresse, accompagnée des deux griffolets qui avaient calmé leurs décibels. — Vous devez vraiment y tenir à cette lettre, pour oser ouvrir votre bec devant ce molosse, dit-elle au servillant d'une voix plus basse pour ne pas se faire surprendre par le garde. Vous avez de quoi écrire ou je rédigerai pour vous ?Elle parlait vite, jetant parfois un regard du coin de l'œil au garde pour s'assurer qu'il ne revenait pas trop vite. Information lancers de dés : | | Information hors-RP : | Rien à signaler sur mes lancers de dés
| | Pourquoi les gardes ne sont-ils jamais de beaux et charmants jeunes hommes ? xD |
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| Sujet: Re: [12 Follune 1100] Servillant & Messager Jeu 30 Juil - 20:27 | |
| Il était une fois un 12 Follune 1100 à Borderoc Information hors-RP :Parce que sinon on pourrait pas les insulter et les frapper sans se sentir coupable ? Information lancers de dés : "Bien sûr"Ilclaste n'avait pas pipé un mot. Il avait observé avec le silence de la délectation, car sa messagère lui offrait un spectacle qu'il n'était pas prêt d'oublier de si tôt... La façon dont elle avait mouché le gardien... Un vrai plaisir. Lui qui devait garder son museau fermé au risque d'y perdre la langue- ou la vie- voilà que qu'il pouvait enfin voir l'homme de Rochefer être remis à sa place. Le plus délicat pour lui était de ne pas la couvrir d'un regard d'admiration au risque que l'homme ne le surprenne. Alors, ployant l'échine, il se montra soumis, ravalant le rire moqueur qui lui chatouillait la gorge jusqu'à ce que le gardien s'éloigne, l’orgueil boiteux, ramassé le fugitif. Alors, seulement, le roublard Sang-blanc releva le museau pour accorder un coup d'oeil appréciateur à la messagère. Avec nonchalance il répondit à la remarque de la jeune femme : - Ouais, parait que j'ai la langue bien pendue... Il arrive même que ça m'attire des ennuis d'ailleurs. Ajouta-t-il en montrant du menton les liens qui lui entravaient les chevilles, avec un sourire amer. Quand il pensait à toutes ces résolutions, ces grandes promesses, ces engagements qu'il s'était fait le jour où il était devenu transcendant. A cet instant où il avait voulu devenir quelqu'un de digne de son don, de digne d'Athina... Lui qui avait rejeté son passé d'escroc, qui avait marché vers la capitale du Gravorn pour faire honneur à son Dieu et aux victimes du massacre. Il n'avait fallu qu'une réplique... Une réplique qui avait glissé de ses lèvres, fâché la Duchesse, et provoqué sa colère. Comme un poisson jaillissant de la vase, le souvenir refit surface pour crever la surface du présent : il se souvenait la peur viscérale après ça la cascade de réaction... Le don de la duchesse avait menacé son peuple, et cela avait provoqué une réaction en chaîne. Plusieurs Advitâme s'étaient réveillés. Il y avait eu des blessées : Lui, la duchesse, mais surtout : des innocents. Il n'était pas le seul coupable, C'est vrai, ce jour là trop de gens avaient eu l'audace de tenir tête à la duchesse... Mais, pour autant, sa conscience ne s'en remettait pas pour autant... Parfois, il se demandait si la duchesse ne lui avait pas épargné Vissomort, juste pour que cette culpabilité puise le ronger jusqu'à l'os, jusqu'à l'âme... Jusqu'à ce que... Il secoua la tête. Rejetant l'idée. Instinctivement, il portant sa main à son cou. Sous l'étoffe se trouvait sa pierre de vie, bleue, la couleur de la transcendance. Pfff, pour ce qu'il en avait fait. Refoulant ses regrets il répondit à la messagère. - Non, j'ai rien pour écrire. Le message sera pas long. Mais c'est important de le transmettre à la bonne personne et le plus vite possible. D'accord ? Faudra lui dire... Il marqua une pause. Brusquement, il ne savait plus ce qu'il devait dire... Sa gorge, prise dans un étau se comprima avant qu'il ne poursuivre. - Faudra lui dire que je suis désolé de ne pas avoir donné de nouvelles avant. Que je pouvait pas... Que la duchesse Rochefer m'a condamné a la servillance pour les dommages que j'ai causé pendant... pendant la célébration de Naâme (Voilà, si la messagère avait entendu parler de cet événement, alors elle savait qui il fallait blâmer). Dites lui aussi que je... Une hésitation... - N'ajoutez rien. Enfin si, que je peux pas lui dire quand je rentrerai, mais que je rentrerai. Dite lui que je lui promet. D'accord ? Faut livrer ce message à Athina Aerys, A lackness. Elle vit dans une chaumière, à l'entrée Nord du bois d'Argent. Ajouta-t-il. Il aurait eu tellement plus à dire... Et pourtant il n'avait ni le temps, ni les mots. - Ca ira ? |
| | Je suis : Fadella Ventdebout, Coursière, résidente du Marvier | Crédits avatar : Lady Bellamina par Astri-Lohne État d'Advictâme : Informations sur le personnage : → Loue une chambre à Albatra mais voyage beaucoup
→ 3e don : corps spectral
→ Souvent accompagnée de deux griffolets : Nix et Astra
→ 28 ans, 1m60, toujours très bien apprêtée et élégante Inventaire de dés : Reserve de point(s) : 116
| Sujet: Re: [12 Follune 1100] Servillant & Messager Mar 8 Sep - 13:34 | |
| Servillant & Messager - Le 12 Follune à Borderoc Le garde était arrivé au niveau du prisonnier et s'assurait qu'il n'ait pas l'idée de se débattre en le rouant de coups. Fadella était certaine qu'il déchargeait sur le malheureux toute sa frustration de s'être fait traiter comme un incapable et quelque chose lui disait que si elle s'attardait, elle prendrait le risque de subir cette mauvaise humeur. Elle ne faillit pourtant pas à sa parole et écouta avec beaucoup d'attention le message à transmettre. Une bonne partie de son métier était de faire fonctionner sa mémoire : adresses, noms, détails de livraison, chemins à emprunter, lettres à rédiger... Elle ne pouvait pas toujours tout noter et avait pris cette habitude de mémoriser au mieux ce qu'on lui disait. C'était également une stratégie afin de se rendre indispensable le jour venu puisque ayant tout dans sa tête et non dans ses papiers, elle était plus utile en vie que morte. — Athina Aerys vivant à Lackness, à l'entrée nord du Bois d'Argent, répéta-t-elle pour graver définitivement l'adresse dans un recoin de son esprit. La messagère mit un pied à l'étrier et se jucha d'un bond sur le dos de sa drakalone tout en récitant ce qui ressemblait bien à une lettre : « Ma chère Athina, pardonne-moi de ne pas avoir donné de nouvelles plus tôt. Ce n'est pas l'envie qui m'en manquait, mais les moyens. Peut-être sais-tu déjà que les célébrations de Nâame n'ont pas été une franche réussite ? Il se pourrait que j'ai été mêlé à cela et qu'en conséquence, la duchesse Rochefer m'ait condamné à la servillance. Ne t'en fais pas pour moi, je m'en sortirai et je te reviendrai, c'est une promesse. Attends-moi, je serai là plus vite que tu ne le penses. »La jeune femme adressa un sourire bienveillant et fatigué au condamné. — J'espère que le style vous convient. Est-ce que je dois signer d'un nom ou saura-t-elle qui lui adresse ce mot ?Sa monture s'agita un bref instant, mécontente de devoir attendre alors qu'elle savait qu'il était temps de prendre un repos bien mérité dans une écurie. Le garde aussi s'impatientait et le faisait sentir en poussant brutalement devant lui le fugitif à qui il avait remis ses fers. Il ne restait plus beaucoup de temps. — Je serai à destination dans une petite semaine tout au plus. Et s'il y a une réponse à vous faire parvenir, alors je reviendrai pour vous la délivrer, c'est une promesse. D'ici là, faites attention à vous, monsieur le trouble-fête. Vous avez l'air d'avoir un don pour fâcher les mauvaises personnes, ajouta-t-elle avec un clin d'œil amusé. Bien sûr elle avait entendu parler de toute l'affaire des célébrations, mais si c'était réellement cet homme qui était à l'origine de la catastrophe, elle avait du mal à le tenir pour entièrement coupable. Après tout, n'était-ce pas le pouvoir de la duchesse qui avait causé la débandade ? N'était-ce pas elle qui, malgré son rang et ses capacités, n'avait pas été fichu de conserver son calme ? Fadella était intimement persuadée qu'avec un pouvoir aussi ravageur, il était de la responsabilité de l'individu d'apprendre à se maîtriser pour le bien de tous, en particulier si ledit individu était une dame de grande influence. C'était bien trop commode de rejeter la faute sur les autres. Et il lui paraissait tout à coup injuste qu'un homme soit enchaîné alors que la duchesse était confortablement installée chez elle, exempt de tous reproches. Mais son avis ne changerait rien à la justice de Gravorn ni à la situation du pauvre bonhomme, aussi se garda-t-elle de l'exprimer. Lorsque le garde arriva enfin au niveau du servillant, la messagère avait déjà repris sa route en direction de la ville afin d'éviter un nouvel affrontement avec le molosse. Elle avait besoin d'un repas chaud, d'un bain et d'un moment pour écrire cette fameuse lettre qui n'existait encore que dans sa tête. Et après une bonne nuit de repos, elle ferait en sorte de rendre la monnaie de sa pièce au garde avant de prendre la route vers Lackness et cette mystérieuse demoiselle vivant près de Bois d'Argent. Information lancers de dés : | | Information hors-RP : | Rien à signaler sur mes lancers de dés
| | Les vacances ont été longues... Mais voilà enfin la réponse ! |
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